Février

 

Vendredi 29 février

Quelle surprise pour Pierre et Henri, en train de discuter rue du Château autour de 6h30, sur la possible levée de tramontane en cours de journée, de s’apercevoir qu’ils étaient écoutés tout ouïe par un renard, bien calé dans un coin et bien tranquille, pas apeuré pour un sou, et qui faisait sans doute sa petite balade matinale dans les rues du village. Le temps de prendre l’appareil photo, il tournait tranquillement pépère les talons à l’angle du garage de Robert, pour prendre direction le lavoir, sans se presser le moins du monde et sans se préoccuper du flash. Il est très difficile de le distinguer sur les photos mais une chose est sûre, c’était bien un renard.

Jeudi 28 février
Les élections cantonales et municipales approchent à grands pas (9 et 16 mars). Les panneaux d’affichage pour la campagne électorale sont de sortie et, si on n’est pas prêt d’y voir en grand le visage de notre maire Sidney, les candidats aux élections sur le canton de Latour y font déjà bonne figure. Il faudra faire attention à ne pas se tromper d’enveloppe au moment de ces élections jumelées mais les membres du conseil municipal seront, soyons-en sûrs, très vigilants.

Mercredi 27 février
Le 25 dernier, à 18 heures, avait lieu à l’Hôtel du Département, à Perpignan, la remise des prix des deux concours ‘’Villes et villages fleuris’’ et ‘‘Maisons fleuries’’. Margarete et Monique s’y sont rendues, le sourire aux lèvres, car notre village, inscrit pour la 1ère fois, a reçu le 2ème prix ‘’Spécial Première Participation’’.
Margarete pense déjà à l’an prochain et souhaite convaincre certaines personnes pour participer au concours ‘’Maisons fleuries’’ car il y a, dans notre village, de belles maisons noyées de fleurs qui ne dépareilleraient pas avec celles ayant eu le 1er prix dans leur catégorie cette année. Et puis, après une première participation, pourquoi ne pas se distinguer dans le concours ‘’villages fleuris’’ catégorie jusqu’à 200 habitants, puisqu’il y a, chez nous, beaucoup d’atouts pour se hisser sur le podium.
En attendant, plus tard, mais ça, c’est une autre histoire, de mériter le panneau ‘’village fleuri’’ estampillé d’une fleur.

Mardi 26 février

Par un beau dimanche à désherber, fainéanter, lire l’Indépendant ou autre, notre Président Louis profitait bien du sien, n’ayant ni réunion, ni avion à prendre au programme ce jour là, pour mettre de l’engrais à l’épandeur. Et, s’il avait son grand sourire, c’est qu’en plus de trouver la matinée superbe, sa chère Cave Coopérative de Lansac-Planèzes-Rasiguères a réussi récemment au Concours Général de Paris le ‘’coup du chapeau’’ : une médaille d’or sur le Château Planèzes 2006 pour commencer, suivie d’une d’argent sur le Moura Lympany 2006 et une de bronze sur le muscat 2007 pour finir. Au vu de ces résultats, il est agréable de penser que les commissions techniques, sous l’œil vigilant de Sophie, ont bien fait de ‘’roundinéger’’ tout azimut le moment venu, aux quatre coins du territoire. Et puis, ce n’est tout simplement que juste récompense pour l’implication et l’application dont font preuve les vignerons tout au long de l’année, de la taille aux vendanges, sans oublier bien sûr, œnologue, cavistes, conseillère agricole, président, directeur et compagnie, qui sont toujours là pour désigner et conseiller le bon chemin à suivre.

Dimanche 24 février
A la sortie du village, côté Latour de France, un peu avant de prendre à droite le petit chemin de terre menant à notre cher Goud’en Coq, un nouveau panneau tout bleu est apparu sur la D9, placé par la DDE sans doute. Il s’adresse à tous les véhicules à 4 roues et les renseigne sur la distance à tenir vis à vis des gentils cyclistes qui fréquentent de plus en plus notre belle route. Il faudrait peut être en placer un deuxième à la sortie du Pujol, exprès pour le John parce que l’autre jour, se rendant à la déchetterie, il s’est retrouvé avec un cycliste sur … le capot du C15.

Samedi 23 février
De Remiremont (Vosges, 88), la petite Clara est toute heureuse de nous annoncer la venue au monde de son petit frère Jordi. Il est né le 5 février à 19h22, mesure 54 cm, pèse 3,850 kg et fait le bonheur de ses parents Fanny et Philippe.
Souhaitons qu’il vienne bientôt découvrir le village natal de son papa car, sans chauvinisme aucun, des villages comme le nôtre, il n’y en a pas deux !!!!

