Décembre

 

Mercredi 27 décembre
Décidément, ces derniers temps, la porte du clocher est souvent ouverte. Tellement ouverte que les araignées, à force d’y être dérangées, ont déménagé. Après le passage des artisans pour la pose de la Wifi, c’est Hervé, notre employé communal qui, pot de peinture et rouleau à la main, refait une petite santé à cette même porte qui en avait bien besoin.

Lundi 25 décembre
Un feu de cheminée à l’ancienne avec sarments et ceps de vigne une veillée de Noël, c’est presque aussi rare que de la neige au mois d’août. Alors, on se laisse gagner par la magie des flammes dansantes, par la chaleur du vieux bois et pour rien au monde, pour rien au monde à ce moment là, on ne bougerait de place.

Dimanche 24 décembre
Une petite antenne blanche est fixée tout en haut du clocher. Les artisans qui ont pris la relève après le passage de l’électricien du Vivier pour la placer ont fait du bon travail. Reste à connaître maintenant toutes les ficelles du haut débit et la manière de s’en servir du mieux possible.

Samedi 23 décembre
En ce matin de gelée, un drôle de bruit arrivait de la cour de Monsieur et Madame Arnold, anciennement appelée cour de Madame Bobo. C’est Daniel, le fils de Lucien qui, à la tronçonneuse électrique, avait la charge d’élaguer certains arbres et d’en éliminer certains autres. Un projet de piscine en cours, le nettoyage de l’emplacement prévu à cet effet s’est révélé nécessaire. Daniel est toujours content de revenir passer un moment dans son village natal et c’est toujours sympa de le retrouver.

Jeudi 21 décembre
Le pot de fin d’année, comme depuis plusieurs années maintenant réunissait au Cellier Trémoine les adhérents à la SCV. Le Président souhaitait la bienvenue à tout le monde, soulignait la bonne santé de la Cave, malgré la crise viticole et revenait, bien sûr, la voix enrouée sur la disparition de Philippe. La soirée se poursuivait jusqu’à 20h autour d’un joli buffet et, une fois de plus, Pasquette a fait joujou avec son portable.

Mardi 19 décembre
Lorsque le gros camion chargé de ferrailles descend la rue du Clocher dans un bruit d’enfer, le doute n’a plus lieu d’être : c’est notre bon et sympathique ferronnier Alex qui a passé commande. La plupart du temps, ce n’est pas gagné d’avance pour décharger tout le barda. Mais l’un dans l’autre, la marchandise est toujours rangée sans problème. A voir à quelle cadence régulière sont faites ces livraisons, voilà encore un artisan qui fait ses 35h à la demi-semaine.

Lundi 18 décembre

Pour la soirée des fêtes de fin d’année prévue le … 5 janvier, les filles se sont données rendez-vous à la Chapelle afin de préparer la crèche. Cela n’a pas été une mince affaire car les avis différaient mais une grosse partie de rigolade a duré tout le temps de la préparation. Les idées des unes et des autres ont permis la réalisation d’une crèche encore différente des autres années. Retenez bien la date du 5 car c’est toujours un agréable moment de se retrouver entre les murs de notre Chapelle St Pierre.

Dimanche 17 décembre
Les feux dans les ruisseaux, en cette période de l’année, sont indispensables pour les maintenir le plus propre possible. Il faut prendre le temps, en faisant bien attention au vent et si possible par matin de gelée, de brûler feuilles, branches et tout ce qui peut s’y entasser par vent fort. Car par grosse pluie, il ne faut pas oublier ceux qui sont le plus en aval (et nous pensons là à Alex) et qui peuvent se retrouver inondés par cause de bouchons toujours possibles dans ces moments là. Et si les flammes peuvent paraître impressionnantes, elles ne le doivent qu’à la belle épaisseur des feuilles d’automne et elles ne durent jamais très longtemps.

Samedi 16 décembre
Récemment, des bruits bizarres provenant du bas du clocher ont attisé notre curiosité. Après avoir demandé poliment la permission d’entrer, nous sommes tombés sur l’entreprise Jouret Jean-Michel, électricien au Vivier. Tout sourire, ce dernier nous a expliqué être en train de placer la prise de terre de la ligne qui doit bientôt servir à recevoir la Wifi sur le village. De fil en aiguille, le monde étant petit, il s’est avéré qu’il connaissait Corinne et Alex. Corinne, originaire du Vivier, épouse d’Alex, tonton de notre PDG Cyril qui tient le site.

