Juin

 

Mercredi 29 juin
Notre ancien caviste, le Jeannot (1965-1996) qui coule avec sa chère épouse des jours heureux sur Estagel, une fois l’hiver passé au chaud, se régale de revenir sur le terme discuter le coup avec ses anciens coopérateurs et amis et à l’occasion, ramasser 4 cerises, abricots ou brugnons sentant bon l’air du pays qu’il a reniflé pendant plus de 30 ans. Et si sa silhouette s’est légèrement épaissie, on lui souhaite une longue et bonne retraite à quatre pas de chez nous.

Lundi 27 juin
La déchetterie implantée depuis de nombreuses années maintenant à mi-chemin entre Estagel et Latour, sort plus d’une épine des pieds de la plupart d’entre nous qui avait recours dans le temps aux ‘’poubelles sauvages’’ pour se débarrasser notamment des monstres encombrants. Ouverte 7 jours sur 7 les matins plus 5 après-midi, il est désolant de constater que certaines personnes ne respectant pas les horaires d’ouverture, se débarrassent de leur ‘’foumarasse’’ devant la porte de la déchetterie, laissant le soin au responsable de l’histoire (le John) de se débrouiller avec.

Dimanche 26 juin
Pour sa 25ème édition, la rando-moto 2011 a mis le cap ce samedi sur La Franqui avec des absents de marque tels le Parisien Felipe, le Planézol Denis ou le Cassagnol Fabien. Concernant le dernier nommé, une chose est sûre : les oreilles de ses collègues cette année vont pouvoir enfin se reposer. Renonçant à l’unanimité à l’adage qui dit que le chemin le plus court est le moins compliqué, ils ont filé au soleil levant de 10 heures vers les Bordes via Maury, Mas Amiel, Mas de las Fredas, Paziols, Tuchan, Château Aguilar, Treilles, Caves avec, pour finir, un petit passage sous l’autoroute avant de rallier le point convenu où les attendra Alex qui leur cuisinera, aux petits oignons, une paella aussi géante que son talent de ferronnier. Mathieu (pizzas au feu de bois) a fixé sur le garde-boue avant de sa moto une petite caméra étanche, s’il vous plait, qui nous ramènera sûrement de belles images et vidéos. Vu le temps, ils vont tous gaiement au devant d’un joli week-end.

Vendredi 24 juin
Nos feux, une fois de plus, ont été synonymes de partage et les yeux de nos enfants, du plus petit au plus grand, exprimaient mieux que tout un chapelet de discours, combien on se régale au terrain de foot un soir de St Jean.
Le menu, identique tous les ans, à la rousquille près, depuis des générations,   ne semble pas déranger grand monde et, à chaque St Jean, on se retrouve, une petite ‘’quatre-vingtaine’’ à souper aux étoiles.
Suite aux conseils prodigués de loin par deux ‘’maîtres-cuistots’’ sensibles à la chaleur (Cisco et Robert), les apprentis grilleurs, Bastien, Eric, José, Laurent, Léri, Willy… ont vraiment fait à l’occasion un sacré pas en avant dans l’art de faire griller.
Mais, un soir de St Jean, le plus beau reste, à coup sûr, le feu allumé par nos enfants avec, au fin fond de leurs petites pupilles, plus d’étoiles qu’un ciel d’été ne peut en contenir.

Mardi 21 juin
La Maison de Paul affichait complet pour la première apparition de l’année de notre groupe féminin Ostinata. Entre anciens morceaux (Bella ciao, Hambe, La sirena…) devenus depuis incontournables dans leurs concerts, et nouveaux (Tra bou dau, Ali Sotak, Drunken sailor), le public, 80 minutes durant, s’est régalé, appréciant la spontanéité et la ‘’fraîcheur’’ du groupe. A la fin du concert, une petite dégustation des vins du terroir était offerte aux spectateurs, pour la plupart faisant partie du groupe ‘’holidays with music’’.

Dimanche 19 juin
Samedi dernier, dans son village natal de Marzy (58), Fabien a dit ‘’oui’’ à Caroline en présence de nombreux amis et de leurs enfants Arthur et Zoé.
Il semble loin le temps où le nouveau marié, enfant découvrant Planèzes, tout intrigué par les allers-venues des frères Vial (Cyril et Patrice), ressortant toujours d’une mystérieuse maison en haut du village avec des glaces plus belles et fondantes les unes que les autres, se prenait un ‘’sacré vent’’ par la grand-mère des deux compères et farceurs lui ayant fait croire que dans cette maison, vivait une vieille dame distribuant gratuitement et à tire-larigot des glaces aux enfants du village.
Mais le temps, comme un voleur, file sans se retourner et aujourd’hui, le site souhaite de nombreuses longues et belles années de bonheur aux nouveaux mariés et à leurs enfants.
PS : Le bruit court qu’en l’occasion Fabien aurait retrouvé sa silhouette de jeune écolier.