 

Jeudi 21 février

Le 21 février 1998, Alexandrine, la maman de Maryse, s’en allait retrouver son mari Léon, disparu depuis presque 20 ans. Pour les enfants de l’époque, elle était, et de loin, leur ‘’dame en noir’’ préférée et si un sondage devait encore avoir lieu aujourd’hui, il en serait sûrement toujours de même.
Alexandrine : son prénom rimait, résonnait, ressemblait comme deux gouttes d’eau à cette adrénaline qu’elle leur distribuait, non pas à doses homéopathiques, mais généreusement par pleines caisses, surtout quand elle les surprenait, suspendus dans les branches de ses cerisiers, tel un vol de moineaux, tout ça parce que les guetteurs, à la place de guetter, étaient tout simplement au beau milieu des autres en train de se goinfrer. Il est à souhaiter qu’elle soit quelque part où les cerisiers sont éternels et éternellement remplis de bigarreaux. Puisse-t-elle ne pas trop nous y languir en attendant que les uns après les autres, nous allions la retrouver pour regoûter à cette adrénaline qui nous manque tant.
PS : La fable ‘’Les figues d’Alexandrine’’ est un simple petit clin d’œil à cette Dame qui a marqué notre enfance et qui n’est plus là depuis déjà 10 ans.

Mercredi 20 février

En général, quand un bruit de tronçonneuse sur le terme se fait entendre, neuf fois sur dix, c’est Hervé qui est concerné : nettoyant du côté de la Chapelle, découpant un arbre tombé ou en élaguant un autre dangereux pour la circulation… Mais cette fois, côté Pla, on tombe sur Georges et Yannick, pas trop éloignés de leur muscat petits grains, en train de débiter un chêne taquinant les cèpes placés en bord de vigne. Au vu de la grosseur du tronc, c’est plusieurs stères qui vont ainsi être mises de côté pour le prochain hiver ou pour la fin de celui-ci.

Mardi 19 février
On se souvient qu’à la même époque l’an passé, Robert s’était trouvé bien embêté au moment du désherbage avec la rupture de sa cuve portée. Dans ces moments là, quand le temps presse, on est bien content de trouver quelqu’un sur place pour vous réparer tout ça en moins de 24 heures. Et ce quelqu’un, bien sûr, c’est notre indispensable Alex. Aujourd’hui, la même mésaventure arrive à Eric et son père Jean-Pierre qui ont à déplorer une cassure au niveau de l’enrouleur des tuyaux. Plus que rôdé maintenant, Alex n’en aura pas pour longtemps à tout remettre en place.

Dimanche 17 février

Mais où est donc passée la 403 Peugeot grise datant des années 60 et qui appartenait jadis à Momo ?
Elle était tranquillement remisée sous la Chapelle, et si, bien sûr, elle avait un petit air de véhicule à la retraite, elle appartenait tout de même à Muriel et son compagnon qui sont les voisins du John au Pujol. Certains sont à peu près sûrs de l’avoir vue passer sur la D9 et sur un camion de remorquage. Alors, le mystère reste entier. Si c’est un vol, il faut être vraiment ‘’courageux’’ pour, en plein jour, ‘’s’enfouratter’’ dans ce petit cul de sac qu’est la Chapelle pour, à l’aide d’un câble, la remorquer sur un camion et retraverser le village. Affaire à suivre…

Samedi 16 février
Margarete, qui a entrepris depuis quelques temps, de rénover les marches qui, partant du dépôt de pain, montent au Conservatoire de cépages en passant à l’ombre de nos deux cyprès presque centenaires, arrive au bout de sa tâche. Les marches sont supers ; tous les petits coins et recoins inutilisés vont bientôt se retrouver fleuris. La rambarde ne va pas tarder à être posée et il ne restera plus qu’à la féliciter. Elle devrait quand même se méfier car ses chères poules, qui la regardent faire depuis longtemps, s’il leur vient l’idée de s’évader un jour, ont sûrement déjà choisi ce côté là pour déguerpir à vitesse grand V.

Vendredi 15 février
Il est toujours bien agréable d’aller chercher au ‘’Cellier la Chapelle’’, soit le pain, soit le gaz, ou les deux, car on est toujours bien accueilli par Marité et sa bonne humeur. Ce dépôt de pain est un des derniers endroits du village où, l’espace d’une ½ heure, les gens peuvent se retrouver et discuter, et d’une certaine manière, c’est une bénédiction. Alors,  de la part de tous ceux qui n’ont que quelques pas à faire pour acheter leur pain quotidien, un grand merci à Marité pour sa disponibilité.