Vendredi 15 décembre
Le 13 et 14 au Cellier Trémoine, avait lieu la distribution des bouteilles 40% de remise pour nos chers coopérateurs. C’est avec grand plaisir que nous avons revu Momo, le même que dans la fable et qui, depuis le temps, nous a pardonné. Toujours affable, souriant, râlant pour la forme lorsqu’on le prend en photo, il fait partie de ces personnages que l’on se régale de rencontrer au coin de la rue, au Cellier Trémoine ou ailleurs.

Jeudi 14 décembre
On aperçoit souvent, surtout les matins, Monique et son petit épagneul Balzane se promener autour du Roc ; Balzane parce qu’il fallait un prénom commençant par B. Balzane, car sa définition dans le Robert est : « Tache blanche au pied  d’un cheval. » Pour le cheval, c’est loupé, mais pour les taches aux pattes c’est ok. Monique a bien raison de dire : « C’est super d’habiter ici, d’avoir le village au milieu des vignes. On ferme la porte de la maison et on y est tout de suite.» Comme Balzane semble monter sur ressort ou brancher sur le 220, cette balade matinale lui fait le plus grand bien pour la fatiguer un peu.

Mardi 12 décembre

Le « Concasseur » est de sortie.

Sur la Coume, Samedi, en prêtant l’oreille on pouvait y entendre une « patacade » de derrière les fagots. Un peu comme quelqu’un qui fête la fin de l’année trois semaines à l’avance à coups de pétards, musique et flonflons. Et ben non ! Assis sur son bleu tracteur, le Georges émiettait, pulvérisait tranquillement les sarments bien alignés dans les passages. Ça « resquitait » dur ! Et même les cailloux en ont pris un coup. Ce broyeur, il vaut mieux le regarder travailler de loin, bien casqué et remercier le ciel de ne pas être né … sarment.

Lundi 11 décembre

Il nous est bien agréable lorsque l’on se promène sur le village voisin de Rasiguères de croiser Simon et Antoinette qui furent dans le temps Planézols. Simon travaillait pour Léon Malet, papa de Maryse et toute sa famille habitait l’ancienne maison d’Eric et Magali. La plupart de ceux nés dans les années 50 ont partagé les bancs de l’école communale avec leurs trois filles : Sylviane, Bernadette et Chantal. En les entendant parler du village, on a l’impression qu’un petit bout de leur cœur à l’époque n’a pas suivi dans le déménagement.

Dimanche 10 décembre l

A l’abri au fond de la Tourredeille, accompagné de Patau et Lily, ses deux chiens, Jean-Louis se régale de venir tailler de la pointe du jour à la tombée de la nuit. Il essaie de venir tous les samedis, manière de retrouver la nature, les parfums et les vignes de son enfance et prendre un bol de tranquillité. D’habitude, il vient avec sa femme Tonia et leurs trois filles. Ils taillent, ramassent et dînent à l’abri dans l’ancien casot de Monsieur Ernest Foussat. En le regardant tailler à l’ancienne, c’est à dire au ciseau, on note que les coups sont bien précis et on devine là la signature de son père Antoine. Il raconte que lors d’un concours de taille sur Opoul, les souliers de sécurité, les lunettes de protection et tout le fourbi étaient obligatoires. Il y a un paquet de Planézols, vu leur look à tailler en tee-shirt et tennis, qui seraient éliminés avant même de s’être inscrits.

Samedi 9 décembre

Elle n’est pas bien gaillarde notre Agly ! On peut même dire qu’elle marque mal. La période de sécheresse qui nous tombe sur les oreilles depuis des mois ne l’a pas épargnée. Et encore ! En amont du barrage de Caramany, elle doit être encore plus tristounette. A voir les cailloux saillants qui prennent la moitié du Gourd’En Coq, on a l’impression de lui voir les « cousteilles ». On ressent un petit pincement au cœur. Le courant est tellement faible que le moindre roseau traînant fait barrage. Gardons confiance dans les prochaines pluies qui remettront tout dans le droit chemin.

