Juillet

 

Vendredi 30 juillet
Sur des photos d’enfants préparant minutieusement un terrain pour y jouer au paint-ball, bien abrités derrière les palettes, le site part en congé jusqu’au 20 août. Il sera temps alors de se pencher sur le baptême de Maxence, le petitou de Patrice avec, pour beaucoup d’entre nous, la tête déjà bien occupée par les vendanges. 

Mercredi 28 juillet
Quand les ragondins squattent le Gourd’En Coq
Au Gourd’En Coq, coin paradisiaque de tous les baigneurs Planézols (et même plus), se sont invités dernièrement à la baignade, des ‘’belles peluches’’ toutes noires agiles comme des écureuils et ressemblant de loin, quand on n’a pas ses lunettes, à de gros furets. Vu d’un peu plus près, il s’avère, tout simplement, que ce sont des jeunes ragondins tout mignons mais, attention, une fois adultes, ils sont capables de décourager à coups de dents, longues comme celles d’un castor, plus d’un chien à venir leur flairer le derrière. En plus, le côté délicat c’est qu’ils adorent les fruits et plus particulièrement les raisins.

Lundi 26 juillet
Sous le Roc, à l’abri de la tramontane, broutent depuis quelques temps déjà, un petit ânon angevin, joli comme un sou tout neuf, gentil comme pas deux et qui s’appelle Oscar. Dans son enclos, il va et vient, ‘’roundinégeant’’ aux quatre coins et de loin, quand il s’amuse à ‘’bramer’’, on pense immédiatement à la vieille éolienne du début du film de Sergio Leone, ‘’Il était une fois dans l’ouest’’. Il a trouvé, pour passer le temps, un super compagnon de jeux, en la présence d’Eros, jeune lévrier, tout de blanc vêtu et il n’est pas rare de les voir se poursuivre jusqu’à ce qu’Eros mette fin à la partie en sautant par-dessus la clôture. Après Jedi, côté Roque-Courbe (qui est reparti l’espace de l’été brouter les verts pâturages ariégeois) et Pikachu, côté Pla (mais qui tarde à venir), voilà  un 3ème quadrupède installé sur le village. Un évènement qui ferait surement plaisir à tous nos Anciens disparus.

Samedi 24 juillet
Depius quelques temps déjà, le Montnerois Albafouille, sur son engin, arpente le terme, ratiboisant à tire larigot toutes les bordures jusqu’au moindre chemin reculé de vigne et ceci, mieux que les hirondelles pour le printemps, annonce que les vendanges 2010 sont plus près de nous que celles de 2009. Mais, ce n’est pas encore pour tout de suite, alors, profitons bien des six petites semaines qui nous en séparent.

Vendredi 23 juillet
Une fois Laurent rentré de vacances, comme prévu au programme, la tournée phyto a repris ses droits. Les équipes ont tourné, parfois sous l’œil perçant de l’aigle de Bonelli et à priori, question phyto, il n’y a pas grand-chose à signaler. Par contre, à l’horizon, comme depuis trois ans maintenant, se pointe une récolte moyenne moins due, en grande partie, à la grêle, au vent et aux petites sorties sur les cépages muscat et syrah. On comprend mieux, dans ces cas là, que les caves du département fusionnent pour faire le ‘’dos rond’’ sur les difficultés que cela entraine.

Jeudi 22 juillet
C’est le moment de l’écimage afin de préparer au mieux le dernier traitement de la saison qui aura lieu début août. Yannick, sur les Counties, ne fait pas de détail et à le regarder faire avec sa machine ‘’aux mille couteaux’’, on se dit que le bon vieux temps où l’on faisait les passages au sécateur jusqu’à en avoir des tendinites plein les poignets n’existe plus. Mais avec la venue du cépage syrah dans le pays qui pousse plus vite qu’on ne le coupe, on ne peut pas le regretter.

Mardi 20 juillet
Ce samedi, dans la belle église de Campoussy, le groupe Ostinata continuait sa trounée estivale qui l’amènera ensuite vers Tuchan et Cucugnan en août et septembre. L’occasion était belle de retrouver Gérard, l’ancien peseur de la Cave des années 80 (et guitariste du groupe Planézol AOC) qui, avec son groupe Arabesque, assurait la 2ème partie. Les fans ont eu maintes occasions d’applaudir et tout s’est terminé comme dans Astérix autour d’un bon repas.

