Jeudi 30 novembre
En cette veille de décembre et avec Noël en ligne de mire, Margarete ressort les décorations de fin d’année afin d’illuminer, entre autres, la mairie, l’entrée du village et notre cher monument aux morts.
Mardi 28 novembre
Sans cesse par monts et par vaux aux quatre coins de France et de Navarre, le grand Gillou, délaissant ‘’cinq minutes’’ et salons des vins et marchés de Noël, se régale en ce jour d’anniversaire de ‘’s’aquater’’ tranquillement sur ses syrahs du Garouilla.
Dimanche 26 novembre
Une fois les bords de route rabotés, les ponts et chaussées ont mis les bouchées doubles et désormais s’étale, côté Latour, une D9 flambant neuve sur laquelle les automobilistes seraient bien inspirés de ne pas forcer sur le champignon.
Vendredi 24 novembre
Côté Garouilla et côté soleil, sur un Pla de plus en plus désertique où disparait à petit feu, au fil du temps, toute une belle histoire de vignerons, les Jourda père et fils ‘’taillent le sarment’’.
Et lorsqu’un jeune retraité de passage glisse dans la conversation que dorénavant, le matin, au lieu de sortir ‘’le Pellenc’’ il sort la guitare près de la cheminée, Georges, du haut de ses 55 saisons de taille consécutives répond tout étonné : ‘’Et bé, moi, je m’ennuierais.’’
Mercredi 22 novembre
Une départementale toute mouchetée de blanc en son milieu et reliant le village au pont de Latour laissait éventuellement envisager un futur traçage de lignes continues et discontinues.
Mais mieux que cela, les automobilistes du coin auront droit, incessamment sous peu, à un tronçon de route goudronnée de neuf après un léger rabotage de tout ce qui ‘’laisse à désirer’’.
Lundi 20 novembre
Géographiquement ‘’hors des clous planézols’’, malgré de flambants ‘’Planézes-Planesas’’ placés il y a peu à la porte de son Pujol, le John, sur son terrain de pétanque, a rapatrié et redonné une seconde jeunesse à une vieille ‘’enseigne’’ sortie tout droit de l’oubli afin de ne pas se sentir symboliquement exclu.
Samedi18 novembre
Notre plombier-électricien Fabien, ce n’est un secret pour personne, se régale d’aller ‘’roundinéger’’ à la première occasion sur le Pic du Madrès culminant à 2469 mètres.
Et ce petit pic lui tient tellement à cœur, qu’il s’est débrouillé pour habiter une maisonnette avec vue imprenable sur la montagnette.
Et comme d’autres allument leur télé de bon matin en prenant le café, lui, il ouvre sa fenêtre côté Castéllas.
Jeudi 16 novembre
Jonglant avec les accalmies de Dame Tramontane, les frères Jimenez (Jo et Pierre), qui ne sont pas nés de la dernière ramade, savourent une belle matinée ensoleillée pour avancer leur taille muscat sur le Peyrelis, tout en discutant de ci et de ça avec des amis venant leur rendre visite.
Mardi 14 novembre
Le vieux mimosa, enraciné depuis des lustres à la porte des poules de Patrice, vieux mimosa ‘’termité’’ jusqu’à la moelle par les épreuves du temps, penchait sérieusement du côté de notre chère D9. Alors, avant qu’il ne ‘’s’asboudrague’’ sans crier gare au milieu de la route, la sagesse et la prudence de nos employés communaux ont fait le nécessaire.
Dimanche 12 novembre
Le dépôt de pain où Michelle, Marité et Sandrine se sont relayées des années durant, change de look aujourd’hui. Après une petite ‘’remodification’’ des lieux, Jean-Marc s’occupe désormais de ses ‘’petits bébés’’ (70 futs au bas mot de 250 litres), soigneusement alignés et ‘’étiquetés’’ et qui vont se la couler douce un bon moment avant de pouvoir prétendre à l’appellation ‘’Barral’’.
Samedi 11 novembre
En ce jour d’Armistice, une tendre pensée pour tous nos chers parents qui se recueillaient solennellement en chaque 11 novembre devant notre monument aux morts planézol, guidés en cela par cette chaleureuse, précieuse et rocailleuse voix de Monsieur le maire Charles Malet.
Jeudi 9 novembre
Les jeunes glycines de Mr Loubet mises en place, une fois finie la Maison de Paul, prennent petit à petit de la hauteur et le moment venu, notre dévouée Margarete n’oublie jamais de leur faire une belle coupe de printemps.
Mardi 7 novembre
Une tramontane, forte et frisquette, occasionnant au passage quelques imperceptibles coupures de courant, a vu Hervé remettre en marche l’horloge du clocher et le surpresseur du château d’eau, tout en surveillant du coin de l’œil les pompes du forage et du puits... Et à y être, ‘’destaper’’ une fois encore un ‘’tout à l’égout’’.
Dimanche 5 novembre
Le pressoir de Monsieur Loubet qui, voilà dix ans déjà, prenait le chemin de l’aire pour débarrasser le plancher de la future Maison de Paul, remonte la pente pour se retrouver aux premières loges au terrain de foot afin de parer à d’éventuelles grillades. Quant à la charrette, ‘’pobrette’’, ‘’asboudraguée’’ par le temps qui passe, elle risque fort de partir en fumée.
Vendredi 3 novembre
Après avoir, dans un premier temps, initié Martine au Christmas Cake, Joanna, experte en gateaux de tradition anglaise, se régale, cette fois-ci de lui faire découvrir le Carrot Cake, un gâteau savamment dosé de carottes, de fruits secs, de beurre et de Mascarpone et qui a bien peu de chance de survivre aux gourmets, une fois le moment du dessert venu.
Mercredi 1er novembre
Si, bien souvent l’été respire à plein poumon le parfum des saucisses et sardines grillées, le 1er novembre, lui, sème à tout vent, aux quatre coins de notre cimetière, celui du souvenir à coups de chrysanthèmes et combien il est agréable, l’espace de cinq minutes, de se retrouver, par la magie de cette simple fleur, relié aux personnes qui nous manquent tant.
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