Juillet

 

Pour cause de vacances bien méritées, "au jour le jour" est mis entre parenthèses jusqu'au 13 août.
Bon été à tous et à bientôt

Vendredi 28 juillet

Dans les années 60, en hommage au Soviétique Youri Gagarine, 1er homme à effectuer un vol spatial, Louis Parès passionné pour tout ce qui vole, baptisait son chien à queue en trompette du même prénom Youri. Plus tard, le même Louis appelle un autre de ses chiens, haut et long comme la moitié d’un âne, Mao en référence à Mao Tsé Tung homme d’état Chinois, fondateur du parti communiste. Plus près de nous dans le temps et toujours pour un chien, c’est Johnny qui fait son apparition et là, pas besoin de détail…
Depuis peu, un charmant petit chat de race égyptienne se promène sur la place de l’Eglise et habite la maison de Simon et Léo. C’est peut-être à mettre sur le compte d’une surdité naissante mais un doute subsistait sur son prénom chaque fois que les deux frangins s’adressaient à lui, doute envolé lorsque Jean-Michel nous a parlé de sa 250 Yamaha TZ. A Planèzes, maintenant, il y a deux TZ : une à deux roues et une à quatre pattes.

Jeudi 27 juillet

Il peut arriver à tout le monde d’être avec son véhicule au mauvais endroit au mauvais moment. Dans le secteur des Fenouillèdes, que l’on soit sur la Nationale, les petites routes sinueuses de nos villages ou encore sur le chemin de terre qui mène au Gourd’En Coq, en cas de pépin ou de choc, un seul numéro à retenir : le 0468290605 de Jean-Pierre Ségura, carrossier à Latour de France. En trois temps quatre mouvements et bonne humeur, il est là avec son camion, charge le véhicule à l’aide d’un câble et le rapatrie sur Latour. Son sérieux et sa compétence reconnus et, bien au-dessus du lot, n’hésitez pas à faire appel à lui en pareille situation.

Mercredi 26 juillet

La nuit portant conseil, Jean-Michel a repris les essais de sa TZ le lendemain matin de très bonne heure. Délaissant le côté allumage, il s’est penché sur la mécanique. Ayant récupéré, en même temps que la TZ, des pièces de rechange à foison, c’est côté piston qu’il fallait chercher les ennuis. Un changement standard qui a fait démarrer la Yamaha comme en 40. Jean-Michel en avant-première, nous a donné le menu du circuit Nogaro pour le 5 et le 6 prochains. A raison d’une course d’une durée de 30 mn toutes les deux heures, et à raison de 8 heures par jour pendant deux jours, il participera à pas moins de 8 courses. Nous espérons que Marie-Alice prendra beaucoup de photos et à notre retour de vacances, nous vous raconterons en léger différé les résultats de Jean-Mi.

Lundi 24 juillet

Pour une fois que l’on change de coin de baignade pour éviter Gilles qui prend toute la place au Gourd’En Coq avec son hamac, il faut qu’on retombe sur lui un peu plus haut en amont de l’Agly. Et là, il a mis le paquet avec tous ses copains ! Au point que dans l’eau, avec leurs  bouées, il n’y avait plus de place pour les autres. Faudra-t-il remonter jusqu’aux gorges de Galamus et même plus haut pour être tranquille ?

Dimanche 23 juillet

Si Jean-Michel est né à Caudiès, on se demande si des fois il n’a pas vu le jour sur le circuit du Bol d’Or ou des 24h du Mans, car des passionnés de moto comme lui, on doute qu’il en existe un deuxième et d’ailleurs, on n’en doute même plus. Il a déniché dans une remise du village voisin de Latour, une vieille 250 Yamaha TZ de 1975 (pointe de vitesse 250 km/h) qui, dans sa jeunesse, s’est éclatée sur les circuits de France et de Navarre. La 250, on lui souhaite rapidement de retrouver sa jeunesse parce que, pour la tranquillité dans la remise, c’est terminé. Jean-Michel a bien l’intention de participer au circuit de Nogaro le 5 et 6 août prochain, réservé aux motos anciennes et puis à Pau le 24 et 25 août, et dans ses yeux, on y lit toute la motivation du monde. Alors, la Yamaha se fait tirer les oreilles pour démarrer et à l’heure où on écrit ces lignes, elle pétarade et s’estouffe dans les rues du village pour la 12ème heure consécutive. Mais le Jean-Mi, il ne va pas lâcher le morceau. Souhaitons juste qu’il fasse une pause pour la nuit, sinon on va assister aux 24h de Planèzes.

