Christophe Medinilla dit Christophe

   
               
N°5
(laissé par Niño)

Le petit dernier des Pallagoustys. Le plus jeune et sûrement le plus doué de tous.

De petite taille, bien campé sur ses jambes, morphologie identique à son frère aîné Niño mais tout en muscles.

Technique incroyable. Impossible de lui chiper le ballon. Couverture de balle exceptionnelle. Droitier. Rayonnant quelque soit son poste. Faux lent. Savait calmer le jeu et gagner du temps.

Avec Sid à l'arrière : l'assurance tout risque.

Dommage que sa passion de la pétanque l'ait éloigné la plupart du temps de nos tournois.

Toujours souriant, timide et réservé comme Jean-Luc, dès qu'il n'était plus question de ballon.

Rarement buteur sur les quelques tournois joués.

 

Participation essentielle au milieu du terrain.

Anecdote :

Planèzes. Mi-juin 87. 21 heures. Les étoiles brillent et les cigales se reposent. Henri, couché, ne trouve pas le sommeil. Il cogite. Le marin amène de Latour des nouvelles pas vraiment rassurantes sur l'effectif pléthorique de nos voisins ennemis, concernant le tournoi de Prats.

Une heure plus tard, il se surprend à rouler en direction de Baixas.

En plein concours de pétanque, il tombe sur Christophe et, les larmes aux yeux, le supplie de participer à ce tournoi.

Avec son grand sourire habituel, il lui répond : “ Henri, les deux premiers jours, je ne peux pas. Je dispute deux concours en triplette, mais pour le troisième jour, c'est OK. ”

A minuit, rassuré, le capitaine des Pallagoustys s'endort comme une souche, le sourire aux lèvres.

Aujourd'hui, en 2004, il se dit que le tournoi s'est peut-être gagné ce soir-là.