Janvier

 

Jeudi 31 janvier

Une réunion publique se déroulant à la salle de la Mairie pour cause d’élections cantonales (9 et 16 mars), les Archers de la Tourèze qui devaient y tenir leur Assemblée Générale, se sont sportivement effacés pour la faire tout simplement dans le garage d’Annie et Gilles. Beaucoup de nouveaux licenciés étaient présents, participant ainsi à leur première A.G.
Benjamin et Gilles retraceront tour à tour les grosses lignes de l’année écoulée, mettant l’accent sur le grand boum du nombre de licences (3 à la mi-saison 2006-2007, 22 début saison 2007-2008).
Il sera question, bien sûr, du garage de Monsieur Domps (notre ancien maçon qui, il y a peu encore, llosait les rues du village avant de refaire la Mairie presque de A à Z), garage qui abrite donc, sur Estagel, le temps de la saison froide, les entraînements nocturnes des Archers de la Tourèze avant de revenir, courant avril, en plein air, sur le terrain de pétanque, au village, car avec 22 licences, même en faisant des rotations, la petite école communale n’est plus dans le coup, surtout que les Seniors tirent à plus de 20 mètres.
Après un petit point sur la bonne santé financière du Club, l’organisation du Championnat Départemental Vétérans qui aura lieu en jumelage avec Prades au mois d’août (9-10 à Prades, 13-14 à Planèzes), a été évoquée.
Il faudra beaucoup de volontaires pour mener à bien ce week-end : aller chercher le matériel à Sorède, placer les cibles de ci de là dans la garrigue, les barrières en bord de rivière, sans oublier la buvette, la confection de sandwichs et tout le reste. D’ici là, après les élections municipales et cantonales, une réunion d’information aura lieu afin de mieux faire le point sur ces deux journées de tir en campagne sur un site magnifique qui s’y prête parfaitement.
Un joli buffet avec toasts, coca et muscat a clôturé cette sympathique réunion dans un cadre qui ne l’est pas moins.

Mercredi 30 janvier

Nous avions laissé le groupe Ostinata du côté de Canohès en train de travailler sur son CD de démo et nous le retrouvons du côté de Rasiguères autour d’une belle table à fêter les 50 ans de l’un de ses membres. Au menu de la soirée, un bel apéritif dans un cadre magnifique, suivi d’un repas indien aux épices de derrière les fagots accompagné bien sûr de vins de terroir. Quant au pain fait maison, il était aussi bon que celui de Raimu dans ‘’La femme du boulanger’’. Une soirée sympathique, blagueuse et chaleureuse où le groupe n’a pas pu s’empêcher d’en pousser quelques unes avec Félix à la guitare. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre de la prochaine cinquantenaire du groupe de remettre cela

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Mardi 29 janvier

Les barriques de bois en fût de chêne bien alignées dans un des couloirs de la Cave Coopérative, attendent sagement leur tour pour passer au nettoyage. Vidées de leur dernier Château Planèzes et Moura Lympany, elles refont peau neuve avant de recevoir bientôt le prochain millésime. Alain et Laurent les passent soigneusement à l’eau chaude et les surveillent comme le lait sur le feu. Ne doutons pas un seul instant de la qualité de ce futur nectar qui va faire un long séjour à l’intérieur de ces barriques avant de passer à la mise en bouteilles.

Samedi 26 janvier

Près de notre cave coopérative, sur la droite et derrière les deux immenses cyprès, Margarete refait les marches qui partent du dépôt de pain de notre sympathique Marité jusqu’au niveau de conservatoire de cépages situé tout au dessus. Ce n’est plus un escalier dont il sera question mais d’une autoroute. Elle a carrément doublé la largeur de ces marches. Elle y travaille depuis déjà un petit moment et du coup, cela fait un peu de distraction à ses poules qui paraissent s’ennuyer, isolées comme elles sont.
Quelques journées supplémentaires lui seront nécessaires pour terminer ce travail.

Vendredi 25 janvier
En ce début de semaine, le groupe Ostinata a passé une journée du côté de Canohès afin de faire un enregistrement en studio, par Jérôme qui, il y a quelques années de cela, en 94, avait enregistré sur CD notre groupe de rock AOC. Les filles ont travaillé dur toute l’après-midi pour boucler sur leur CD de démo 2 morceaux (‘’Gloria’’ et ‘’Reva Baya’’). Deux séances supplémentaires seront nécessaires pour enregistrer les 6 morceaux prévus. Bon courage aux filles et au moins, lorsque certaines personnes intéressées par leur prestation, leur demanderont un petit aperçu de leur registre, elles ne seront plus prises au dépourvu.