Samedi 22 juillet

Sophie, notre conseillère agricole, Yannick, Sid et Henri, membres de la Commission Technique, parmi tant d’autres, se sont retrouvés hier à 10h devant la Cave pour la tournée des nouvelles vignes pouvant raisonnablement entrer dans la liste des parcelles prévues pour l’élaboration du Château Planèzes. Il faisait chaud et les bouteilles d’eau fraîche amenées ont été bien utiles. Les grenaches de Roque-Courbe ont bonne mine mais la sécheresse commence sous forme de feuilles cramées à laisser des traces par ci par là. La balade qui a continué sur la Coume d’En Daniel, la Peyrière et le Peyrelis n’a pas inversé cette tendance. En résultat, des raisins sains, prometteurs d’un bon cru et qui auraient bien bu un coup d’eau fraîche de nos bouteilles. La tournée se finissait devant notre ancien cellier La Chapelle par un petit récapitulatif. La prochaine sortie est prévue en août.

Vendredi 21 juillet

Notre sympathique et souriante factrice Nathalie passe des vacances méritées jusqu’au 31 dans son petit village de montagne. Jacques, originaire de Bélesta, depuis la remplace. Tout aussi souriant, après avoir fait la tournée 2 ou 3 fois avec Nathalie, ceci afin de se familiariser avec les villageois, il se tire très bien de la tâche qui lui est confiée. S’il vous plait, réservez-lui le meilleur accueil possible.

Jeudi 20 juillet

La garrigue sèche sur place et les vieux sangliers ne savent plus où trouver pitance pour eux et leur progéniture. Alors, forcément, ils descendent dans les vergers et se rapprochent des vignes. Les muscats petits grains étant les plus avancés, et fins connaisseurs ils en sont friands, des dégâts commencent à être visibles sur certaines parcelles. Les propriétaires concernés comme depuis maintenant plusieurs années, trouvent la parade en les entourant de fils de clôture électrique branchés sur batterie. Parade dont ils se passeraient bien volontiers mais qui est indispensable à l’éloignement de ces coquins qui ont plaisir à prendre une llaque dans le sens de la longueur et à la mastéguer à tire-larigot.

Mercredi 19 juillet

Le deuxième tour d’eudémis, pour certains terminé depuis peu, va bientôt laisser sa place au 3ème qui nous attend de pied ferme vers la mi-août au retour de vacances.
Pour le moment, dans le piège surveillé régulièrement par l’équipe en place dont Yannick fait partie, pas le moindre papillon n’est venu s’y coller. On devrait tout de même en retrouver quelques uns d’ici une bonne semaine. Le temps sec qui s’est installé sur la région depuis juin, n’est pas propice à la prolifération de ces « pilloux ». Il serait tout de même étonnant que l’on soit exempté d’un 3ème tour : ce serait trop beau !

Mardi 18 juillet

Cela pourrait être, en la mettant au pluriel, la fable (nouvelle version Planézole) de la Cigale et la Fourmi. Pendant que les Fourmis s’escagassent l’échine au milieu de leurs vignes ou près de leur four, Dames Cigales s’éclatent par monts et par vaux en se grattant le ventre. Rasiguères hier (16 juin), Fitou aujourd’hui (16 juillet), demain, el Centro Español à Perpignan (en septembre en pleines vendanges évidemment), et un de ces quatre (véridique !), elles vont déployer leurs ailes et franchir la Méditerranée pour aller exposer leur talent en Corse (date à définir).
Mais revenons au concert de Fitou car les Fourmis, si elles sont travailleuses, ne sont pas rancunières pour un sou.
Dans la petite Chapelle St Joseph, tout en haut de ce magnifique village de Fitou, Ostinata se produisait à 19h30.
Devant un public ravi, enchanté et ému par tous ses chants venus d’horizons si différents, nos Cigales ont chanté la vie, la mort, l’amour, le travail …
Après ce pur moment d’émerveillement, un apéritif était servi à tous les présents devant la chapelle et plus tard, le groupe était invité à un repas très convivial par la chaleureuse Yana.

