Novembre

 

Mercredi 28 novembre
Au revoir Christian
Dernièrement, le décès brutal de Christian Maquet a replongé dans la tristesse un village déjà bien éprouvé cette année par les disparitions de Cécilia, Fernand, Francis, Jean, Jeanne, José et Sophie.
En 1992, sa vie professionnelle entièrement dédiée à la SNCF derrière lui (Clamecy – Strasbourg – Paris – Corbigny – Châtillon/sur/Seine – Caen), Christian, revient ‘’al país’’ où reposent ses parents, et en compagnie de son épouse Annie, se fondent sans le moindre souci dans le paysage Planézol.
Serviable et souriant, savourant une retraite amplement méritée au beau milieu d’un jardin fleuri en toutes saisons rue de l’Aire, Christian entre, le plus naturellement du monde au printemps 2001, au Conseil Municipal en tant que premier adjoint.
L’été de la même année, il perd Annie, compagne et complice de toute une vie.
Au gré du temps qui passe, avec son sourire franc et son franc-parler, ses yeux pétillants et sa voix posée, il montre beaucoup de cœur à être toujours présent au moindre ennui, rendant bien souvent, par sa seule présence, les choses plus faciles et par là même, sans le vouloir, s’attire l’unanimité Planézole.
Aujourd’hui, rue de l’Aire, une maison s’est fermée et un jardin est en train de se faner.
Un compagnon, un père, un tonton, un frère ou un ami vient de s’en aller et ne reste déjà plus que le souvenir.
Puisse ce dernier atténuer la peine dans tous les cœurs.
Parce que ne s’envole pas du jour au lendemain plus d’une décennie de dévouement et de bienfaits, l’ombre de Christian, invisible et légère, est là et bien là, discrète dans nos ruelles.
Un gros gros gros bisou à Rose-Marie, sa compagne, Claire, Sylvie et Jackie, ses enfants, ses sœurs, Geneviève et Pierrette et tous ses proches.


Lundi 26 novembre
En ce week-end de fin novembre, à l’occasion du marché de Noël Solérien (espace Martin Vivès), elle était là, fidèle au poste, notre Planézole Margarete (Blé Autrement), exposant à la ronde, barrettes, boucles d’oreilles, porte-bonheurs, colliers-tortillons et colliers tout court, le tout, dans la forme traditionnelle et paille naturelle de sa Suisse de toujours, et, macarelle, pour être beau, son stand, il était beau et le week-end prochain, à l’occasion du 1er marché de Noël Estagellois, il vaudra à lui tout seul le déplacement.
P.S. Bisou à Sid !

Vendredi 23 novembre
Quand une poignée de jours seulement après le passage de la mini-pelle, un ruisseau asséché se transforme en petite rivière sans causer le moindre dégât aux alentours, un gros bisou et un grand merci sont offerts d’office à Mathieu pour avoir curé, tout en finesse, souplesse et doigté, un ruisseau qui en avait bien besoin.

Merdi 20 novembre
Il est bien agréable et rassurant, dans cette belle région où nous vivons, où pêle-mêle et à tire-larigot, cohabitent murettes et ruisseaux de pouvoir compter sur l’aide d’une mini-pelle pour déblayer, l’affaire de trois clins d’œil, tout ce qui s’est ‘’asboudragué’’ au fil du temps sous les orages. Le Rasiguérois Mathieu, vigneron de Trémoine de surcroit, est là, le cas échéant, pour vous sortir une épine du pied avec, en prime, l’arrachage des fruitiers qui ont fait leur temps.

Samedi 17 novembre
Sur la Condomine Rasiguéroise, à observer du coin de l’œil Olga et Gilles s’affairer tels des fourmis autour de la scie à bande, il ne fait aucun doute que le froid va s’installer durablement…à moins que ce ne soit pour faire griller des tonnes de châtaignes.

Jeudi 15 novembre
En ce milieu d’automne, Francis s’en est allé. Discret, aimable, souriant, il était de ceux que l’on souhaite sans hésiter comme voisin. Depuis quelques années, il vivait son petit bonhomme de chemin Planézol sans jamais faire la moindre vaguelette. Aujourd’hui, c’est un brave gars de plus qui s’en va, un gars qui méritait sûrement d’être mieux connu et qui laisse, dans le bas du village, un grand vide.

Lundi 12 novembre
Il y a peu, il y avait de l’agitation dans l’air autour de notre pont Planézol, et le barbecue ‘’astouffé’’ par les mattes, tel un champignon, a refait surface, le ‘’milieu de l’île’’ a été ratiboisé mais, macarelle, il faudrait au moins aller jusqu’à la st glinglin pour nettoyer de même tout le lit de l’Agly.

Dimanche 11 novembre
Un 11/11, jour d’armistice, un monument aux morts, fleuri et drapé aux couleurs tricolores en mémoire de millions de malchanceux, est la moindre des choses pour celles et ceux qui ont souffert, qui souffrent encore et qui se souviennent.

Samedi 10 novembre
Comme les ciseaux à tailler, les tronçonneuses rendent d’autant plus service qu’elles sont bien affûtées. Alors, après la journée, le Jean-Louis, pépère et patient, aiguise chaque dent de ses chaines pour, le moment une fois venu, ne pas avoir le moindre souci.
PS : Un gros bisou à Jonathan qui, voilà ‘’fa temps’’ voyait le jour à Notre Dame d’Espérance… pendant que la France de Platini, à Rotterdam, se payait le luxe de battre la Hollande 2 à 1.

Jeudi 8 novembre
En ce début novembre où les feuilles ont du mal à s’en aller, les vignerons, en douceur, se remettent à tailler en choisissant les vignes les plus ‘’plumées’’ mais, faut pas rêver : les anciens ne commençaient jamais la taille avant la foire de la St Martin (11/11) préférant à la rigueur déraciner ou s’occuper de leur jardin, en attendant que tramontane et gelées ne fassent place nette.

Mercredi 7 novembre 
Concert exceptionnel le samedi 10 novembre à 21H, salle loubet de Sceaury, à planèzes, 5€

                                        MAAYAN
 De l'Andalousie à l'Orient: Le chant des femmes séfarades.

 NaÏma Chemoul au chant, Bonaventure AKOTO aux percussions et Sammir Hammouch au Qanoun.

www.maayan.eu

ET toujours: "la meilleure buvette des Fenouillèdes

 

Lundi 5 novembre
Suite logique de la bonne pluie dernièrement tombée, certaines grilles ou buses se retrouvent bouchées jusqu’aux oreilles et il n’y a plus qu’à s’armer de patience et surtout de bons outils pour tout ‘’redestaper’’.

Samedi 3 novembre
Quelque soit leur couleur, les chrysanthèmes, à chaque fois en pareille période, rapprochent par la pensée ceux qui vivent ‘’en bas’’ de ceux qui vivent ‘’en haut’’.

Vendredi 2 novembre
Les Huilletti, bien souvent à cette époque-ci, profitent de leurs vacances et de la beauté légendaire de l’automne Planézole pour refaire le plein de ‘’souquets’’ à papa/maman. Alors, avec une ‘’picasse’’ qui ne sert plus depuis longtemps, ‘’rouzillade’’ et affutée comme le dos d’un bourricot, Claude use d’huile de coude pendant que Simone fait passer les ‘’rabasses’’.

Jeudi 1er novembre
Après les 100 mm tombés il y a peu, 50 sont en train de se rajouter dans la musette. Par les temps qui courent où la ‘’sécade’’ menait bon train, on se croirait pour un peu presque à l’avance sur les pluies d’hiver. Pourvu que ça dure !!!