endouye@gmail.com

Jeudi 24 janvier

Combien d’années le petit Vincent Aymeric passa-t-il à courir et s’amuser dans les rues du village ? Deux, si l’on se réfère aux photos de classe. Plus, peut être, si, pour des raisons de grippe, rougeole, oreillons ou varicelle, il loupa l’une ou l’autre de ces traditionnelles séances de photo de classe de début d’année. Les années soixante, c’était l’époque d’un monde ouvrier, où les familles allaient et venaient au gré du travail à accomplir, le plus souvent dans le vignoble. On pense aux familles Lopez, Mounier, Prunac, Rodriguez, Sahnine, Sounier et tant d’autres… Les camarades de jeux s’en allaient par un triste jour et, même si certaines familles ‘’rebondissaient’’ dans les villages voisins, ces départs étaient vécus par nous enfants, comme de douloureuses séparations. Alors aujourd’hui, pour Vincent comme pour tous les autres, l’important n’est pas de savoir quand ils sont arrivés ou quand ils sont partis, mais de ressentir très fortement qu’en fait, ils ont toujours été là.
‘’Vincent et le bassin’’ est une histoire mille fois racontée par les grands de l’époque ‘’aux premières loges dans le bassin’’, au cours d’anniversaires ou fêtes. A chacune de leur version, leurs voix trahissaient un mélange de sentiments les plus divers passant par le rire et la nostalgie mais avec toujours le souci du moindre petit détail.
Un grand merci aux enfants du village pour avoir, à leurs risques et périls, et pour pas un bonbon, accepté de doubler les lascars de l’époque dans les scènes les plus délicates de cette fable.

Mercredi 23 janvier

Samedi dernier, Marie-Christine fêtait à la salle du foyer de Cassagnes, ses 50 ans.
Même si elle est Cassagnole de naissance et coule des jours heureux dans son village, ce n’est pas une raison pour oublier qu’elle fut à moitié Planézole pendant de nombreuses années.
La soirée fut à son image, gaie, amicale et chaleureuse : un bel apéro pour commencer suivi d’un buffet magnifique, de boules de picoulat (avec fayots) faites maison, sans oublier bien sûr, le dessert, le café, le champagne… Soirée entrecoupée de musique, de cadeaux à ouvrir, d’un petit discours pour remercier les invités, tout cela nous amenant tranquillement à l’aube.
Encore JOYEUX ANNIVERSAIRE Marie-Christine.

Merci pour cette belle soirée en tous points remarquable

et rendez-vous pour tes soixante !!!!

Lundi 21 janvier

Lorsque rien ne retarde le matin, pour se rendre à la vigne (paperasses, bus des enfants, voiture en panne…), il arrive de surprendre Yvan dans son footing matinal, sur un territoire qu’il connaît maintenant comme sa poche, à force de le parcourir dans tous les sens depuis belle lurette. Cette fois, c’est du côté du ‘’cimenté’’. Quelque soit le temps, en short, tee-shirt et genouillères, il se régale de partir nuit noire juste pour le plaisir de courir. En plus, il n’oublie pas de s’arrêter en ce début janvier pour souhaiter la bonne année, pour repartir ensuite dans ses foulées le plus sereinement du monde.

Dimanche 20 janvier
L’atomiseur de l’entreprise Navarro occupé à traiter au xylophène les chevrons et poutrelles dans les petites caves de la Maison de la famille Loubet, afin de les protéger contre termites, capricornes et tutti quanti, s’entend dans tout le terme tellement il résonne. Ne serait-ce la taille des sarments, on pourrait se croire revenu au temps du sulfatage des vignes. Mais ne nous pressons pas ! Cela arrivera assez bien vite. Toujours, il y en a un qui ne se régale pas, il nous l’a dit, c’est le monsieur qui a l’atomiseur sur le dos. Masque ou pas, il est plus que gêné par les gaz d’échappement du pot de son atomiseur sans oublier les odeurs du xylophène. Les petites bestioles bien planquées, s’il y en a, à l’abri dans le bois, ne doivent pas rigoler non plus.

Samedi 19 janvier

Pas plus tard qu’hier, Juliette s’inquiétait de la chute possible de ses mimosas sur notre vieille départementale D9, dans son virage en bout de village. Et bien, au terrain de foot, un des trois eucalyptus qui nous font de l’ombre depuis des années au moment des feux de la St Jean, s’est couché au sol, sûrement sur les coups répétés de la dernière tramontane. Et pourtant, elle n’était pas vraiment violente. Mais à force de se pencher, l’arbre a fini par lâcher prise et se déraciner. Dans ces cas là, la tronçonneuse d’Hervé, encore tiède la veille, s’est dévouée pour la cause communale. Et le pauvre eucalyptus a fini en petites bûchettes. Il faut espérer que ses petits voisins qui se penchent également ne connaissent pas le même sort.