Lundi 17 juillet

Hier, il fallait rouler avec beaucoup de précaution sur la Place de l’Eglise. En effet, à l’angle de la maison du Boffy, un panneau triangulaire signalant des travaux incitait à la prudence. En ce dimanche, 3ème jour d’un long week-end férié, notre curiosité fut tout naturellement attirée. Passé l’angle, nous sommes tombés sur un parasol placé en bout de ruelle et ceci dans le but de protéger une savoureuse paella maison préparée par Marie. Donc, pas d’entreprise assez folle pour travailler en ce jour mais simplement des amis réunis pour partager un bon gueuleton arrosé de vins de terroir à l’ombre bienfaitrice du garage d’Annie et Gilles.

Dimanche 16 juillet

Les traitements s’étirent en longueur en cette mi-juillet. Si beaucoup combattent encore l’eudémis, une poudreuse vrombissait du côté du Castagnés. Soufrer à cette époque-ci, avec cette canicule, demande beaucoup de prudence mais en bon professionnel, ce viticulteur devait savoir ce qu’il faisait. Robert et Marie, eux, au tuyau, s’occupaient de leur muscat petits grains du côté des Fontasses. Eric et Sid, soit au canon  soit à la voûte, ont été aperçu un peu partout sur le terme. Quant à Jo, pour la énième fois, il faisait le Pujol de long en large. Les autres, c’est cisailles à la main qu’ils faisaient des passages dans les vignes en prévision du dernier tour annonciateur de vendanges qui re pointent déjà leur nez.
PS : Ce soir, à Fitou, à 19h30, à la petite Chapelle St Joseph, notre sympathique groupe de six filles, Ostinata, donne un concert. Qu’on se le dise !

Samedi 15 juillet

Un 14 juillet au Gourd’En Coq.
Après quatre jours mouvementés de festival, il était bien agréable de savourer les pieds en éventail, un moment de détente sur les rives de notre cher gouffre. Sudoku et farniente étaient entre autres à l’ordre du jour sous l’ombre des peupliers. Et en ce jour de fête, nous étions étonnés de nous retrouver pratiquement en famille avec les Pasquette, Mégret et Puig. A se demander si les juillettistes sont descendus cette année dans le midi. Du coup, le gouffre nous a paru plus spacieux que d’habitude. Comme toujours, à chaque fois que Willy débarque, les gamins sont attirés par lui comme les abeilles par le miel. Ils ont tous fini dans le courant à jouer à on ne sait trop quel jeu mais ça criait et rigolait bien.
L’orage a tonné au loin mais tellement loin que cela en devient désespérant.

Jeudi 13 juillet

Les derniers grains de poussière sont retombés sur l’herbe sèche du Jardin de Monsieur Loubet depuis quelques heures déjà. Les dernières notes du groupe Antonio Rivas en duo jusqu’au bout de la nuit avec Coco Guimbaud, la chanteuse qui a assuré la première partie de la soirée, se sont envolées, elles, bien haut dans le ciel. Les chaises sont bien alignées sous la petite murette, les tables sont nettoyées et prêtes à être rangées, le jardin est ratissé du moindre petit papier, tout est rentré dans l’ordre.
Une personne, jamais venue au village avant le festival, nous avouait trouver l’ambiance extraordinaire, les groupes de qualité, le village beau (bien entendu) et promettait de revenir l’année prochaine. Comme disait Christian : « Ça fait plaisir à entendre et ça motive pour continuer. »
Un grand coup de chapeau à tous ceux qui se décarcassent et finissent sur les rotules en bout de festival.
Les Musicales de l’Agly 2006 ont vécu et bien vécu. Vive et vivement celles de 2007 !!!
Et maintenant, pour nos pauvres raisins qui pâtissent la sécade, un orage serait le bienvenu.