Jeudi 14 février

Les cantonales 2008 font feu de tout bois et les candidats intéressés par le poste multiplient les réunions dans les Mairies de nos petits villages. Notre site n’ayant aucune couleur politique, nous n’avons pu, pour cause de réunion à la Cave Coopérative et visite à Narbonne chez notre PDG, assister aux réunions de Messieurs Ilary et Cresta, candidats à ces mêmes cantonales. Mais, lors d’une courte réunion du Conseil Municipal jumelée avec la visite d’un 3ème candidat (Monsieur Manchon), comment ne pas, juste apprécier, de revoir notre ancien instituteur (année scolaire 1960-61), Monsieur Antoine Sarda. Loin de nous l’idée de conseiller ici, s’il faut voter bleu, blanc ou rouge, mais juste dire à notre ancien instituteur que nous lui souhaitons de passer une bien belle retraite, Ô combien méritée, dans ce beau pays qu’est la Grèce et où il a choisi de vivre aujourd’hui.

Mercredi 13 février
A Planèzes, on se souvient bien de la famille Lauriol qui habitait jadis à la Mine, du temps où le minerai de fer en était extrait (1913-1931), et plus tard au village, rue du Lavoir, dans la maison où Mimi coule des jours tranquilles. On se souvient également de Louisette, qui fut longtemps notre secrétaire de Mairie et que nous aimions beaucoup. Aujourd’hui, nous apprenons avec beaucoup de tristesse que sa sœur Germaine, mariée à Lesquerde, est décédée. Nous sommes de tout cœur avec Louisette dans ces moments difficiles qu’elle doit traverser et également avec Raimond, le fils de Germaine.

Mardi 12 février

Vendredi dernier, à 20h30 à la Mairie, une fois n’est pas coutume, l’AICA (Association Intercommunale Chasse Agréée), regroupant les quatre ACCA des villages d’Ansignan, Lansac, Planèzes et Rasiguères, tenait une réunion afin de faire le point sur différents sujets (comptes, cartes, gibiers…). Robert, le Président de notre ACCA, recevait ainsi pour la première fois ses collègues des villages voisins. Les ‘’dossiers’’ ont dû être largement débattus et avec passion puisque les présents se sont quittés après 23 heures, sur un petit apéritif qui accompagne désormais traditionnellement toute réunion Planézole, qu’il s’agisse de mairie, chasse, tir à l’arc ou autre.

Lundi 11 février

D’habitude, à cette époque ci, lorsqu’on entend un ‘’canon’’, c’est presque à coup sûr, Jean-Pierre et son fils Eric qui désherbent ‘’à blanc’’, manière de régler au mieux toutes les buses de l’appareil. Ils se font ainsi une idée plus précise de la dose à mettre dans la cuve car, vu le prix à l’hectare, il vaut mieux ne pas trop surdoser. Et bien, cette fois ci, Eric désherbe pour de bon, la couleur marron orangée de la terre en atteste après son passage. Il est le premier à traiter cette année et il a sûrement ses raisons pour commencer en ce début de mois. Qu’il ne s’inquiète pas s’il se sent un peu seul à désherber ; on ne va pas tarder, tous autant que nous sommes, à bientôt l’imiter.

Samedi 9 février

Hier matin, les écoliers, en sortant du village, dans leur minibus, ont cru, l’espace d’un instant, que la neige était tombée sur ‘’Lou Pujol’’. Mais avec le soleil qui leur bronze les oreilles, depuis quelques jours, ça n’a pas duré. En effet, c’était juste Jo et Pierre en train de remettre à flot leur parcelle de syrah en manque de chaux, comme la plupart des vignes du terme, d’ailleurs. Et l’épandage de quelques tonnes de chaux, lorsque l’on est bien outillé (tracteur + épandeur), devient alors une simple formalité et même mieux, une promenade de santé.

