Lundi 29 Février
En même temps que la pluie, la marinade d’Espira de l’Agly nous amène la nouvelle de la venue au monde en ce 23 février du petitou à Bertrand Nathalie.
Prénommé Lucas, le gaillard (3,530 kg, 49 cm) se porte à merveille de même que sa maman. Attendu comme le Messie par ses grands-parents Dominique et Jean, il se régale à coups de risettes de les faire déjà ‘’gagatéger’’.
Souhaitons-lui une belle vie tranquille toute de bonheur et affection contenue auprès de sa maman et de tous les siens et en ces jours d’heureux évènement, nos pensées se tournent également vers son oncle Philippe, ses cousins et cousines et son arrière-grand-père Lucien Vitaler.

Samedi 27 Février
Pour cause de bouche d’égout bouchée en amont de la station d’épuration, la SOUCAS est venue pomper à tire-larigot sable, cailloux et Cie et, si à y être, elle a fini de faire le plein de la citerne avec une bonne partie du décanteur digesteur, (enlevant au passage une drôle d’épine du pied d’Hervé), la présence de caillasse à fort diamètre dans le réseau, laisse présager une possible rupture de ce dernier, rupture qu’il ne sera pas aisé de dénicher.

Jeudi 25 Février
Les panneaux estampillés ‘’Planèzes’’, situés à l’Est et à l’Ouest du village, vont être incessamment sous peu remplacés par des tous neufs et par l’entreprise Signalisation Grand Sud, qui s’active ces jours-ci à mettre en place son système de fixation. Souhaitons juste pouvoir récupérer nos vieux panneaux, plutôt que de les voir filer à la déchetterie.

Mardi 23 Février
Rue du Château, les Walden en toute confiance, ont fait appel au savoir-faire de Fabien, pour bâtir dans leur cour intérieure, une pièce supplémentaire susceptible d’accueillir, une fois l’été venu, leurs amis et leurs enfants. Et le Fabien, qui loin s’en faut, n’est pas un abonné des manches de pioches, a préféré louer une mini pelle pour la mise en place des fondations, plutôt que de prendre le risque de se retrouver avec des ampoules toutes fraiches dans chaque main.

Dimanche 21 Février
Le petit platane de la Révolution, depuis le temps, est devenu grand, grand au point de soulever par endroit le béton de la ‘’place rouge’’. Pour essayer de régler un problème qui ne fera que s’accentuer avec le temps, une méthode consiste à supprimer les racines superficielles qui agissent tel un levier, d’où la présence sur notre chère place, d’une pelle mécanique et disqueuse en attendant, si besoin est, la venue du marteau piqueur.

Jeudi 18 Février
Quand une chasse refoule ou qu’une mise à l’égout est bouchée, les Planézols sans attendre, se tournent vers Hervé qui, même si ce n’est pas parfois gagné d’avance, solutionne toujours le problème posé.

Lundi 15 Février
Canigou enneigé en fond d’écran, Jean-Pierre qui dernièrement taillait sous le Roc, se régale d’aller-venir coté Fontasses, en ‘’asboudraguant’’ au passage au broyeur, les sarments sagement alignés au milieu des rangées.

Vendredi 12 Février
A la mémoire de Sandrine.

A la veille de la Chandeleur, elle est partie Sandrine, soulagée sans doute de ne plus avoir à souffrir, de ne plus avoir à lutter bec et ongles contre cette maladie, qui depuis plus de trois ans déjà, s’est insidieusement invitée dans sa vie de tous les jours.
Native de Lagny-sur Marne (77), où elle voit le jour au printemps 66, elle tombera toute ‘’pitchounette’’ dans la ‘’marmite magique musicale’’, et n’en ressortira plus.
Le livre de sa vie, au fil des épreuves que tout être humain se doit de traverser, la conduira de la Dordogne (24) à Bordeaux (33), et de Paris (75) jusqu’à chez nous. (1998)
Avec en poche, un CV musical long comme un ‘’jour sans pain’’, elle se régalera, tant que le Bon Dieu lui prêtera vie, de distribuer quotidiennement ‘’à la ronde’’, cette passion profondément ancrée en elle, et qui depuis ses premiers pas d’enfant, agissait d’une certaine façon déjà, comme le meilleur des antidotes.
Sur fond d’amandiers et mimosas fleuris, Sandrine quitte le paysage Planézol, emmenant avec elle, son beau sourire et sa longue chevelure, promenés mainte fois par monts et par vaux, et par tous temps.
Aujourd’hui, son piano, son fidèle piano se retrouve orphelin, et avec lui pleurent ses élèves du Conservatoire et tant d’autres, à qui elle a laissé en héritage, l’essence même de sa vie.
A la lisière de ses 50 ans, Sandrine s’en va beaucoup trop tôt, et nous nous joignons à la douleur et au chagrin de son compagnon Bruno (véritable oasis des temps difficiles), de ses amis, de ses proches et de sa famille.
Désormais, où qu’elle soit, elle est en Paix, et son cœur reconnaissant, remercie infiniment cette douce et précieuse chaleur humaine, relayée sans cesse à son chevet en ses derniers instants de vie.


