Octobre

 

Mardi 30 octobre

Dans la petite chapelle de Cosprons située à 10 minutes de Port-Vendres, le groupe Ostinata, dernièrement, est allée faire la connaissance des lieux en prévision du concert prévu la semaine après Pâques. Elles y ont répété plus de trois heures en y appréciant la super acoustique. Ça promet !
En plus, elles n’étaient pas trop dépaysées car, au niveau taille, c’est à peu près la même que celle de notre bonne vieille église St Pierre.

Lundi 29 octobre
Elle sera propre la vigne du Countiès de Yannick. Avec un pareil équipement attelé derrière le tracteur, c’est de la rigolade de labourer. Si le grand-père Alfred revenait, il ne pourrait pas s’empêcher de penser que ce que fait son petit-fils Yannick avec une grosse journée, lui, il lui aurait fallu toute une semaine entière à marcher derrière son cheval avec la poussière avalée en prime.

Dimanche 28 octobre
Ils le bichonnent, Pierre et Jo, leur jardin, en cette fin octobre. Même si les tomates, aubergines et poivrons flétrissent doucement sur pied en marquant la fin de saison, un petit coup de motoculteur pour retourner la terre, en attendant le prochain printemps, est le bienvenu. C’est l’occasion aussi de bien faire les bordures, couper 4 mattes agaçantes, scier les branches basses des fruitiers ou nettoyer les bassins qui, souvent, en ont bien besoin. Car, après, avec la saison des tailles, les jardins, pour plusieurs mois, sont mis en veilleuse.

Samedi 27 octobre
Heureusement qu’on l’a sous la main, le Alex et que son atelier jouxte le chantier Espace Loubet de Sceaury. Comme ça, lorsque les démolisseurs, Ô combien compétents, démolissent à tire-larigot et tout azimut, cuves de béton, charpentes, IPM…, qu’ils en finissent par oublier une petite glycine rongée par les vers, les années et condamnée à disparaître, Alex n’est plus très loin pour tout enlever, cisaille et disqueuse à la main, aidé en cela par notre maire Sid qui surveille ce chantier comme le lait sur le feu.

Jeudi 25 octobre

Les travaux de démolition se poursuivent dans l’ancienne cave de Monsieur Loubet. La toiture, sous les coups répétés des disqueuses et tronçonneuses, a fini par lâcher prise. Le tour est venu maintenant de s’occuper, pour l’entreprise Camar, de tout ce qui est béton, et elle est vraiment bien outillée pour cela. Après un premier passage avec une scie pénétrant de plus de 30 cm dans le béton pour désolidariser le ferraillage, et qui a ‘’roundinégé’’ dans tous les sens jusqu’à presque découper cuves et compagnie comme un saucisson, la pelle mécanique équipée, tout simplement, d’un bras semblant sortir tout droit de Jurassic Park, ‘’mastègue’’ sans relâche et à tout va, cuves, béton, murs, IPM, poutres…
Les voisins, Sid et Jean, lorsque les dents de la pelle crissent sur le béton, ont tout simplement l’impression d’avoir un monstre rugissant quelque part dans leur maison. C’est un régal de voir travailler ces machines et il n’est pas donné tous les jours d’assister à un pareil spectacle.

Mercredi 24 octobre
Au John, elle doit lui paraître loin la grillade de fin de vendanges à St Martin de Fenouillet en 1987, dans les vignes à Robert Calvet. Il avait dû filer en vitesse car, en ce 24 octobre, sa compagne Michèle mettait au monde une petite fille prénommée Fanny. Depuis, bien sûr, notre pont a vu, dans les eaux claires de l’Agly, passer beaucoup de poissons. Au fil des années, la petite fille est devenue une belle demoiselle, pendant que les trentenaires pétant de santé de l’époque, font connaissance aujourd’hui avec leurs premiers rhumatismes. Mais ça, ce n’est pas bien grave !!! Pour son 20ème anniversaire, souhaitons à Fanny une belle journée ensoleillée car les 20 ans ne passent qu’une fois.