Vendredi 8 février
Christophe, Didier, Jacques, les maçons de l’entreprise Navarro, s’étaient récemment mis en jambes en coulant la dalle d’une petite cave chez Monsieur Loubet. Là, au ‘’saut du lit’’, c’est carrément trois toupies qui les attendaient mercredi, pour passer aux choses sérieuses et à la dalle de la future grande salle. Heureusement que de nos jours, les moyens employés sont incomparables. Le camion-pompe se chargeant de récupérer le béton des trois toupies dans son bac, avant de le redistribuer à bon escient grâce à son allonge incroyable, auprès du trio sympathique, 30 mètres plus loin, par-dessus arbres, portes et murs, et tout cela, téléguidé par une petite machine plus que légère, tout juste 1 kg ou 2, super sophistiquée, et agrafée autour de la taille. Chrono en main, en à peine plus d’une heure, la chape était posée. Et avec leur incroyable niveau à laser, on peut être sûr qu’elle est bien plate. A l’époque de Monsieur René Galangau, notre maçon attitré du village voisin de Rasiguères, à coups de brouettes, pelles et bétonnières et Cie, il aurait sûrement fallu plusieurs jours. A 10 heures, camion-pompe et toupie en route vers Perpignan et vers de nouvelles aventures, Christophe, Didier et Jacques poursuivaient leur matinée en montant le mur d’une future petite pièce donnant côté rue de l’Aire.

Jeudi 7 février
Le mois de février est souvent le mois au cours duquel certains finissent leur saison de taille. C’est le cas de Georges et Yannick qui, ‘’roundinègent’’ un peu, en ayant plus que la petite plantade de grenaches noirs à tailler. Bien que le temps soit à la sécheresse et qu’une bonne pluie arrangerait les affaires de tout le monde, ils mettent de l’engrais avec un matériel qui ferait pâlir d’envie nos pauvres anciens s’ils revenaient. Rien qu’à imaginer nos papas à l’époque faire un trou à chaque cep pour mettre une poignée d’engrais et le reboucher, on pâtit pour eux. Heureusement que Dédé, qui a toujours été un précurseur, a inventé la pose de l’engrais à même le sol sans trou à faire ni à reboucher, invention encore de nos jours plus que d’actualité. Toujours est-il qu’en attendant la saison de désherbage qui arrivera vite, Jourda Père et Fils, un peu chaque jours, font le tour de leurs parcelles afin d’y poser une bonne dose d’engrais.

Mercredi 6 février

L’échelle en plein milieu, ce qui oblige les pauvres riverains à faire demi-tour avec le sourire par la Cave Coopérative, Daniel place, le long du mur de la bâtisse de Madame et Monsieur Arnold, deux descentes d’eau de pluie. Bâtisse où, jadis, Jean Bertrand y était installé mécanicien. Au premier coup d’œil, ça a l’air facile. Mais, déjà, il faut grimper haut sur l’échelle, jouer de la perceuse électrique pour placer les crochets qui retiendront ensuite les morceaux de gouttière qui s’emboîtent comme un puzzle, faire la descente la plus alignée possible et bien sûr, être armé de patience et de calme. Bref, une fois réfléchi, c’est moins compliqué de tailler une ‘’llaque’’ de grenache ou de syrah. Mais de la patience et du doigté, Daniel n’en manque pas. Alors, comme d’habitude, une fois fini, ce sera du travail de professionnel bien accompli.

Mardi 5 février
Il avait l’air content ‘’le’’ Fernand, dimanche soir, en descendant la rue de Monsieur Faigt, le chien en laisse dans une main et son premier ou deuxième lapin de l’année dans l’autre. Avec l’âge, bien sûr, il a perdu vivacité et réflexes mais à l’occasion, si le garenne s’endort un peu trop sur ses lauriers, en sortant d’une ‘’matte’’ avec les chiens au derrière, il risque quand même de prendre du plomb dans les oreilles. Alors, avis à ses collègues : Fernand, il a vieilli, mais il vaut mieux ne pas trop traîner dans ses parages !

Lundi 4 février
Le trio de l’entreprise Navarro s’en donne à cœur joie depuis quelques jours. Entre le ferraillage de l’ancienne Cave qui, dans les prochains jours, va recevoir sa jolie dose de béton, l’enterrement de tous les réseaux, égouts, eau, électricité…, la dalle dans une des caves souterraines de Monsieur Loubet, le souci constant de tout mettre à niveau, sans compter le travail d’étanchéité, c’est tout juste s’ils ont le temps de fumer une cigarette et encore c’est pas sûr qu’ils fument tous. Par contre, à midi, ils se ‘’soignent’’. Ça sent souvent la grillade du côté de l’école communale qui leur sert de cantine et l’autre jour, ils posaient devant une ribambelle de truites, un peu à l’étroit sur un grill et qui auraient certainement préféré se baigner au Gourd’En Coq.

