Jeudi 30 septembre
Jeune retraité, le Jo se régale, soit en doublette formée avec son frère Pierre, soit en solo, de faire quelques comportes par ci par là, manière de voir ses mini vendanges avancer, et le plus gros de la cueillette étant assuré par la machine à vendanger, il prend son temps et son pied pour mener aux quais ses petites parcelles, sans oublier ensuite de tout nettoyer.

Mercredi 28 septembre
Monique et Patrice en cette période de vendanges, peuvent facilement s’appuyer sur l’entraide paysanne pour, le moment venu, expédier à bon port, le contenu de leurs comportes Alibert.

Lundi 26 septembre
Du sommet du clocher, les 4 points cardinaux planézols, avec vue imprenable sur l’infini, sont un vrai régal pour les yeux, mais attention à la vieille échelle datant d’avant Léon Blum et dont les barreaux, plus ou moins en fin de vie, ne demandent qu’à ‘’s’asboudraguer’’.

Samedi 24 septembre
Quasi quotidiennement, si le temps le permet et ce, manière de se dégourdir les jambes, les vénérables rasiguéroises Antoinette et Claudine, l’aube à peine venue, se rendent à Planèzes par la D9. Avec immanquablement sur le retour, une petite pause sur le parapet surplombant le pont, elles reprennent leur chemin d’un pas tranquille tout en devisant gaiement sur les jours d’hier et d’aujourd’hui.

Jeudi 22 septembre
Régulièrement en septembre, il revient Rupert, respirer l’air du pays et le parfum des vendanges, de l’automne et de l’été indien. Il aime bien ‘’roundinéger’’ aux heures fraiches, à travers vignes et garrigues, se réservant les heures de canicule pour bouquiner pépère au soleil, à l’abri du vent, au coin de l’église. Et puis, les bonnes choses ayant toutes une fin, il s’en va, remettant la clef sous la porte jusqu’à Noël prochain.

Mardi 20 septembre
Le toit de feue Madame Henric, qui pare le mauvais temps depuis belle lurette, est en train de faire peau neuve, comme d’ailleurs tout le reste de la bâtisse. Sous la houlette de Lisa, Damien et Richard, les tuiles rongées par les siècles et qui ont fait leur temps, vont être remplacées illico presto par des toutes neuves.
Et ce n’est pas sans une once de nostalgie que l’on regarde cette vieille maison planézole chargée d’histoire changer de peau.

Dimanche 18 septembre
Une jauge déficiente, un pneu crevé ou dégonflé, besoin d’un bon étau pour dévisser un pas de vis coriace, besoin d’un outil de derrière les fagots ou besoin tout simplement d’un bon conseil, notre mécano moto Jean-Mi est toujours là pour sortir une belle épine du pied à quiconque se trouve dans l’embarras, et qui plus est, juste pour le plaisir de rendre service.

Vendredi 16 septembre
Tous les trois jours, ils sont là les vignerons, réunis dans leur salle préférée, se régalant d’écouter attentivement leur état-major faire le point sur la récolte rentrée et sur celle à venir.
Et, pour un peu, si ce n’était ce léger stress incontournable qui accompagne les vendanges, ils s’y retrouveraient toute l’année.


Mercredi 14 septembre
Le Dedeus, Touril dans l’âme, exilé depuis près de vingt ans au Canada, et Le Walden, Planézol de longue date, ne manquent jamais de venir ‘’roundinéger’’ au Gourd d’en Coq à la première occasion.
Aussi, lorsqu’ un heureux hasard les réunit sur les bords de l’Agly, les souvenirs de jeunesse refont surface et tout se termine autour d’un bon verre de vin de terroir.
Ps : Bisous au Narbonnais Patrice.

Lundi 12 septembre
Génération après génération, imperturbable, le bus du ramassage scolaire fait sa tournée. Samantha, qui voilà peu, cartable sur le dos, prenait le chemin de l’école avec le trio infernal Léo, Pierre et Simon, doit se dire aujourd’hui, en accompagnant sa sœur Eva à l’abri bus, tout en serrant tendrement sa petite Mathilde dans ses bras, que le temps passe décidément très vite.