Dimanche 18 juillet
On connait Jean-Mi, sa passion pour les motos et son flair pour trouver l’engin rare jamais vu dans les quartiers. Cette fois, il a déniché une 500 GILERA fabriquée entre 37 et 39 avec un châssis tubulaire conique et dont la carte grise était valable pour une place. C’est un italien, après la guerre, qui, basé à Avignon, les achetait pour les paysans du coin. Il faut savoir que cette relique, dans le temps, pouvait transporter près d’une tonne de raisin, à tel point qu’elle a fini par remplacer, dans certains villages, les chevaux, jusqu’à squatter leur coin d’écurie, avec l’avantage de se passer d’avoine, de fourrage et d’eau. On ne sait pas, par contre, si Jean-Mi compte fermer son garage en septembre pour se louer à ‘’traginer la rimalle’’.

Vendredi 16 juillet
Le deuxième tour d’eudémis est plutôt derrière que devant et pratiquement plus ou moins tout le monde l’a terminé. Le 14 est passé : pas le moindre ‘’bariole’’ à l’horizon et les vendanges, dans l’ordre des choses, devrait commencer un peu plus tard que l’an passé. Les vacances, du coup, pour ceux qui en prennent, seront moins bâclées pour cause de rentrée précoce. Le 3ème et dernier tour devrait se situer autour du 5 ; après il sera toujours temps de peindre les bennes mais, nous n’en sommes pas encore là. 

Mercredi 14 juillet
Les Musicales de l’Agly se sont achevées en cette belle nuit où la France entière pétaradait sous les feux d’artifice. Cette dernière journée commençait à l’heure de l’apéro avec la démonstration des stages. D’abord, sur la scène où, de rouge et de noir vêtue puis de bleue, Norah Mansouri (danse orientale) nous donnait un petit aperçu de ce type de danse. Puis, calés entre les pins et les cerisiers, Cécé Koly et Souleymane Cobra Camara (percussions) nous ont prouvé combien, une fois de plus, les percus, quelle que soit leur nationalité, sont un moment incontournable des Musicales. Sous les mimosas, on pouvait apprécier la finesse et la beauté des ateliers du vent (Kristof Corbin), des pochoirs (Didier Duyats) et des enluminures (Anne de Chancel). S’en est suivie une place pleine à craquer de personnes venues se régaler du dernier repas proposé par Triangle, à tel point que le sympathique groupe de percus, arrivé en dernier pour cause de rangement de matériel sans doute, a soupé tranquillement à même le sol avec toutefois, il est vrai, vue imprenable sur le clocher.
A 22h30, avec du retard, David Lafore (chansons à texte) débutait en douceur incluant par moments dans son spectacle les enfants qui, de fil en aiguille, le bombardait gentiment de belles de nuit, subrepticement décapitées dans le jardin à tel point qu’il finissait par leur demander d’aller chercher des chèvres dans la montagne. Heureusement qu’il ne leur a pas demandé de ramener un bourricot ; Oscar, l’âne de Benjamin qui coule des jours heureux sous le Roc, aurait pu se retrouver sur scène. Ce one-man-show laissait place à Cordzam’, tradition celtique, quatuor de charme, jeunesse et talent. Ce mélange de musique tzigane et irlandaise, ces quatre violons jouant à l’unisson, auraient sûrement ravi le violoniste hors pair qu’est Walden. Les dernières notes des Musicales 2010 sont loin désormais, emportées par le vent du nord mais, quitte à se répéter, la belle équipe Triangle, aux moyens financiers essorés, ‘’ascagnés’’, ‘’estrangoulés’’, un peu plus à chaque édition et qui ne doit qu’à sa foi, son bénévolat et sa passion de faire vivre son ‘’festivalet’’, mérite vraiment un grand coup de chapeau. Merci à elle et bon courage, bonne chance pour 2011 !!!