Vendredi 8 décembre

Réunions à gogo

Le 5, Triangle se réunissait une fois de plus à la Mairie pour cerner au plus près le programme des Musicales de l’Agly. Une nouvelle sélection sur les groupes a été faite et une discussion s’est engagée sur la façon de préparer l’affiche car Coco ne peut pas le faire cette année.

Le 7, le Comité des Fêtes, bien au chaud dans la salle de la Biblio, discutait de la prochaine veillée à la Chapelle St Pierre à l’occasion des fêtes de fin d’année. Plusieurs fois organisée autour de Noël, cette veillé aura lieu finalement le 5 janvier 2007 car beaucoup seront par monts et par vaux entre Noël et le 1er. A cette occasion, on tirera les rois et le vin chaud de Monique réchauffera tous les présents. Un diaporama de la vie au village en 2006 est en préparation (sous réserve). Une publication avertira en temps utiles la population. Qu’on se le dise !

Jeudi 7 décembre

Aujourd’hui, à 17h30, à la Maison du Temps Libre de Rasiguères, se tenait une réunion d’information par les Vignerons Catalans.
Inutile de préciser qu’elle était tenue de main de maître par Louis. Nous avons eu l’occasion de croiser Franck Galangau, le fils de René, qui nous a bien précisé qu’il serait Planézol avec toute sa petite famille à partir de Pâques.
Nous sommes plus que contents de sa venue au village et nous espérons qu’en dehors de ses occupations professionnelles, il aura cinq minutes pour relancer la pétanque au village. On se souvient que même tout petit, il nous enthousiasmait en gagnant la  plupart des concours et, c’était un régal de jouer en doublette avec lui.

Mardi 5 décembre
Les vœux des pompiers.
Comme tous les ans, il est bien agréable de recevoir à la maison les soldats du feu qui présentent leur calendrier en cette fin d’année.
Pour ceux qui auraient la mémoire courte et à Planèzes, il n’y en a pas, on se souvient de leur intervention sur les alentours de Rasiguères autour de la mi-août. Sans leur rapidité et expérience, vu la tramontane folle, le feu aurait bien pu s’arrêter après Estagel. Il faut se souvenir de ces moments là lorsque, tout sourire et détendus, ils viennent taper à votre porte pour les vœux de fin d’année.
Nous avons revu avec grand plaisir Pierre et Georges.

Dimanche 3 décembre
A cette époque de l’année, il n’y a pas grand chose de vert dans les jardins. Du vert avec de la pousse tendre bien sûr ! Et bien Jo perpétue la tradition de son père Antoine qui semait des fèves toujours après les vendanges plutôt qu’au mois de mars… Le Jo, il en a semé deux bons carrés. Avec la période de sécade que l’on connaît, c’est à l’arrosoir que régulièrement il donne un peu de fraîcheur aux jeunes pousses. Samedi, une mauvaise surprise l’attendait : la porte de son casot était fracturée. A l’intérieur, rien de volé car l’endroit sert de stockage de bois. Par prudence, il a tout enlevé. Il en sera quitte pour refaire la porte mais quelle tristesse tout de même d’en arriver là.

Samedi 2 décembre
La balade d’Alain et Noisette
Il n’est pas rare sur le coup de midi, en rentrant de tailler du côté de la Chapelle, de tomber sur Alain promenant sa chienne Noisette. Pas méchante pour deux sous mais craintive, cette gentille boule de poils ouvre souvent la marche et alerte son « patron » à la moindre feuille de vigne emportée par le vent. Et puis Alain met un point d’honneur à faire passer la promenade de sa chienne avant le creux de son estomac.

Vendredi 1er décembre
Il y a comme un air de fête qui traîne dans le village. Des calendriers de l’Avent par ci, des guirlandes qui clignotent à travers les fenêtres par là ; mais surtout les doigts de fée de Margarete ont commencé à décorer la cour de notre ancienne école et, avec le minuteur, ça clignote toute la nuit. Le temps de faire « ouf », Noël sera là, et ça, c’est super pour les petits et les moins petits.