Mercredi 12 juillet

Les stages se terminent pour les enfants ce mardi à 13h00.
Mesdames Sue Butterworth (Dessin Animé) et Violeta Duarte (Musique et Rythmes), nous proposent d’assister dans l’école et à l’ombre des pins au travail fourni quatre jours durant par leurs petits. Du travail toujours bien ficelé par ses deux grandes professionnelles et qui depuis bien longtemps sont adorées par les enfants.
Un grand bravo et sûrement à l’année prochaine.
En ce mardi 11 donc, dernier jour du festival, aux alentours de 19h00, moment incontournable de l’apéro, nous avions droit aux stagiaires nous présentant en compagnie de leur professeur, le résultat de leur travail de 4 jours.
Que ce soit avec Tito Rodrigues qui fera monter un gros frisson jusqu’aux plus hautes branches des grands pins en dédiant l’instant présent à : « Quelqu’un qui n’est plus là mais qui nous entend », avant d’ajouter : « Pour toi Bibi », que ce soit avec Jean-Pierre Meyran, bien entouré sur scène par une multitude de jeunes femmes tombées sous le charme (sans oublier les deux hommes ), ou encore avec Benjamin Mégret dont les ballons accrochés à la cible n’avaient aucune chance sous les flèches de ses archers, le spectacle était au rendez-vous.
Après l’apéro, le repas aux étoiles dans la rue, Coco Guimbaud nous ensorcelait en première partie de soirée au son d’accordéon et contrebasse. Avec sa voix qui hurle d’amour, tremble de tendresse, de colère ou se voile d’émotion, elle nous a raconté ses histoires, ses fantasmes, ses désirs. Ses chansons teintées d’humour font toujours mouche.
Antonio Rivas prenait la relève plus tard, toujours au son d’accordéon, de basse et percussion. Ça a chaloupé sec au son du vallenato, musique populaire colombienne mêlant rythme hypnotique, exubérance de la salsa et chant rauque des mariachis. Invité par Antonio, Tito est même monté sur scène pour les accompagner…
Les deux groupes de la soirée reprendront un peu plus tard pour un « bœuf », au pied de la scène et ceci jusqu’à l’aube.
Si le spectacle était bien sûr, sous les pins et sur l'estrade, il était aussi à la caisse où Christian s’occupe des entrées. Car, quel régal de voir arriver de loin des jeunes sans un sou et des resquilleurs qui, eux, en ont. Alors, là, le Christian, il est imbattable ! D’un flegme extraordinaire, presque corse, d’une patience inébranlable, et tout en douceur, bien sûr, il gère l’histoire sans faille. Et les resquilleurs finissent toujours, tout en souriant,  par acheter leur billet.
Dommage que cela soit terminé (pas pour Christian qui a fini épuisé) car à le voir faire, on se dit : « C’est vraiment la grande classe. »

Mardi 11 juillet

Pour la soirée Château Planèzes prévue hier, à 19h00, la Confrérie des Vignerons de Planèzes-Rasiguères, arrivait dans le Jardin de Monsieur Loubet dans le sillage de Els Ministrils del Rossello. Après la dégustation du millésime 2004 par notre vice-Président Sidney, un apéritif était offert aux présents avec l’occasion, bien sûr, de découvrir, tous les autres produits de la Coopérative, et tout cela, au son des flabiols, tambori et gralla du trio de musiciens.
Après le repas, Serge Lopez, trois excellents musiciens unis par une grande complicité, nous faisait franchir la nuit avec une musique aux contours hispaniques et jazzy. Une vraie découverte dans le langage du cœur !
Demain, pour la dernière soirée, au programme :
19h : les stagiaires s’expriment et s’exposent en public.
21h30 : Coco Guimbaud.
23h : Antonio Rivas.
Venez nombreux pour la clôture de notre festival.

Lundi 10 juillet

Depuis trois jours, du côté de la Chapelle, aux environs de 10h00, on pourrait croire entendre le tam-tam des Sioux, Apaches ou Cheyennes. Mais, habitués depuis maintenant plusieurs années, nous savons que c’est Monsieur Tito Rodrigues qui travaille à l’ombre protectrice de la Chapelle avec son groupe pour lui enseigner les rythmes afro-brésiliens et afro-cubains, groupe formé d’une bonne vingtaine de stagiaires.
A 19h00 hier, flottait dans l’air le parfum de la finale France-Italie. Le Macaron Trio s’est produit au pied du jeu d’enfants placé à une extrémité du Jardin de Monsieur Loubet. Entre musique traditionnelle et jazz, au son d’accordéon, saxo et batterie, ils ont une heure durant ravi le public à cette heure si appréciable de l’apéro.
Après les penaltys défavorables à nos bleus, le groupe MonkOMarok prenait le relais jusqu’à tard dans la nuit. De leurs chansons pleines de mystère, guidées par la voix envoûtante d’Alima, ont surgi devant nous de fascinantes atmosphères ethno-électro-jazz teintées de sonorités orientales dans un groove débordant d’inventivités.
Aujourd’hui, a lieu la soirée Château Planèzes avec à l’apéro Els Ministrils del Rossello et à 21h30, Serge Lopez Trio. A ne manquer sous aucun prétexte.