Mardi 23 octobre

Quel régal que ce vide-grenier ! La journée a commencé aux étoiles avec une tramontane frisquette qui en a ‘’pelé’’ plus d’un, mais le café ou chocolat chaud agrémenté de croissants avait de quoi réchauffer tout le monde. Au coup d’œil, mais des fois on peut se tromper, il y avait moins de monde qu’à l’édition 2006. La concurrence de St Arnac et Pollestres a peut-être joué. N’empêche ! Nos rues étaient vivantes, colorées et sans véhicule et rien que pour cela, il faudrait des vide-greniers toutes les semaines. Et puis, un vide-grenier, c’est aussi l’occasion de revoir les amis des villages voisins. Les recettes n’ont pas été miraculeuses. Surtout, lorsqu’on vend pour 1 euro à son stand et qu’on va en gaspiller 2 au stand voisin. Mais la joie et la bonne humeur étaient au rendez-vous et le Comité des Fêtes ne peut que se réjouir d’une telle journée.

Lundi 22 octobre
Dernièrement, l’association Triangle reprenait le chemin de la salle de la Mairie pour de joyeuses retrouvailles. Les Musicales de l’Agly 2007 sont loin derrière et les 2008 arriveront bien assez rapidement. Cette première réunion était l’occasion de faire le bilan, discuter de ce qui a bien marché et de ce qui a marché un peu moins bien. L’intégration de nouveaux membres à l’Association a été évoquée en prévision du départ de ceux qui ont déjà beaucoup donné de leur temps aux Musicales.
Les CD pour le choix des groupes commencent à circuler car il n’est pas évident d’écouter autant de musiques différentes et de finaliser…
Chacun est reparti avec un sac plein de CD à écouter et rendez-vous est pris le mois prochain, car les cerises reviendront vite et lorsqu’on s’en apercevra, nous serons sous les pins de Monsieur Loubet à déguster le Château Planèzes tout en appréciant la musique des ‘’heureux élus’’.

endouye@gmail.com

Dimanche 21 octobre

Lorsque Gilles et Benjamin arpentent les rues du village, pinceaux, peinture et décamètre à la main, le vide-grenier organisé par le Comité des Fêtes n’est plus très loin. Certaines marques d’emplacement de l’an passé ayant résisté  à l’usure du temps, elles n’ont eu besoin que d’un petit rafraîchissement. D’après les inscriptions et malgré un vide-grenier sur St Arnac à 8 km, il devrait y avoir au moins autant de monde qu’à l’automne dernier. Les enfants ont déjà trié, étiqueté, tarifé et classé dans des cagettes les jouets dont ils ne veulent plus et sont tout excités de se lever aux aurores. Une buvette sera ouverte et du café chaud, entre autre, sera servi avec des croissants en option. La tramontane est en train de tomber, le beau temps devrait être au rendez-vous de notre 2ème vide-grenier.

Samedi 20 octobre

Il n’est pas beau notre village vu de par-dessus les toits ?

Vendredi 19 octobre
Pour nos vignerons, une fois les vendanges terminées et en attendant la taille qui ne manquera pas de pointer son nez autour du 11 novembre, est venu le moment du grand ‘’bricolage’’. Nettoyage des ruisseaux et rigoles, chasse à la palombe ou au garenne, labour, désherbage d’automne, coupe de bois…
Certains attellent la pelle derrière leur tracteur et en profitent pour remettre à niveau les nombreux chemins de vignes qui servent souvent au passage des appareils de traitement. Robert est de ceux-là, car avec ses fistons, Bastien et Willy devenus coopérateurs, il en a des kilomètres à surveiller. Cela ne l’a pas empêché pour autant de proposer gentiment à Henri de lui aplanir quelques passages délicats pour son J7 avant de démonter la pelle. Ce que ce dernier a accepté bien volontiers.
PS : Ainsi, d’une certaine manière, Robert compense (un peu) toutes les taquineries infligées à son aîné au cours de leur tendre enfance.

Jeudi 18 octobre

Et revoilà le Daniel dans le secteur !
Dès qu’il a 5 minutes, il revient, nostalgique peut-être mais il ne le dit pas, dans la cour de son enfance. Mais cette fois, ce n’est pas pour jouer aux billes ou aux cow-boys. Que ce soit à propos d’une piscine, de la réfection d’une toiture qui donne des signes de fatigue ou du tronçonnage de vieux acacias plutôt mal en point… il sait tout faire !!
Il a toujours le sourire aux lèvres et il donne l’impression de vraiment se régaler à travailler en-dessous du clocher. En tout cas, c’est un plaisir de le voir de temps à autre au village et ce ne sont pas son père Lucien et sa sœur Dominique qui s’en plaindront.