Mercredi 10 Février
En cette première partie de Février, où la saison de taille est bien avancée, Pierre profite d’un moment de tranquillité, pour labourer soigneusement la Tourredeille que son frère Jo, tout aussi soigneusement, vient de finir de tailler.

Lundi 8 Février
Roger Bédos n’est plus.
Né de parents Rasiguérois –Planézol en 1934, Roger, à l’âge de 81 ans, vient de nous quitter, plongeant ainsi dans la tristesse nos deux villages voisins et amis.
Après celle d’Ernest, celle d’Emile il y a peu, la voix de Roger teintée de rocaille s’est éteinte également. Une voix posée, sincère, réfléchie, une voix écoutée, une voix dont la disparition aujourd’hui, ne fait que rétrécir davantage le Patrimoine Humain Rasiguérois.
En 1957, tout jeune homme alors, il prend le Bon Dieu comme Témoin et devant lui, lie sa destinée à sa chère Nicole qui lui donnera garçon et fille (Bruno et Brigitte).
Sa vie active, à l’image de celle de Papa Marius, faite de travail, respect d’Autrui et don de soi, oscillera toujours entre ses vignes et sa Centrale Agricole, même si son cœur restera sincèrement et solidement attaché à sa Terre natale.
Fidèle à ce village qui l’a vu naitre, lui, l’enfant du Pays, avec chevillées au corps humilité et honnêteté, sera de longues années durant coté Mairie, conseiller municipal puis adjoint, et coté Coopérative, administrateur puis vice-président, distribuant en chaque occasion un savant mélange de sagesse et réflexion toutes dédiées au service du collectif.
Si, au hasard du calendrier ‘’vigneronnesque’’, il n’était pas rare de l’apercevoir sur son tracteur, tout occupé à soufrer, sulfater ou labourer, le mois de Septembre synonyme de vendanges, le voyait à tout coup ‘’poser ses congés’’ (même une fois retraité) pour se régaler de ramener aux quais, par pleines bennes et pleins sourires, le millésime Familial.
Route de Montner, les Etablissements Bédos sont fermés depuis longtemps déjà, mais nombreux sont les vignerons gardant intact le souvenir d’un lieu chaleureux, où il faisait bon sous son sourire paternel et protecteur, s’approvisionner en toute quiétude.
A l’image de son compère Emile, Roger, noces de Diamant en ligne de mire, s’en va, abandonnant à regrets sans doute, son village, ses vignes et sa vie.
En ces jours de tristesse et de deuil, nos chaleureuses pensées se tournent vers ‘’sa’’ Nicole, fidèle compagne et confidente de toute une vie, vers ses enfants et petits-enfants, ainsi que vers ses nombreux parents et Amis qui sont dans la peine aujourd’hui.

Hommage de Monique à son cousin Roger

Il y a des moments comme cet après-midi où chacun écoute son cœur, où chacun parle à son cœur, confondus par l’émotion, le chagrin, les sentiments, une résonnance profonde, l’écho d’une vie, celle qui laisse derrière elle un lourd héritage, héritage d’amour, de partage, de générosité, de services, jamais d’indifférence, façonné sans aucun doute par l’éducation familiale, par l’amour du travail, la relation humaine envers son personnel, ses clients…on solutionnait tout ou presque tout, par la réflexion d’abord et surtout par l’action. Pour tant de volonté, pour tant de bonté, il fallait une autre richesse…c’est l’amour partagé avec tous les siens…une famille, Nicole gardienne de ce bonheur, mais ce cœur s’emballe et c’est la médecine qui prend le relais…bien des moments critiques, mais toujours espoir et confiance. Aujourd’hui, c’est la séparation, Roger a été appelé pour prendre place au royaume des élus. Par la prière, et chacun selon son crédo, donnera sens à sa présence au jardin où il s’en va.


Samedi 6 Février
En ce jour anniversaire, un gros gros bisou à l’enfant du village qui fête en famille ses 70 ans du côté du Val-d’Oise (Viarmes 95). Bien belle journée à toi Francis, et à la revoyure, surement cet été, du côté de chez nous.
Ps : Le bonjour à Georges.

Jeudi 4 Février
La belle bâtisse de Feu Mme Henric, grignotée par le temps et les termites, est en train de faire peau neuve. Désormais propriété de Lisa et Richard, la phase 1 de la démolition est en cours et il ne restera bientôt plus aucune trace de ‘’civilisation passée’’ intra-muros. Mais faisons confiance aux nouveaux Planézols pour rénover de belle façon ce coin du haut du village, où planera toujours pour nombre d’entre nous, l’ombre Amicale de notre cher et irremplaçable Sylvio.

Mardi 2 Février
La traditionnelle tournée de l’almanach, en chaque début d’année, est un plaisir qui se déguste tel un bon Rosé Trémoine bien frais. Et c’est aussi l’occasion de remercier chaleureusement nos innombrables factrices et facteurs qui arpentent, 12 mois par an, notre France en tous sens, pour nous délivrer en temps voulu notre précieux courrier.
Bises à Cathy.