Post-Scriptum 1: Patricia Etcheberry exposera tout au long du festival ses magnifiques photos en noir et blanc. Lieu : Rue des Mimosas et Jardin.
Post-Scriptum  2 : Tous les soirs, à 19h00, dégustation gratuite offerte par certaines Caves Particulières de Latour de France, Rasiguères et Lansac + un apéro pour la soirée Château Planèzes offert par la Cave Coopérative de Planèzes-Rasiguères.

 Dimanche 9 juillet (1)

Il était tout ému le John Puig d’amener sa fille Viviane par le bras devant Monsieur le Maire avec qui il a fait au moins les 400 coups dans les années soixante et même ‘’un peu avant’’ et ‘’beaucoup après’’.
Dans la chaleur étouffante d’une Mairie pleine à ras bord, les futurs mariés se sont dits ‘’oui’’.
L’occasion était belle de voir Robert sur son 31 et, au premier coup d’œil, on pouvait deviner qu’il n’allait pas traiter l’eudémis sur son tracteur. Nous avons revu avec beaucoup de plaisir notre ancien photographe Monsieur Sobler, mandaté pour le reportage-photo du mariage.
Après la cérémonie, un apéritif s’en est suivi à Estagel à l’Espace Mandéla, apéritif initialement prévu dans le Jardin de Monsieur Loubet. Pour cause de festival et vu l’heure, il était difficilement envisageable de superposer les deux évènements dans un même endroit.
Comme pour Céline et Fabien, huit jours plus tôt, nous souhaitons à Viviane et Guillaume beaucoup de bonheur.

Dimanche 9 juillet (2)

Au terrain de foot, a lieu le stage de tir à l’arc organisé par l’Association Triangle pendant le festival et dirigé par Benjamin Mégret.
Ouvert aux personnes de 8 à 88 ans, c’est un vrai plaisir de découvrir cette discipline. Au rythme de deux (ou quatre heures par jour), Benjamin vous apprend toute la technique et toutes les ficelles  pour mettre dans le mille ou plutôt dans le dix.

C’est un grand bol de fraîcheur que les deux jeunes filles composant le groupe Rosaya  nous ont offert au moment de l’apéritif à 19h.
Elles avouaient, d’une désarmante sincérité, que c’était la première fois qu’elles se produisaient en public. Sous le feuillage protecteur de deux cerisiers, avec comme seule scène l’herbe coupée rase et  séchée du Jardin de Monsieur Loubet, sans micro et entourées de cris d’enfants, elles nous ont proposé au son d’accordéons et de violons, un voyage sur une musique de l’Est. Rafraîchissant vraiment, simple et superbe.
A 21h30, la fanfare Les Arcandiers se sont produits d’abord aux quatre coins du jardin, sous les mimosas et les pins,  avant de rallier la scène. Il n’est pas sûr, que les pauvres chardonnerets, verdiers et mésanges dont les petits nids peuplent le jardin, aient beaucoup apprécié vu l’heure tardive. Les mamans oiseaux auront eu sûrement beaucoup de mal à expliquer l’histoire à leurs oisillons. Toujours est-il que les spectateurs présents ont beaucoup apprécié la soirée.
Aujourd’hui au programme, à 19h, Macaron Trio (entre musique traditionnelle et jazz). 21h30, Monkomarok, jazz.
PS: Pour cause de finale Italie-France, le groupe lui-même a proposé de jouer après le match. Allez Zizou !!!!

Samedi 8 juillet

Tout est prêt pour le début des Musicales de l’Agly 2006. L’estrade est en place, les chaises aussi, l’électricité est au top, tout baigne.
Place est donc faite aux stages qui commencent tous aujourd’hui aux environs de 10h.
Dans l’ancienne école communale (nos 3 photos) a lieu le stage Dessin Animé avec Sue Butterworth. Le thème de cette année est la création d’un personnage qui s’anime. Un des enfants présents a choisi de faire (sans que son père y soit pour quelque chose) Franck Ribéry en train de dribbler le gardien pour aller marquer un but.
 Le programme de la journée s’établit ainsi :
19h : Rosaya (deux jeunes filles qui au son de violons et d’accordéons vous amèneront dans les pays de l’Est)
21h : Les Arcandiers, une belle fanfare qui clôturera la soirée.
Il ne faut pas, bien sûr, oublier le mariage qui sera célébré à la Mairie à 16h30 entre Viviane, la fille de Jean Puig, et Monsieur Vabre Guillaume. En effet, le John a tenu à ce que son ami d’enfance Sidney (ils sont tous les deux comme le pastis, nés en 51), Maire de la commune depuis quelques années préside la cérémonie. En résumé, une après-midi et une soirée bien remplies nous attendent au village.