Mercredi 17 octobre

L’été indien Planézol se poursuit en cette mi-octobre et c’est tant mieux pour les Archers de la Tourèze. En attendant le froid, le vent, les ramades et les jours qui se raccourciront inévitablement, Benjamin et Gilles maintiennent leur cours les mardis et vendredis sur le coup des 18h à l’ancien terrain de pétanque. Le nombre de licences, pour reprendre un terme de Gilles, a explosé (22) qui se répartissent à peu près équitablement entre Poussins, Benjamins, Minimes et Seniors. Il semble loin (et pourtant pas tant que ça) le temps où la triplette habitant sur la Place de l’Eglise (Léo, Pierre et Simon), composait la totalité de l’effectif. Aujourd’hui, se pose le problème de trouver un local pour passer l’hiver car l’ancienne école communale, du coup, est devenue bien trop petite. Souhaitons à Gilles et Benjamin de bientôt trouver le lieu adéquat.

Lundi 15 octobre
Après les vendanges et avant les champignons (d’après Marie, encore 3 petits jours de patience…), il est bon de se faire griller quelques châtaignes accompagnées du Rosé nouveau au coin d’une cheminée. Une bonne poêle pleine de trous, un trépied haut sur pattes, des bras de ceps secs depuis belle lurette, des châtaignes grosses comme des noix, il n’en faut pas plus pour apprécier le moment présent.

Dimanche 14 octobre

Vendredi à 17h30 en Mairie, le Comité des Fêtes tenait une réunion afin de préparer l’organisation du 2ème vide-grenier de son histoire (dimanche 21 octobre). Notre Présidente Marie-Alice ayant noté précieusement sur un petit cahier tous les détails du déroulement de celui de l’an passé, il fut facile d’aller à l’essentiel (tenue de la buvette, prix des consommations, traçage des emplacements, nombre de croissants pour le petit-déjeuner…).
Rendez-vous pour les volontaires samedi après-midi à 14h pour mettre en place ce qui doit l’être.

Samedi 13 octobre

La dernière fois que Pierre et Jo se sont penchés sur la taille de leur acacia, situé Place de l’Eglise, leur papa Antoine était là (1994). Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous notre pont préféré et cette taille était remise d’année en année. L’acacia, lui, tranquille, mine de rien, en faisant sa petite pousse tous les ans, a fini par dépasser le faîte du toit. Aussi, en ce mois d’octobre, les frangins Jimenez ont pris le problème par le bon côté de la tronçonneuse et lui ont fait une petite coupe gobelet, digne de nos plus beaux carignans. Ne restait plus ensuite qu’à débiter des longues branches avec une picasse affûtée comme une lame de rasoir. Le plus heureux, c’est l’acacia qui va repartir avec du bois tout neuf et nous fabriquer cet été, de l’ombre à foison où il fera bon déguster le nouveau Rosé Trémoine 2007.

Vendredi 12 octobre

Avoir l’occasion de se retrouver installé à 20 mètres de haut dans la nacelle des maçons, et pouvoir photographier en toute tranquillité le toit, ou plutôt ce qu’il en reste, de l’ancienne cave Loubet de Sceaury, c’est comme un bon chou à la crème nappé de chocolat, ça ne se refuse pas !
Alors, il faut ouvrir grand les yeux, savourer, profiter du spectacle, en se disant que le prochain toit à venir n’est pas prêt d’être secoué comme un prunier. Merci à l’équipe des démolisseurs pour cette petite balade aérienne.

Jeudi 11 octobre
Si Léon Bédos, le dernier berger du village revenait, il serait super heureux de contempler, caresser et palabrer à nouveau avec les chevrettes de Benjamin, tout en leur donnant un quignon de pain sec. A quand remonte la dernière présence de cet animal sympathique au village ? Il faudrait demander aux anciens mais il y a fort à parier que ‘’fa temps’’. Toujours, à les voir ‘’mastéguer’’ de l’herbe paisiblement, on se dit que c’est mieux que de regarder un film à la télé. Une troisième biquette est prévue pour bientôt, sans oublier toute une bande de joyeux lapins qui aura une vue panoramique sur les jardins de René et Joseph.
Et si le spectacle des chèvres broutant de ci de là rallumerait certainement dans les yeux de notre vieux berger revenu de bien belles étincelles, les lapins, bien alignés dans leur cage lui procureraient, à coup sûr, des ‘’fites’’ à l’index droit car il fut tout autant berger que chasseur passionné.

