Septembre

 

Vendredi 30 septembre
Par les temps qui courent, où, bien qu’abonné à la CUMA, il est plus difficile de dénicher une machine à vendanger qu’un lapin de garenne (c’est tout dire, surtout si midi sonne devant la porte avant de sonner chez le voisin), il est bien agréable de tomber sur des copains au chômage technique pour cause de programmation ‘’vendangistique’’ et qui, tout sourire, vous rentrent le raisin en même temps qu’ils vous sortent une épine du pied. 

Jeudi 29 septembre 
Jazzzèbre
revient à Planèzes avec Kif-Kif
le dimanche 2 octobre à 21 heures
à la salle Loubet de Sceaury

C'est l'occasion de retrouver l'équipe de Triangle et de fêter la fin des vendanges…

 

Mardi 27 septembre
Le dimanche, loin de l’école, loin des vendanges, les enfants remuent ciel et terre sur les Pachères pour se bichonner aux petits oignons une piste cyclable tout terrain ou plutôt un champ de bosses. Pelles, râteaux, bigos, scies, ils ne lésinent pas sur le matériel et à les voir gratter comme des malades, à aligner creux et bosses comme une colonie de chameaux, on se dit que même le circuit de Corbères, à côté, c’est de la ‘’gnognotte’’.

Samedi 24 septembre
Qui dit belle récolte dit forcément embouteillage à la Cave en période de macération. Et ces derniers temps, la file des tracteurs s’étire des quais jusqu’au panneau Planèzes côté Rasiguères. Les vignerons de Trémoine prennent patience et certains, même, mangent sur place. Cela ne durera pas ad vitam aeternam et, d’une certaine façon, c’est bon signe.

Mercredi 21 septembre
Quand, par une fin d’après-midi de dimanche de vendanges, vous tombez nez à nez sur une invitation ‘’apéritif-dînatoire’’ composé notamment de champagne et d’huitres, en tant que vigneron, il vaut mieux privilégier le premier en faisant l’impasse sur les secondes afin d’éviter tout problème digestif en cette période cruciale de rentrée de vendanges. Un grand merci pour l’invitation à Soren et Dickie.

Lundi 19 septembre
A chaque mi-septembre, elle est de retour dans le secteur, la Pellenc, s’en donnant à cœur joie pour rentrer la récolte de tous ceux qui ont adhéré à la Cuma. Elle va et vient, insensible à la chaleur, à la beauté de la récolte sur pied, se contentant, sans prendre de gant et sans sourire, de vendanger le plus rapidement possible. En 24 heures, grosso-modo, elle cueille plus de raisins à elle toute seule qu’une pauvre petite ‘’colle’’ de vendangeurs, suant sang et eau tout au long de la semaine. Mais, y gagne-t-on vraiment au change ?

Vendredi 16 septembre
Quand le soleil se couche au-delà du village de nos amis Rasiguérois, se retrouver entre vignerons à la pompe à eau près de notre chère Agly, à nettoyer tranquillement le ‘’matos’’, après avoir fait le plein de canicule au milieu de nos ceps, est la plus belle des récompenses car, à ce moment là, ces derniers savent qu’un jour de cueillette de plus est derrière eux.

Mercredi 14 septembre
A mille lieux des sécateurs, seaux, bennes et hottes, la forge de notre Alex national ressemble à une ruche en ébullition tellement elle ‘’brounzine’’. Au four et au moulin, ponçant, soudant, suant et compagnie, il vient de terminer une merveille de portail qui, vu les motifs, devrait prochainement atterrir chez des vignerons.

Lundi 12 septembre
Loin des tracas de la rentrée des vendanges, monsieur et madame Arnold, en compagnie de leurs amis, s’adonnent au sport méditerranéen le plus populaire et sympathique : la pétanque. Alors, il n’est pas rare quand le soleil décline sur le Castellas Rasiguérois, de les voir tranquillement ‘‘pétanquer’’ à la fraîche, au terrain de foot, et macarelle, ils sont vraiment à envier.

Dimanche 11 septembre
Les réunions bihebdomadaires qui se suivent ces temps-ci à la Cave sont un vrai régal. Une fois le dernier voyage dégringolé dans les quais, notre Président Louis, tout sourire et tout heureux, se retrouve au milieu de ses collègues et amis pour débattre du plan vendanges à venir et en sensés et raisonnables que sont ces derniers, tout va toujours pour le mieux dans la meilleure Cave du monde.

Samedi 10 septembre
Côté Babille, les Tarmac et Picatxu, de race comtoise, se régalent de se la couler douce pendant que les petits copains tirent charrettes et charrues. Au menu journalier, petite galopade le matin et le soir, toujours à la fraiche avec, au milieu, sieste et bon broutage. Les patrons sont des plus sympas, alors, pour eux, pourvu que ça dure !

Jeudi 8 septembre
Les quais sont ouverts depuis une semaine déjà mais, macarelle, à bricoler par ci et grignoter par là, c’est à se demander si les vendanges ont vraiment commencé. Un gros tiers du muscat sec et doux, un moyen tiers de mélange et un petit tiers de macabeo, en grand, pas grand-chose à se mettre sous la dent et on vendange, désormais, à la carte ! Comble de l’histoire : même Georges pense qu’on cueille trop tôt. Les équipes vont bégayer encore quelques journées avant de prendre le bon rythme mais une chose est ^sure, viendra un jour le temps des dégustations et de la satisfaction du travail bien fait.
PS : Le village Planézol a retrouvé, avec grand plaisir, Magalie, occupée à cueillir entre papa Georges et frangin Yannick.

Mardi 6 septembre
Comme Olga, il y en a qui naissent en septembre, quand le terme sent bon le raisin frais, alors les idées de cadeau sont plus faciles à trouver : en guise de cadeau, un Château Planèzes dans une flûte de champagne, de belles souches de carignans et macabeos chargés comme des bourricots, sont mieux qu’une boucle d’oreille ou un bracelet. C’est pas cher, c’est facile à trouver, surtout cette année et en plus, en fille de la terre qu’elle est, elle apprécie !

Dimanche 4 septembre
Elle s’en va, Nathalie !
Pendant de longues années, sourire aux lèvres, elle a ‘’roundinégé’’ notre sympathique factrice Nathalie, dans nos ruelles et impasses de ce haut Fenouillèdes, distribuant en plus du courrier, des mots gentils à tout le monde. Elle laissera un grand vide et manquera certainement beaucoup aux plus âgés de nos Anciens qui, recroquevillés tant bien que mal près de leur cheminée, guettaient chaque jour sa venue à travers les carreaux de leurs fenêtres, comme d’autres guettent un lever de soleil. Elle se rapproche de son doux foyer et n’aura plus à passer et repasser le col de la Bataille à chaque tournée. Et, si c’est tant mieux pour elle, c’est tant pis pour nous. Elle était dans la lignée de son prédécesseur Marcel, aimable, dévouée, attentive et compétente. Souhaitons-lui de continuer tranquillement son petit bonhomme de chemin, là-bas, plus près du Canigou et pourquoi pas à la revoyure !
En tout cas, un grand MERCI à elle pour toutes ces années passées.

Vendredi 2 septembre
Le temps est à la vendange mais viendra, le moment venu, celui, espérons-le, des flocons de neige. Pierre, qui n’est pas né de la dernière pluie, le sait aussi bien que nous tous et prudent, s’y prend à l’avance pour stocker tranquillement dans sa cave, tout le bois nécessaire pour passer l’hiver le plus au chaud possible.