Mercredi 5 juillet

En observant Patrick et Christian placer la banderole « Les Musicales de l’Agly » sur la façade de la maison de Sandrine et Patrice, on sent de là le festival 2006.
Il commencera le samedi 8 pour se terminer le mardi 11.
Le jardin de Monsieur Loubet affichera complet quatre jours durant avec peut-être une petite baisse le dimanche 9 en soirée si la France de Zidane joue la finale.
De belles soirées nous attendent et encore un grand bravo à toute l’équipe de Triangle.

Mardi 4 juillet

Les patates, ce n’est pas tout de les semer ! Il faut penser aussi à les récolter.
En général, début juillet coïncide avec ce plaisir simple qui consiste juste à retourner la terre pour en extraire les pommes de terre. Elles y ont passé une bonne centaine de jours enterrées bien à l’abri de la lumière à se faire belles pour, plus tard, finalement, finir en frites, salades ou purées.
Et surtout, pour éviter toute désillusion au moment de la récolte, un bon conseil : respecter la bonne lune pour les semer.

Dimanche 2 juillet

Pierre et Dominique mariaient leur fille cadette Céline hier, 1er juillet à Rivesaltes.
Journée magnifique à tous points de vue et, cerise sur le gâteau, en début de soirée, la victoire de la France à Zizou sur le Brésil.
Pour aller à la Mairie, aux alentours de 10h, Pierre ne s’est pas beaucoup fatigué car il y est allé en calèche avec sa fille ; alors, pendant que tout le monde suivait à pied sous la canicule, ils y sont arrivés frais comme des roses. Après cette première cérémonie célébrée par le 1er magistrat, Monsieur Bascou, où l’émotion se lisait autant sur le visage des parents que des futurs époux, Monsieur le curé attendait les nouveaux mariés devant l’église aux alentours de 11h, 11h30.
Après les cantiques, les conseils de Monsieur le curé pour leur nouvelle vie à venir, l’échange des anneaux, le moment des félicitations, il était temps de s’humidifier le gosier avec un bel apéritif, chose faite au Domaine de Rombeau (Rivesaltes) où, sous la tonnelle, la marinade était appréciée de tous les invités.
Un repas s’ensuivait plus tard, toujours au Domaine, dans une salle magnifique où une pièce montée d’au moins 2 mètres de haut clôturait l’événement.
Les nouveaux mariés iront de surprise en surprise tout au long de ce repas ; surprises concoctées par leurs amis (chanson de Georges Brassens, Les Copains d’abord, adaptée pour eux ; petits films passés sur grand écran et même un peu de théâtre). A 19h, un vin d’honneur prolongeait la journée à l’hôtel des Vignes (toujours à Rivesaltes) où les derniers en sortiront vers 21h30 pour aller enfin à la Salle des Fêtes du Barcarès y finir la soirée. Comment s’est-elle finie ? Sûrement dans la joie, la bonne humeur et, connaissant Pierre et Dominique, au lever du jour. Le cousin nous racontera cela car, les matinées successives à traquer l’eudémis ont eu le dernier mot.
En effet, à l’heure où les invités attaquaient leur douzième ou treizième heure d’affilée de festoiement, nous faisions … dodo !!!!
Nous souhaitons beaucoup de bonheur à Céline et Fabien et que leur chemin soit long, beau, parsemé de fleurs et d’enfants.

Samedi 1er juillet

L’école de Latour de France  avait donné rendez-vous aux parents mardi 27 juin à la salle des fêtes pour un spectacle préparé par les classes de Muriel et Claire et la compagnie théâtrale ‘’Chemine de Rien’’.
Tiré du conte Les Musiciens de Brême, les enfants ont fait tout un travail sur la voix, la mise en espace du conte pour un résultat tout à fait original.
Les enfants s’en sont donnés à cœur joie, le public a apprécié en applaudissant longuement.
Les pensionnaires de la Maison de Retraite étaient invités, comme ils l’ont été à plusieurs reprises tout au long de l’année.
Un grand merci à l’Association La Récré et à la Coopérative scolaire qui ont subventionné la compagnie permettant ainsi aux enfants de découvrir le théâtre avec des professionnels.
Et maintenant, place aux vacances !!!!!!!!!!!!!!