Novembre

 

Lundi 27 novembre

Le 24ème rallye du Fenouillèdes a, samedi-dimanche, vadrouillé un peu partout sur les routes du secteur (Bélesta, Ille, Cassagnes, Maury…).
Entre deux spéciales, il nous a été donné l’occasion de voir ces bolides traverser le village en douceur pour changer de cap. C’est toujours un super spectacle pour les enfants qui s’imaginent au volant de ces voitures. Pour la petite histoire et pour la 3ème fois, Jean-François Bérenguer gagne le rallye avec comme co-pilote son épouse Aline.

Jeudi 23 novembre

Notre Conseil Municipal où, rappelons-le, il fait si bon vivre, se réunissait hier à la Mairie à 18h. Une pile de dossiers haute d’au moins 15cm était au menu du jour.  Il fut question de : dérogations, subventions, prix de l’eau, impôts, Communauté de Communes, éoliennes, station d’épuration… Aux questions diverses, la demande par les jeunes mamans du village d’installation d’un nouveau jeu d’enfants (balançoire) dans le jardin de Monsieur Loubet, fut appréciée à l’unanimité car, si ce jardin est magnifique, il devient magique lorsqu’il résonne des cris des enfants. Aux questions plus que diverses : le pénalty de Grégory Coupet arrêté dans le temple madrilène, la 2ème défaite française, encourageante celle-ci, face aux Blacks au Stade de France… Un apéritif multicolore, ambré, muscat, grenache noir et pastis pour les non viticulteurs, assorti de cacahouètes, accompagnera le Conseil Municipal jusqu’aux portes des 20h.        

Mercredi 22 novembre

Chose promise, chose due. A la séance de tir à l’arc hier, Benjamin a proposé à ses protégés : soirée tir à la bougie pour fêter le 1er podium du Club. Le but du jeu : éteindre la flamme des bougies juste avec l’air de la flèche. Ce n’est pas une mince histoire pour y arriver mais toujours, avec des petits jeux sympas comme celui-là, on se retrouve en compétition avec des 10+. Prochain rendez-vous le 2 décembre à Céret.

Lundi 21 novembre

Depuis quelques jours, nos jeunes écoliers footeux, un bon petit quart d’heure avant de prendre le bus, s’entraînent aux « tirs au goal », à la porte de leur copain Paul qui la leur prête gracieusement pendant son absence. Ces séances de tirs sont un régal pour les yeux et une bonne thérapie car ils reviennent de l’école avec plein de très bien et de 20 sur 20.
Ça dépend quand même des générations. Sans les nommer, du temps de la nôtre, certains pataugeaient tellement longtemps en 6ème et 5ème que le service militaire les y rattrapait. Ce n’était pourtant pas faute de jouer au ballon dans la rue. Le plus rigolo c’est de voir nos « Pallagoustinots » en herbe tout lâcher d’un coup dans un affolement total quand le bus est annoncé, surtout pour récupérer les cartables jetés dans un coin 15 minutes plus tôt. Heureusement, Denis, le chauffeur, prend patience devant tant de fraîcheur et de naïveté.

manche 19 novembre

Premier podium pour les Archers !

Pour la première compétition en salle de la saison, nos archers de la Tourèze ont frappé un beau coup. En l’absence de Léo et Simon, Pierre se sentait bien seul dans le grand gymnase du quartier Mailloles. A mi parcours, après 6 volées de 3 frappes, totalisant 157 points, il se plaçait 7ème. Après le goûter, régulier et tranquille, il finira la dernière volée par 3 ‘’10+’’, portant ainsi son score final à 324. Gilles, en vieux de la vieille, a senti à ce moment là une bonne chance de podium pour Pierre mais le lui a laissé découvrir sur la feuille des résultats finaux. Tout heureux, il est venu vers nous en disant : « Je suis 3ème, je suis sur le podium » et de raconter ensuite par téléphone tous les détails à son professeur Benjamin, retenu ailleurs par ses obligations de jeune pompier. Les jambes de Pierre tremblaient un peu en recevant sa médaille mais vivement déjà la prochaine sortie.

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, l’association enregistre la venue de deux jeunes filles de Latour de France, Cécile et Marie.