Mardi 13 juillet
Magnifique troisième journée hier des Musicales avec, rien qu’au moment de la balance faite par David en fin d’après midi, une idée précise de ce que serait la soirée. Les quatre petites ‘’gouttettes’’ tombées au moment de l’apéro ont prouvé que le service d’ordre était rodé en bâchant en deux minutes le ‘’matos’’ des musiciens.
Roue Libre (Emma, Michel, Prêle) lançait la soirée de la plus belle des façons, enchantant le public et l’entrainant, le moment venu, à la queue leu leu direction le Restau. Après le repas sur la place, les deux complices, Albert et Louis (Louis Ville) s’en sont donnés à cœur joie et ‘’le Louis’’, mon vieux, quelle présence sur scène avec une voix aux cordes vocales ‘’asboudraguées’’ à force de faire passer émotion et désespoir.
Jacques Dupon, rock progressif, groupe de quatre musiciens, finissait la soirée en faisant vibrer les plus jeunes.
En clôture des Musicales ce soir, en 1ère partie, David Lafore, chansons à textes et en 2ème partie, Cordzam’, traditionnel celtique, sans oublier à 19h, la restitution des ateliers, animés par Norah Mansouri (danse orientale), Didier Duyats (pochoirs), Kristof Corbin (ateliers du vent), Anne de Chancel (enluminure) et Cécé Koly et Souleymane ‘’Cobra’’ Camara (percussions).

Lundi 12 juillet
Nadège et Matthieu, tout fraichement mariés, sont exacts au rendez vous des Musicales en proposant leurs pizzas tous les midis à trois pas de la Mairie, où ils se sont dit ‘’oui’’. 
Un coup de chapeau aux bénévoles de l’équipe Triangle, de la préparation des *repas à la plonge de 21h, en passant par la tenue du bar à partir de 19h et ce jusqu’au bout de la nuit, se dépensent sans compter pour leur cher festival.
A 19h, le trio Ghost Office (basse, guitare, batterie) a étalé tout son talent pendant plus d’une heure avec un chanteur (Ben) ne manquant pas de ressource, sa corde de sol lâchant prise au beau milieu du concert, sans parler du pré-ampli de sa guitare mis HS par sa transpiration.
Après, macarelle, pour cause de finale de coupe du monde, de prolongation et du sacre de l’équipe qui le méritait le plus (l’Espagne), les concerts du soir ont, une fois de plus, été bouclés.
Ce soir, au programme :

  1. 19h : Roue Libre

Et après le repas aux étoiles, sur la place

  1. Louis Ville (chanson à textes)
  2. Jacques Dupon (rock progressif)

A tout à l’heure !!!

Dimanche 11 juillet
Dans un jardin de Loubet plein comme un œuf, les Musicales sont parties, tambour battant, à l’heure de l’apéro avec le groupe de percu Bymagny. David, l’homme à tout faire de la sono, est présent, une fois de plus et comment en serait il autrement quand il dit, tous les ans, que pour lui, sonoriser les Musicales de l’Agly, c’est comme être en vacances quatre jours tellement il se régale. Des enfants heureux qui courent partout, des visages que l’on retrouve chaque mi juillet pour l’occasion, de la bonne pression fraîche, que demander de plus ? Après le cinquantenaire de la bibliothécaire, le ‘’soixantenaire’’ de notre pépiniériste Denis nous a réunis loin du jardin autour d’une belle paella faite maison par Paco, nous faisant rater du coup les deux groupes du soir. Aujourd’hui, au programme :

  1. 19h : Ghost Office
  2. Et après Espagne/Hollande (attention aux risques de prolongation), les groupes Le Chat de Schrodinger (Cabaret expérimental) et Wildmimi (anti groove Syndicate, jazz progressif 70’s).

Samedi 10 juillet
Les Musicales de l’Agly 2010 débutent aujourd’hui et d’entrée, merci à toute l’équipe Triangle qui, pareille à une fourmilière, ‘’roundinège’’ depuis quelques jours pour que tout soit OK en ce 10 juillet.
 Au programme, sous les pins de Paul :

  1. 19h : Bymagny
  2. 21h30 : Fakir Djako Live,  ethno electro jazz
  3. 23h00 : Nmb Brass Band ‘’Brass Band’’, funk-hip-hop

Venez nombreux après avoir regardé Allemagne/Uruguay, comptant pour la 3ème place du Mondial.