Vendredi 17 juin
Avec 270 hectares de vignes dédiées à passer au peigne fin en compagnie des équipes de la Commission Technique, Laurent n’a pas fini de ‘’roundinéger’’ par monts et par vaux et surtout sous la ‘’calounasse’’ des après-midis car, avec les traitements en cours, les matinées sont d’avance réservées. Il peut, d’ores et déjà, penser à mettre de l’eau au frigo et préparer sa casquette.

Mercredi 15 juin
Le Comité des Fêtes s’est réuni récemment en Mairie afin de préparer St Jean et St Pierre.

  • Pour la St Jean, date limite des inscriptions auprès de notre boulangère Marité : dimanche 19. Repas 12€ adulte, 6€ enfant. La confection des salades se fera le matin du 23 à 9h00 chez Magalie. Boutifarre, saucisse, roustes, rousquilles et café clôtureront un repas arrosé d’AOC Trémoine.
  • Pour la St Pierre, 29 juin, messe à 11h00 suivie d’un apéritif ouvert à tous, de même que l’église… En soirée, au jardin de Monsieur Loubet, auberge espagnole, chacun amenant un plat puis projection du film ‘’le bruit des glaçons’’. 

PS : Lundi 20, 18h00, Maison de Paul, concert Ostinata. Entrée libre dans le cadre ‘’holidays in music’’.

Lundi 13 juin
C’est toujours un grand plaisir lorsque le hasard nous fait ce cadeau de rencontrer un Planézol de souche, tout de barbe blanche vêtu et appareil photo greffé autour du cou. Arrivé au pied du clocher un demi siècle au moins avant nos premières syrahs, le Francis revient aux sources en famille à la moindre occasion et si sa belle barbe blanche lui confère une sagesse certaine, il ne faut pas oublier que comme les petits copains de l’époque, il a fait les 400 coups au village, arrachant plus d’un cheveu blanc à notre bon catcheur et à notre regrettée Alexandrine.
PS : La foudre tombée récemment sur le clocher ‘’asboudragant’’ au passage l’antenne Wi-fi, a perturbé légèrement le rythme de ‘’au jour le jour’’

Samedi 11 juin
Quand, dans l’ancienne cour de l’école communale, Anne, Laure, Marie, Marie-Alice and Co s’amusent, telles des écolières à copier/coller sur des affiches dates et nom du village, c’est que les Musicales de l’Agly, tout en annonçant l’été, se rapprochent à pas de géant (7 au 10 juillet)

Jeudi 9 juin
Le plaisir de se rendre aux réunions de la Commission Technique est du même acabit que celui de franchir un jour de communion la porte d’une pâtisserie pour y acheter un millefeuille géant. Pour tout dire, la mayonnaise a tellement bien pris entre Cassagnols, Lansaquois, Planézols, Rasiguérois que ce n’est plus de la mayonnaise mais pur aïoli de derrière les fagots.

Mardi 7 juin
Sous le lavoir, à la pompe Planézole qui ne distribue ni essence ni gasoil mais juste de l’eau, il y a parfois, embouteillage de tracteurs car le branle-bas de combat est dorénavant déclaré. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, vu la météo encore annoncée ces prochains jours, les viticulteurs pratiquent le risque 0 et pulvérisent à tour de bras, une végétation qui ne demande qu’à être protégée du mildiou, champignon Ô combien agaçant quand les conditions lui sont propices.

Dimanche 5 juin
Les orages se succèdent en ce début juin et si le mois de mai s’est passé au balcon, le mois de juin se passe sous le parapluie. Quand la moitié du pays est rationnée côté flotte, on ne va pas faire la fine bouche et on prend l’eau tombée du ciel comme un cadeau. Mais les vignerons dorment d’un œil et de l’autre, comptent les taches de mildiou susceptibles de leur couper le sommeil.

Jeudi 2 juin
Prenant une semaine de congé sans solde (le PDG du site est économe), notre secrétaire est allée ‘’roundinéger’’ en Angleterre pour regarder des écureuils (il y en a plein la Pachère), pour photographier Big Ben (devant sa porte, il y a mieux avec le clocher datant de 1913), regarder la Tamise (qui fait petit ‘’rec’’ à côté de l’Agly), un hôtel de ville qui semble avoir pris la tramontane de plein fouet, sans compter s’asseoir deux fois dans l’avion en sachant toujours quand il décolle mais jamais s’il va atterrir. En pesant le pour et le contre, les pays, c’est plus joli en carte postale.