Samedi 18 novembre

Hier, par une soirée plus que printanière, les viticulteurs s’étaient donnés rendez-vous au Cellier Trémoine à 18h autour d’un bel apéritif. Louis, le Président s’est d’abord adressé à Roger (Bédos), Jean-Claude (Flanzy) et Georges (Jourda) pour les remercier des trente années qu’ils ont passées au Conseil d’Administration. Un petit cadeau à l’occasion leur était remis. Monsieur Jean Rière, dans la continuité, était surpris et très ému de recevoir des mains de Louis le « flacon de Jean ». Ce flacon, un CRV tendance grenache noir, représente de la part de la Cave un signe profond d’amitié envers celui qui fut son œnologue de 1967 à 1998. Un repas s’ensuivait à la Maison du Temps Libre, gentiment prêtée par la Mairie et laissée à la disposition des vignerons.

Nous en profitons pour souhaiter un bon rétablissement à monsieur le Maire Roger Chebille.

Inutile de préciser combien ce moment d’unité et de complicité fut savouré par tous. Il ne fait aucun doute, vu le nombre de jeunes présents, que notre Cave a de beaux jours devant elle.

Vendredi 17 novembre

L’Association Triangle se réunissait récemment à la Mairie dans le but de dégager une première sélection au beau milieu de la cinquantaine de CD envoyés par les groupes intéressés par le festival Planézol.  Après avis de chaque membre ayant écouté tranquillement chez soi tous les CD, une vingtaine d’entre eux seront réécoutés dans 15 jours à la Mairie mais, cette fois, collectivement, afin de définir le programme musical final. Il a été aussi question de nouvelles propositions de stages et de l’élaboration de l’affiche. Mais là, il y a moins le feu ! ça viendra en temps voulu. Re belote donc dans 15 jours.

Jeudi 16 novembre

La Biblio vient de recevoir 300 nouveaux livres. Le sympathique bibliothécaire Didier la charmante Cathy, le chauffeur, ont comme tous les six mois approvisionné notre belle Biblio. Après un café pris chez Martine, ils se sont attelés deux heures durant à choisir les livres et noter sur ordinateur les entrées et les sorties. Et tout ça, sous l’œil de Split, le chat de Nancy et Denis qui, pendant tout ce temps, a squatté la mallette de l’ordinateur portable.

Mardi 14 novembre

Si une petite odeur inconnue persiste et flotte légèrement sur les Pla, elle est due aux produits utilisés par les établissements Bédos. En effet, Bruno est venu désinfecter la vigne arrachée depuis peu par Georges et Yannick. Le but premier de la manœuvre est de détruire vespères et compagnie et même plus, qui prennent sinon un malin plaisir à agacer l’enracinement de la nouvelle plantation. C’est un temps idéal pour l’opération. La température de la terre ne devant pas descendre sous une certaine limite afin que le produit puisse faire l’effet maximum. Ici, pas de problème.

Dimanche 12 novembre

Hier à Rasiguères, dans le haut de la salle du Temps Libre, Michèle Mourlaas organisait un stage de clown (travail d’abord et surtout sur l’improvisation) sur toute la journée. Pierre et Léo, ainsi que de nombreux enfants, ont participé et se sont régalés dans la joie et la bonne humeur. Les parents présents à 17h pour le ‘’spectacle’’ de fin de stage, ont apprécié le talent naissant de leur progéniture. Les enfants en redemandent et Michèle, lorsqu’elle reviendra de son voyage en Afrique, acceptera peut-être de les satisfaire.

PS : Déjà que nos deux lascars n’ont pas besoin d’être bousculés pour faire les pitres, si en plus, ils ont l’occasion de se perfectionner par des stages, qu’est-ce qui nous attend ?

Ah ! Nous allions oublier : Un gros bisou à Florian pour ses 20 ans !!!!

Samedi 11 novembre

En ce jour de l’armistice, il est bon de se rappeler les 11 novembre de notre enfance. En cortège, nous partions de la Mairie, passions devant l’église pour nous arrêter en face du monuments aux morts.
Les enfants ouvraient le défilé avec gerbes et drapeaux, les anciens fermant la marche. La voix rocailleuse de notre maire Charles Malet tremblotait toujours à la phrase : « Et pour nos enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence. » Beaucoup de nos parents, à ce moment là, détournaient leurs yeux brillants. Les enfants que nous étions respirions à peine. Même nos chiens qui nous suivaient parfois, restaient de marbre. Le café de Fifine et Louis servait ensuite un apéritif à tout le village : le pastis et le vin doux pour les grands, la menthe, le citron et la grenadine pour les petits qui en faisaient grand usage.