Samedi 10 septembre
Devenues incontournables depuis une bonne décennie pour une majorité de vignerons, les machines à vendanger fin août, sortent de la remise manière de passer à la douche et vérifier que tout baigne dans l’huile.
C’est le cas de celle de Louis et Michel qui, nettoyée sous toutes les coutures, est fin prête pour le millésime 2016, et tant pis si, trempée telle une soupe, toute une sympathique famille de ‘’ratignols’’ (du dernier-né à l’arrière-grand-mère) a dû déménager fissa-fissa, sans prendre le temps de ‘’s’enrousséguer’’ leurs brins de paille et leur bric-à-brac.

Jeudi 8 septembre
La silhouette et le vélo de Thierry, sillonnant à tire-larigot notre beau Fenouillèdes une grande partie du mois d’août, ont disparu de l’horizon depuis une petite quinzaine, pour cause de reprise du boulot.
Trois semaines durant, il s’est régalé le bougre, l’aurore à peine venue, de ‘’roundinéger’’ sur Lansac, Caramany, Cassagnes et compagnie, appréciant au passage les paysages, et respirant à pleins poumons, l’air de notre cher Roussillon.
Bonne rentrée à toi cycliste, et vivement Noël, de te voir à nouveau vadrouiller sur ton vélo.

Mardi 6 septembre
Des vignerons heureux de retrouver les quais, un directeur tout content de les accueillir, un Laurent plus que jamais serein à ‘’ l’aspirateur’’, pas de doute possible, le millésime 2016 a déjà débuté.
PS : Un bisou de derrière les fagots à Olga la Rasiguéroise, en ce jour anniversaire.

Lundi 5 septembre
De mémoire planézole, c’est bien la première fois que le village est réapprovisionné en eau potable.
De l’eau de Saint-Paul, par citerne de 70 hectos, vidée dans un puits pâtissant la sécade et tout heureux de resservir.
Trois voyages ont été nécessaires pour remettre à flots le château d’eau. En bons citoyens, les Planézols, après avoir pris connaissance du problème, ont serré la ceinture, et depuis quelques jours, il rentre au château plus d’eau qu’il n’en sort, ce qui devrait régler l’histoire en attendant les pluies d’automne.

Dimanche 4 septembre
En début de semaine, à la salle Rasiguéroise du temps libre, les vignerons de Trémoine ‘’réunionnaient’’ avec leur direction (Jean-Michel, Laurent, Pierre, Thierry), pour se faire, ni plus ni moins, une idée plus précise de l’ouverture des quais.
Comme d’habitude, le président dans son discours, rappelait les règles élémentaires et essentielles du bon coopérateur ; Laurent ensuite, en bon professeur, distribuait les feuilles de ‘’devoir’’ à ses ‘’élèves’’ qui, après avoir pris note de l’affectation de leurs parcelles, se retrouveront demain lundi pour la rentrée.

Samedi 3 septembre
Sortant de sa longue léthargie, Ostinata, courant août, se produisait pour la première fois dans l’église de Catllar, devant un nombreux public. Des chants Corses, Gallois, Géorgiens, Italiens, Portugais, et même en langage imaginaire ont séduit un public qui, du coup, a eu droit à un peu de rabiot. Et puis, la soirée s’est poursuivie au restaurant du coin, au milieu de rires et de chansons.

Vendredi 2 septembre
Même si les rares parties de pétanque estivales d’aujourd’hui ne peuvent avoir cette douce et inégalable saveur de celles ‘’d’antan’’ où Dédé, Jeannot, Peps, Sylvio……, magiciens de la tchatche et de la Commedia Del Arte, vous envoyaient à chaque partie disputée dans une autre galaxie, il est bien agréable de se retrouver à la fraiche, l’espace d’un soir ou deux ou même trois, pour savourer le temps qui passe et se régaler entre amis.

Jeudi 1 septembre
Sous le Cellier Trémoine, régulièrement, les Vignerons Catalans, avec le sourire, viennent remettre à jour le stock de fontaines et de bouteilles.
Question fontaines, 8 heures durant, elles défilent sur le tapis roulant, pareilles à des chenilles processionnaires, pour se retrouver en bout de chaine, scotchées, estampillées et ‘’palettées’’ par cartons de 140, pour un volume avoisinant les 150 hectos.
Ne reste plus ensuite au manitou de Trémoine qu’à les remiser à l’abri avec beaucoup de soins.