Mercredi 10 octobre
On n’a pas tous les jours …. 55 ans !!!!
Et le John, il était tout patraque de recevoir des mains de son petit neveu un bonzaï. Il a tout de suite demandé s’il avait pris son bain car sachez que le bonzaï prend son bain toutes les semaines. Dans le doute, arrivé chez lui, le bonzaï est allé directement se baigner dans l’évier. Il a baptisé immédiatement sa nouvelle plante japonaise Yosh en référence à son Maître du Nanbudo, Yoshinao Nanbu, 10ème Dan et ceinture rouge, qu’il suivit de longues années au cours de multiples stages. Il ne faut pas oublier que le John est ceinture noire de cet art martial mais, rappelons tout de même que ça date de longtemps.
Aujourd’hui, s’il devait, ne serait-ce que débuter un petit kata, ce serait une grosse cata-strophe.

Mardi 9 octobre

Les travaux de démolition ont commencé pour le futur Espace Loubet de Sceaury. Le toit dégringole doucement avec tuiles et chevrons sous les coups de butoir des ouvriers de l’Entreprise CAMAR. Ciel et nuages peuvent déjà se voir à travers et un brin de nostalgie accompagne cette vieille cave qui part en poussière. Espérons qu’au delà des nuages, Monsieur Paul Loubet, qui voilà déjà 10 ans, légua ses biens à la Commune, ne soit pas trop triste de cette situation. Souhaitons qu’il puisse un jour apprécier, les travaux terminés, ce lieu qui portera son nom.

Lundi 8 octobre
Ça ne se sait peut être pas mais la préparation de la confiture de châtaignes n’est pas réservée aux fainéants.
D’abord, il faut ébouillanter à grande eau le fruit. Ensuite, il faut le débarrasser de toutes ses peaux, ce qui se révèle un travail de longue haleine et de patience. L’étape suivante voit le presse-purée entrer en scène pour ‘’asboudraguer’’ en purée la châtaigne. Et pour finir, rajouter le sucre et faire cuire le tout. Il ne restera plus à Sissi qu’à surveiller la couleur de la confiture pour mettre fin à la cuisson et commencer la mise en pots après une mini dégustation.
Et vu la bonne santé du châtaignier qui, de loin, veille sur notre village, les 3 complices n’ont pas fini de taquiner la peau des châtaignes pour en sortir une confiture de derrière les fagots.

Samedi 6 octobre

Il fut un temps où les institutrices et les instituteurs de notre école communale nous demandaient parfois de ramener l’après-midi un gros sac de toile de jute (servant la plupart du temps au ramassage des patates) pour faire sport. Aujourd’hui, nos enfants ne sont pas prêts à s’y laisser enfermer jusqu’aux oreilles pour le seul plaisir de sauter à pieds joints. Ils préfèrent et de loin, le grand large du barrage de Cassagnes-Caramany qui accueille, depuis de nombreuses années, les classes cm1-cm2 des alentours (St Paul de Fenouillet, Latour de France, Estagel…).
En effet, une fois le barrage déclaré bon pour le service, l’Education Nationale et l’UDSISS, au niveau du département, se sont engagés à prendre en charge le coût global de l’activité voile afin de la développer dans les écoles. Le cadre se prête magnifiquement à cette pratique. Les enfants arrivent en bus peu après 9h pour en repartir seulement après 16h, 16h15. En enlevant une heure pour le dîner champêtre, deux heures pour écouter (toute ouïe, enfin, pas tous les enfants !) les conseils du moniteur, monter, démonter, ranger bateaux, mâts, voiles, gouvernails, rames…, se changer le matin, à midi et se rhabiller le soir, il reste quatre bonnes heures à passer sur l’eau. Le moniteur Guillaume, de la base UDSISS de St Cyprien et responsable de la base de Cassagnes-Caramany depuis 4 ans, est super sympa en plus d’être compétent. Il prend le temps d’expliquer aux enfants toutes les ficelles de la voile et visiblement, son travail lui procure grand plaisir. Les enfants se régalent à maîtriser le vent, la dérive, tout au long de ces 4 heures de liberté, faisant la surface du barrage en long, en large et même en profondeur pour certains… Et lorsque la fin du ‘’cours’’ approche, si la dizaine de bateaux est un peu trop loin du ‘’port’’, il s’attache les uns aux autres et le bateau-moteur de Guillaume les ramène au rivage comme des canetons suivant leur maman. Il est, bien sûr, demandé aux enfants de prévoir au moins un change . Les plus espiègles, prompts à faire chavirer le ‘’navire’’ s’en font suivre au moins deux. Cette initiation à la voile est calée sur 4 journées entières, espacée entre elles d’une semaine.
PS : En ce jeudi 4, la classe cm1-cm2 de Latour de France (celle de Pierre et Simon), coatchée de main de maître par René Benêt, voisin, ami et Rasiguérois de souche, effectuait sa 3ème journée au plan d’eau. Classe de 24 gamins, qui, au premier coup d’œil, paraît plus délicate à gérer qu’une exploitation d’un même nombre d’hectares.