Vendredi 9 juillet
Depuis des millénaires, le Tamarin est un coin béni des Dieux pour y fêter son anniversaire ou s’y baigner tout simplement. Beaucoup de monde, donc, autour de ce gouffre magique en ce samedi 3 pour répondre à l’invitation de notre cinquantenaire bibliothécaire Martine. Les enfants, une fois de plus, y ont trouvé leur compte entre sandwich, baignade, gâteau et jus de fruit. Les peupliers ont fait de l’ombre mais, arrivée l’heure du dessert, quand une partie du groupe Ostinata a décidé ‘’d’en pousser une’’ cinq minutes (aidé en cela par Anne de Broca), ils n’ont plus servi à rien parce qu’il nous est tombé sur les oreilles 30 mm de flotte. Le village de Campoussy qui reçoit le groupe à la mi juillet est d’ailleurs en alerte orange !!! Du coup, les invités n’ont pas trainé, se réfugiant dans une salle prévue à cet effet et ne sont restés sur place que 4 ou 5 irréductibles à se baigner sous l’orage anesthésiés, il est vrai, par le bon rosé Trémoine. Une bien belle journée avec, comme cerise sur le gâteau, un de ces orages qui, quand il n’est fait que d’eau, est toujours le bienvenu à cette époque. Journée qui s’est terminée bien plus tard à la Condomine d’Olga et Gilles aux étoiles avec, en fond d’écran, la piscine éclairée où les enfants, une fois de plus, se sont régalés !

Mercredi 7 juillet
Laurent en vacances pour deux semaines, la deuxième tournée phyto se déroulera à partir du mardi 20. Le point a été fait sur la constitution des groupes et les dates auxquelles ils vont ‘’tourner’’ dans les parcelles. Du coup, il ne reste plus qu’à attendre le retour du chef pour aller vérifier si tout est ok dans les vignes dédiées. Surtout, qu’il nous revienne en pleine forme.
PS : Joyeux 13 ans à Simon !!!

Lundi 5 juillet
La St Pierre est passée comme une étoile filante que l’on apprécie. Messe le matin dans une église briquée comme un sou tout neuf par notre irremplaçable Monique, avec notre cher abbé Duval, présent dans le Fenouillèdes depuis 1952 et soirée auberge espagnole avec cinéma aux étoiles et même pour certains, un Espagne/Portugal intercalé au milieu. C’était l’occasion de déguster un apéritif lorrain concocté par Rose-Marie et gouter toute une panoplie de tartes salées ou sucrées de derrière les fagots. La tête en friche de Jean Becker avec Depardieu en a ému plus d’un et pour une fois, le traitement eudémis ayant été décalé pour cause de ponte tardive, certains ont pleinement profité de la soirée.

Samedi 3 juillet
Quand l’équipe Triangle s’agite au milieu de cartons, peinture, frigos, tables et compagnie, c’est que les Musicales de l’Agly ne sont plus très loin (10/11/12/13 juillet). D’ici peu, sa banderole flottera fièrement sur la façade de Sandrine et Patrice telle les trois coups annonçant une pièce de théâtre et dès lors, il ne restera plus qu’à se régaler pendant 4 jours entre stages et concerts.

Jeudi 1er juillet
A la traditionnelle rando-moto de la St Jean, les deux quads des deux Matthieu se sont invités et d’après les commentaires, il valait mieux être plutôt devant que derrière pour déguster l’apéritif de midi sans trop de poussière entre les dents. Quinze motos, deux quads, le fourgon de Jean-Louis et Marité plein à ras bord et tout ce beau monde prenait la direction de Rabouillet par le chemin le plus long. Rasiguères/Bordes/Château de Quéribus/Soulatges avec pause au bord du ruisseau/col de Redoulades/le Linas/col de St Louis/forêt des Fanges/château de Puilaurens/Montfort/Boucheville et enfin Rabouillet. Un peu comme si, pour aller à Rasiguères, on passait par Canet Plage mais c’est là tout le plaisir de la rando : faire long quand on pourrait faire court. Le retour s’est fait par Sournia et Prats avec repos et repas au plan d’eau de Trilla et en franchissant le panneau Planèzes un peu plus tard, tout le monde se donnait rendez vous pour juin 2011. Manquait à l’appel cette année pour cause de mariage Felipe, le parisien, un des piliers de la rando moto mais ne doutons pas un seul instant qu’au moment des noces, une petite moitié de lui était à l’église et l’autre grande moitié avec les copains de la rando.