Dimanche 31 décembre
Placée entre Noël et le Premier de l’An pour les planézols ‘’expatriés’’, la soirée chapelle autour d’un petit vin chaud arrosé de friandises, est passée comme une lettre à la poste.
Diaporama photos d’un côté, crèche de l’autre et forte tramontane dehors, ce petit moment d’intimité était bien sympathique à partager.
A Noël prochain sans doute.

Vendredi 29 décembre
Dernier vestige de l’épicerie Chiffre du siècle dernier, le moulin à café du Boffi est une pure merveille.
Et rien qu’à le regarder moudre son café, on savoure à l’avance le moment béni de le déguster.

Mercredi 27 décembre
Le figuier du Boffi, aux alentours de chaque Noël, ‘’accate les oreilles’’ et se fait ratiboiser les branches pour, en fin de compte, prendre à chaque fois un peu plus de volume.
Claude et Thierry, dans la rue de l’église, s’en sont donné à cœur joie sous le regard de Dédée qui compte bien profiter de l’ombre, une fois l’été venu.

Lundi 25 décembre
En ce jour de fête qui se veut celui des enfants, des rires et de tant de belles choses, comment, à l’heure d’ouvrir les cadeaux, ne pas se sentir ‘’catimouch’’ en pensant à la tragédie de Millas et aux enfants de St-Féliu-d’Avall ?

Samedi 23 décembre
Un grand grand Merci à Margarete et Monique pour la version 2017 d’une crèche où le petit Jésus, ‘’aspatarré dans la paille’’, semble ne jamais se lasser de tendre les bras en direction de ses parents et des Rois Mages penchés sur son ‘’berceau’’.

Jeudi 21 décembre
Qu’on se le dise, la soirée à la Chapelle aura lieu le mercredi 27 décembre à partir de 20h avec notamment au programme une petite rétrospective photo de l’année accompagnée de vin chaud de derrière les fagots. Ne pas oublier d’amener une petite friandise à partager.

Mardi 19 décembre
                       Le Cellier Trémoine endeuillé.
En ce mois de décembre pour le moins perturbé, Monsieur Jean Rière, ancien œnologue-conseil de la cave coopérative (68/98), vient de nous quitter.
Précurseur et visionnaire né, il forme en 1963 son propre labo d’œnologie et l’année suivante, à la création de la structure ‘’Vignerons Catalans’’, il devient le responsable de l’ensemble des assemblages destinés au marché.
Les pieds sur terre, il prône avant tout la sécurité de l’économie et sans hésitation aucune, 5000 hl de bons produits prennent toujours le pas sur 500 de très bons.
(Une sécurité qui plus tard collera comme une seconde peau à son ‘’poulain’’ Pierre).
Pionnier dans l’âme et bien conscient que les vérités en œnologie ne se cantonnent pas dans un simple labo, il peaufine son savoir-faire en se déplaçant bien souvent dans les vignes pour être au contact et au plus près du raisin et ainsi, bien sûr, se faire une idée plus précise de la vinification à venir.
L’histoire de la macération carbonique est intimement liée à sa venue en Fenouillèdes et mieux que quiconque, doté d’un flair à toutes épreuves, il savait juste en ‘’reniflant’’ une cuve qu’il fallait la soutirer.
Avide de tests et de découvertes, il pouvait de bonne foi, en plein millésime, organiser une rentrée grenache à 11,5 et de cette même bonne foi reconnaitre le fiasco.
Dans les années 80, fréquentant à ses heures de détente le golf de Saint-Cyprien, il se lie d’amitié avec un jeune homme qui, diplôme d’œnologie en poche mais faute de travail, assure le poste de barman.
En 2017, ce même garçon entame allègrement sa quatrième décennie en tant que directeur de Trémoine.
Jean Rière avait ce petit quelque chose en plus pour ‘’dénicher l’oiseau rare’’ alors, à l’orée de sa retraite, il confiera sans la moindre hésitation ‘’les clés de la maison’’ à Jean-Michel Barcelo, son digne successeur.
En novembre 2006, sous les applaudissements des vignerons, un président visiblement ému (Louis), lui remet le ‘’Flacon de Jean’’, symbole d’une profonde reconnaissance pour son engagement longue durée au sein de la cave.
La Confrérie de Trémoine lui doit de s’être penché un jour sur ‘’l’étymologie romancée’’ de Rasiguères et encore de nos jours, le vent semble parfois porter la voix du vieil Émile lançant à la cantonade : ‘’Rasiguères, ras le bol de la guerre’’.
Aujourd’hui, souhaitons-lui d’avoir retrouvé ses deux compères des belles années (Émile le caviste et Ernest le président) et puissent-t-ils d’une façon ou d’une autre être présents en 2019 pour le centenaire de la cave Trémoine.

Dimanche 17 décembre
Aujourd’hui à la Maison de Paul à 18 h, venez savourer nombreux un nouvel apéro concert.
Triple plateau cuivré au menu :

  • No Noise No Réduction,
  • Les Bampots,
  • Kill Your Idols.

Entrée : prix libre.

Samedi 16 décembre
Seul au monde sur les Contiès en ce samedi venteux, le ‘’tracteur- broyeur’’ est de sortie pour ‘’asboudraguer’’ à tour de bras les sarments sagement alignés dans les rangées, avec il va de soi au volant, Georges, ‘’l’inoxydable’’ vigneron de tant de décennies.