Vendredi 5 octobre

Passées les vacances et les vendanges, le groupe Ostinata reprend le chemin de la Mairie où se déroulent leurs répétitions tous les 15 jours. Des concerts sont déjà en ligne de mire et 3 d’entre eux sont calés pour les mois de janvier, mars et juillet. Elles travaillent sur des nouveaux chants (Brésilien, Géorgien, Québécois) qui, au milieu de leur répertoire, ne vont pas dépareiller avec  tous ceux qui s’y trouvent déjà. Elles chantent dans au moins 15 langues différentes, alors 3 de plus ou de moins…
Mais, bien sûr, celui qui nous attendrit le plus c’est la Sirena de Begur, chanté en catalan. On souhaite bon vent à nos chanteuses qui, n’en doutons pas, vont nous faire vivre de belles soirées.

Jeudi 4 octobre

Johana et John sont en vacances au village depuis une quinzaine de jours dans leur belle petite maison. Petite maison qui abrita jadis, pendant de longues années, la famille Jimenez et qui aujourd’hui, a été rénovée avec beaucoup de goût. Une fois de plus, Johana se régale ‘’d’ensemencer’’ leur devant de porte avec, au menu du jour, tulipes et narcisses. Tout en recouvrant les bulbes, elle voit déjà de là, le tapis de fleurs qui ne manquera pas d’être présent le printemps venu.

Mercredi 3 octobre
La Biblio ouvrait sa porte hier pour la saison 2007-2008. Les deux plus fidèles lecteurs de ces dernières années, Sissi et Joseph, ont loupé l’ouverture. Sûrement, se sont-ils trop habitués l’an passé à venir le jeudi et demain, ils trouveront la porte fermée. La publication en Mairie, mercredi dernier, de la bibliothécaire, a dû se faire ‘’astouffer’’ par la marinade.
C’était une reprise en douceur. Jeannette, la maman de Christine et Danièle, est arrivée la première. John, s’est régalé de discuter de livres et les enfants se sont jetés sur les BD. Enfin, pas ceux qui viennent rollers aux pieds. Ils ont eu le droit aux BD mais à lire assis sur les escaliers, devant la porte, car le lino de notre ancienne Mairie, refait de neuf, il y a déjà pas mal de temps, aurait sûrement grimacé. A 18 heures, la Biblio a fermé jusqu’à mardi prochain.

Mardi 2 octobre
Jo, tout content d’avoir fini les vendanges 2007, avant-hier dimanche, jour du Seigneur, sur les coteaux d’Ansignan, pour le beau-papa de son frère Pierre, s’attelle maintenant à remettre en service ses tronçonneuses Stihl, qui sont en vacances depuis belle lurette. Si elles n’ont pas démarré du premier coup, elles ne se sont pas fait trop prier pour pétarader. Soigneux comme il est, les niveaux sont déjà faits, reste à savoir si les chaînes sont en état. A ce sujet, qui que vous soyez, si vous avez un problème de chaîne, le meilleur affûteur de la région se trouve sur Toulouges (pas Toulouse). Il s’appelle Marc Borrell, il est super sympa et dans son atelier COMET, une fois qu’il vous aura affûté vos chaînes, vous en jurerez plus que par lui.