Jeudi 9 novembre

Le gros tracteur des établissements Bédos était à pied d’œuvre dès 7h30 ce matin pour défoncer sur le Pla. Au volant, le sympathique David qui connaît bien le coin pour y avoir retourné un bon paquet d’hectares ces dernières années et qui peut conduire les yeux fermés. La parcelle en question, l’ancien carignan noir de Francis Sales, propriété de Yannick aujourd’hui, était rongée en sous-sol depuis longtemps par la « moure » et vu les lunes de ceps manquants, il ne restait plus que cette alternative. Un temps superbe, pas un souffle de vent, l’équipe sur le coup de 11h, le travail terminé, sirotait un bon coup de muscat frais offert par Georges et Yannick. Il restait ensuite à enlever au godet les rangées de racines sorties de la raie.

Lundi 6 novembre
Même si les premiers sarments ont été coupés mercredi, on peut dire que la taille commence vraiment aujourd’hui. Et cela, malgré le fait que la plupart des feuilles refusent de tomber. La gelée du 2 les a un peu soudrillées mais la tramontane en sourdine depuis belle lurette, la marinade se contente de les chatouiller. Sur la Peyrière, on apercevait les Jourda père et fils munis de sécateurs électriques. A Roquecourbe, Sid étrennait sa brouette remisée au garage depuis fin mars et ressortie ce WE pour contrôle et graissage. Sur les cimes de la Jasse, la famille Puig était reconnaissable au feu de sarments allumé par Marie. Quant aux autres, ils étaient escampillés un peu partout dans le terme. Pasquette, lui, devait être occupé à recharger les piles de… son portable…

Dimanche 5 novembre
La passion pour la moto et surtout l’ancienne, la rétro, habite notre mécanicien Jean-Michel depuis au moins un demi-siècle. Ça, tout le monde le sait !
Mais quand même ! Aller dénicher une moto de 1923 de marque DFR (Désert de Font-Rault, de Font-Rault étant le  nom du constructeur), cylindrée 250cm³ (3 chevaux) au village voisin de Latour de France, il faut au moins le flair d’un Hercule Poirot. Cette moto de marque française, fabriquée à Neuilly (Paris) n’avait jusqu’à hier que 14 modèles recensés en France. Le plus chouette dans l’histoire c’est que de se retrouver dans l’ancien garage de Madame Calvet Anna, cette 250 revient aux sources. Elle fut, en effet, la propriété des Mines de Planèzes jusqu’en 1931. Attribuée au comptable de la mine, Monsieur François Durant pour lui faciliter ses déplacements, ce dernier, à la fermeture de la mine, la rachètera. Elle tombera ensuite dans l’oubli au fond d’un garage touril avant que notre fin limier ne la trouve et ne la rachète à la petite fille de ce monsieur.

Samedi 4 novembre
A l’occasion d’un chantier fatigant comme la pose d’une clôture (piquets de fer de 2m de haut à enfoncer de 50cm dans un sol qui ne veut rien savoir, espacés seulement de 2 petits mètres entre eux, les relier ensuite par 4 rangées de fil de fer afin d’y agrafer dessus 100m de grillage d’une hauteur de 1m50), on trouve bien agréable de recevoir un coup de main. D’autant plus agréable quand celui-ci est l’œuvre d’amis d’enfance en vacances au village chez papa et maman à l’occasion de la Toussaint. Sans les rides qui, silencieusement les années passant, se sont un peu invitées sur le coin des yeux, on aurait pu se croire au beau milieu des belles années 70. Rien que pour cette sympathique sensation, la clôture aurait dû mesurer… un km de long…

Jeudi 2 novembre
Courant septembre, Christine, enceinte de 8 mois, est passée nous voir avec sa fille Andréa. Fine silhouette comme aux plus beaux jours de ses années de « mousségne » c’est tout juste si son petit ventre rond attestait de son état. Et voilà, que le 20 octobre, une petite Angelina vient retrouver sa grande sœur Andréa : 49 cm pour la taille et 3kg500 pour le poids. Elle a calqué sa venue au monde sur le même signe du zodiaque que sa maman… Et une « balance » de plus… Aïe aïe aïe !!!!
Nous souhaitons, bien sûr, à Christine et Xavier les jours aussi faciles qu’ils ont connus avec Andréa. La plus comblée de tous est sans aucun doute la grand-mère Jeannette.

Mercredi 1er novembre
En ce jour de fêtes des morts, beaucoup d’entre nous descendent au cimetière pour déposer des fleurs sur les tombes des êtres qui leur sont si chers. En parcourant les allées, en s’attardant sur les noms alignés et gravés dans le marbre ou sur des croix, on sent remonter en surface beaucoup de beaux souvenirs. En mémoire de toutes ces personnes ayant fait partie d’une tranche plus ou moins importante de notre vie, ce 1er novembre reste une belle occasion de les retrouver. Comme toujours, merci à Margarete et Hervé de nettoyer et ratisser de fond en comble ce lieu si important pour nous tous.