Jeudi 14 décembre
                           Pluie de Pleurs sur Paris
                                   Pour Johnny.
Du Roussillon, du Limousin, d’Alsace, de Franche-Comté, de Bourgogne, du Pas de Calais …, les irréductibles amoureux de Johnny en ce samedi d’infinie tristesse, par centaines de mille s’étaient donnés rendez-vous sur les Champs-Élysées, afin de l’honorer et de le saluer une dernière fois.
Une avenue transformée, l’espace d’une journée, en scène grandiose sur laquelle, lui, l’Idole de tant de générations, laissait sereinement et silencieusement à ses fans recueillis, le soin d’entonner à l’unisson la moindre de ses chansons.
De la Place de l’Etoile à l’Église de La Madeleine, sous un ciel bleu-azur teinté de ‘’frescure’’, une véritable marée humaine, symbole ô combien représentatif d’une France malheureuse, témoignait humblement par sa simple présence, de sa reconnaissante éternelle pour tout ce bonheur reçu à la volée pendant tant d’années.
Sous une pluie de fleurs, de larmes et de chansons, sous une pluie de regrets, d’éloges et de blousons, le bon Ange gardien laisse derrière lui son beau Pays, sa scène-sacrée qui lui collait si bien à la peau, et s’envole avec en poche un aller-simple-sans retour.

Sous les lumières de noël, une longue et belle histoire d’Amour est à ranger désormais au rayon des merveilleux souvenirs.
Aujourd’hui, aux portes de la nouvelle année, l’Icône sacrée de tout un peuple entrouvre celle du Paradis et 2018 annonce déjà l’An 1 de l’après Johnny.
Car, comme l’Enfant de Nazareth bien avant lui, en plus de longs cheveux et doux sourire, ne possédait-il pas ce don inné à rassembler les foules, les aimer, les soigner …et les guérir ?



Lundi 11 décembre
Le choix du calendrier est un incontournable et sympathique moment de l’année, qui tombe toujours à pic, pour dire à notre chère factrice combien il est agréable de l’avoir dans le secteur. Et en lui souhaitant d’arpenter nos rues et ruelles pendant encore longtemps : belle et bonne année à elle (avec un peu d’avance).

Samedi 9 décembre
Chose promise chose due, nos sympathiques et valeureux soldats du feu ont effectué leur traditionnel ‘’porte à porte planézol’’ afin de nous faire découvrir leur nouveau calendrier. Qu’ils en soient remerciés et à l’année prochaine sans faute !

Jeudi 7 décembre
                    Légende vivante hier,
                    Légende éternelle aujourd’hui.
En ce funeste mercredi de décembre, Johnny s’en est allé répandant bien malgré lui une véritable onde de choc à travers tout le Pays.
Apprécié ou non et qu’on le veuille ou pas, Johnny, c’était avant tout une âme sensible, timide, chaleureuse et réservée, une âme certes écorchée mais pleine de bonté et nombreux sont celles et ceux qui aujourd’hui pleurent un père, un fils, un frère ou un Ami.
Au fil du temps et au fil d’une simplicité et générosité jamais démenties, il avait conquis le cœur de toute une flopée de générations qui, bien souvent, trouvait au fond de ses chansons le meilleur remède au moindre de leurs maux.
‘’Né dans la rue par une nuit d’orage un soir de juin 1943’’, le petit Jean, Philippe, Léo Smet, doté d’une aura, d’un talent et d’une voix exceptionnels deviendra, du haut de ses 1000 chansons, 4000 concerts et plus de 100 000 000 de disques vendus, une icône nationale prénommée Johnny.
Longévité en bandoulière et musique à fleur de peau, ‘’l’Idole des jeunes’’, sans jamais souffler ni se retourner, traversera âges et décennies, sillonnant à tour de bras sa chère et belle France, remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier pour rester au diapason de ses fans.
Depuis peu, la maladie s’était sournoisement glissée dans son quotidien et, si l’issue semblait inéluctable, lui, semblait indestructible.
Mais à force de grignoter sa vie par les deux bouts sans trop jamais faire attention, le rocker au cœur tendre, laissant derrière lui des orphelins par milliers, s’en va rejoindre toute une constellation d’étoiles beaucoup trop tôt disparues (Bob, Elvis, Jim…).
La France se réveille en deuil aujourd’hui, pleurant un simple chanteur, ‘’un chanteur abandonné’’ qui passera sa vie à rassembler sous sa merveilleuse bannière de la Communion, un Peuple de tous clivages et de tous bords confondus.
Puisse-t-il, pour tout simplement avoir été Johnny, reposer en Paix au Panthéon du Patrimoine National.
Et puisse-t-il, étoile désormais devenue, continuer de nous illuminer.
PS : Bisous pleins d’affection à ma belle frangine et à mon cher neveu.

Mercredi 6 décembre
Même si les piliers de la biblio (Sissi et Joseph) deviennent dorénavant rares de vue, cette dernière, ouverte tous les mercredis (17h30-18h30), accueille avec plaisir dans une salle douillette et bien chauffée tous les amoureux de la lecture.

Lundi 4 décembre
Comme d’habitude à pareille époque, nos précieux soldats du feu viendront vous présenter vœux et calendrier en ce jeudi 7 entre 17h30 et 20 heures. Réservez-leur dès à présent votre meilleur accueil.

Samedi 2 décembre
En ce début décembre placé sous le signe de la ‘’frescure’’, une tramontane gelée par temps couvert nous a amené quatre flocons qui, tels des éphémères de juillet, sont venus griller sur nos lampadaires.
Et même si l’illusion d’une nuit de neige ne s’est pas éternisée, il était bien agréable de savourer ces’’vespilles roundinégeantes’’.