Dimanche 3 février

Adieu Monsieur le Professeur !
Notre ami René, Rasiguérois de souche, après 35 ans de bons et loyaux services envers l’Education Nationale, s’en va en retraite sur le VTT offert par sa dernière classe de cm1-cm2 et ses amis. Sa carrière débute en 73 à Ille-sur-Têt en tant que titulaire mobile. Il sillonne alors tout le secteur allant même jusqu’à faire des remplacements jusqu’à Andorre la Vieille. Les années qui suivent le voient exercer de la même manière sur le secteur d’Estagel où, suite à un remplacement de longue durée à l’école de Montner, il en devient l’instituteur jusqu’à l’été 79. Puis, il est loin de se douter que 28 belles années consécutives l’attendent à l’école de Latour de France avant de refermer sa dernière parenthèse en ce 31 janvier. A 16 heures, ce jour là, dans la cour de l’école, élèves, collègues, parents et amis sont présents pour un dernier au revoir au ‘’vieux’’ professeur.
Madame la Directrice, Betty Lagache, retracera en quelques mots sa carrière exemplaire, où, entre autres, en 35 ans, et en tout et pour tout, ses absences se sont comptées sur les doigts d’une seule main. De plus, bon bricoleur, il a toujours été là, pour réparer une porte qui coince, un robinet qui fuit ou un néon grillé.
Monsieur le Maire, Michel Sol, laissera également parler les souvenirs. Mais le moment le plus attendrissant viendra de sa toute dernière classe de cm1-cm2 entonnant la vieille chanson ‘’Adieu Monsieur le Professeur’’. Debout, devant ses élèves en demi-cercle autour de lui, mains jointes le long du corps et petite brume au coin des yeux, il a dû voir, René, l’espace de ces 3 minutes, défiler toute sa carrière et toutes ces petites têtes blondes, brunes ou châtains dont il a eu la responsabilité. Il recevra ensuite, en signe d’amitié, un superbe VTT.
Gâteaux et jus de fruits pour les grands et les petits avant le ramassage scolaire, apéritif pour les adultes après, clôtureront ces belles marques de sympathie envers René à qui nous souhaitons bonne, heureuse et longue retraite.

Samedi 2 février
Lorsque Joseph descend la rue de chez Rosa, son stock d’Indépendants en bandoulière et qu’il rencontre Pierre et Jo sur le point d’aller tailler, ça ne loupe jamais ! L’un passionné de XIII et des Dragons Catalans, les autres abonnés et fans de l’USAP, la conversation est toute trouvée avec plus ou moins d’enthousiasme dans les voix selon les résultats du week-end. Toujours, Joseph, à 80 ans passés, n’hésite pas à traverser la Manche pour aller voir son équipe fétiche jouer en Angleterre. Quant à Pierre et Jo, arrivées les phases finales, ils suivent l’USAP où qu’elle aille et tant qu’elle est en course dans les compétitions.

Vendredi 1er février
Par les temps difficiles que traverse notre viticulture, il y a une chose dont les coopérateurs de la Cave Lansac-Planèzes-Rasiguères, doivent prendre conscience, c’est tout simplement qu’ils sont dans la bonne Cave. Le temps des vins de plaine, de récoltes rentrées en prenant les vignes les unes après les autres et sans trop réfléchir, n’existe plus. De nos jours, de la taille d’hiver jusqu’au passage aux quais en septembre, la plupart des cépages dans leur intégralité sont suivis minutieusement, étape par étape, mois après mois, cahier de charge à l’appui. Et, on se surprend à découvrir, que ce qui pouvait à priori apparaître comme contrainte et casse-tête est, une fois mis en place et bien rôdé, pas si difficile à suivre que cela. Quel soulagement même, aux réunions de vendanges, de décider tous ensemble de la marche à suivre tous les trois jours. Tout ce travail accompli se retrouve, bien souvent, dans la qualité des dégustations qui suivent au cœur de l’hiver. Quel plaisir d’écouter notre œnologue Jean-Michel, détailler chaque échantillon dégusté, assurer que la Cave est sur le bon chemin, qu’il faut continuer les efforts et aller de l’avant en essayant de toujours s’améliorer. Une fois de plus, la dégustation de cette semaine a confirmé l’excellent niveau des rouges et rosés 2007. Quand les assemblages seront terminés, les vignerons se retrouveront autour d’une table entre rondelles de saucissons, biscottes et morceaux de fromage pour déguster les futurs millésimes. Une chose est d’ores et déjà établie : des superbes vins millésime 2007 vous attendent d’ici peu à la Cave.