Vendredi 18 janvier

A la sortie du village, côté Latour de France, la dernière maison à gauche est celle de Juliette. Ces derniers jours, elle avait quelques soucis avec ses mimosas, se penchant de plus en plus du côté de la route, tout en soulevant pierres et béton dans leurs environs. Elle s’inquiétait également de l’éventualité de la chute de l’un d’entre eux en pleine nuit dans le virage, sous les bourrasques de tramontane. Le premier adjoint de Sid, Christian, toujours souriant et disponible, avec Hervé, se sont occupés d’ ‘’élaguer’’ les deux mimosas… jusqu’à ras du sol. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas de la gnognotte. Il fallait du métier, une échelle, une bonne corde, une tronçonneuse aiguisée et… de bonnes jambes quand les mimosas ‘’s’asboudraguaient’’. La matinée a à peine suffie pour régler jusqu’au moindre détail, surtout celui de tout débarrasser du milieu du chemin jusque de l’autre côté de la route, dans le jardin de Monsieur Loubet où tout sera brûlé le moment venu. Juliette est venue aux nouvelles pendant le tronçonnage et tout le monde lui a fait la bise pour la nouvelle année. Elle en est restée très émue. S’inquiétant de savoir si le mimosa était fleuri, Christian, joli cœur, lui en a offert tout un bouquet fraîchement coupé. Une fois de plus, dans ce petit village où il fait si bon vivre et où chacun a ses idées, ceux qui peuvent rendre service à ceux qui en ont bien besoin, le font le plus naturellement du monde et pour pas un sou.

Mercredi 16 janvier

Les fêtes sont passées. Sur le chantier de la Cave à Monsieur Loubet, l’entreprise Navarro a pris le relais de l’équipe Camar qui, en ce moment même, doit ailleurs, avec ses machines du diable vauvert, ‘’asboudraguer’’ tout ce qui lui tombe sous la main. En tout cas, merci à elle pour son superbe boulot de démolition. La reconstruction au menu des mois à venir, l’équipe Navarro, dans un premier temps, se concentre sur les ouvertures. Au premier coup d’œil, on peut noter le même sérieux et le même professionnalisme que leurs prédécesseurs sur le chantier. Le travail se passe, pour le moment, dans les ‘’sous-sols’’ de la Maison Loubet. Sa grande cave est, elle, toujours ouverte aux quatre vents, mais un de ces jours, on ne manquera pas de voir arriver la charpente et tout son fourbi.

Mardi 15 janvier
Près de la Chapelle, sous le grand Roc que tous ceux qui, gamins, un jour, ont plus ou moins escaladé, Jean-Pierre, tranquillement, s’occupe de tailler ses vieilles souches de macabeo qui poussent là, à l’abri de la tramontane, depuis le début du siècle dernier. A sa manière, il rend encore de grands services à son fils Eric, se rappelant sans doute le temps où, lorsqu’il était plus jeune, son beau-père Mariano, la retraite venue, lui avançait le travail de la même façon, en taillant sur ce même endroit. Il en va ainsi pour tous les viticulteurs de génération en génération et ceux qui passent la main à ceux qui la prennent, le font ainsi, le plus en douceur possible.

Dimanche 13 janvier
Les vœux de Sid, notre Maire, comme depuis longtemps maintenant, sont un des moments incontournables de l’année. Il est bien agréable de se retrouver au premier étage de la Mairie, entre Planézols, une fois en passant, pour écouter le 1er magistrat nous relater les évènements de l’année écoulée (même si nous avons, bien sûr, beaucoup d’estime pour nos voisins Rasiguérois et Tourils). Il a entre autre, souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants : les familles Andersen et Galangau. C’était un vrai plaisir de retrouver le ‘’petit’’ Franck qui, depuis l’époque de la pétanque, a bien grandi. Il est maintenant marié avec Anne et leur petit Clément s’entend déjà comme larron en foire avec le petit Mattéo, fils aîné d’Eric et Magalie. A vol d’oiseau, on peut même dire que les deux gamins sont voisins. Et puis, entendre Franck dire : « En arrivant du travail, je me mets sur la terrasse et j’écoute le silence », ça fait chaud au cœur. Alors, après Sid, on leur souhaite aussi la bienvenue au village sans oublier John, Carmen et leurs 3 enfants : Andréa, John, Mattéo.
Le buffet super sympa préparé par Margarete et  tartiné de main de maître par Irène, Marité, Monique et Sissi a régalé tout le monde. Le Château Planèzes, l’ambré, le tuilé, le muscat et même le pastis pour les Incorruptibles, ont fait le reste.
Rendez-vous l’an prochain pour fêter sûrement la fin des travaux chez Monsieur Loubet.
PS : Les fumeurs ont respecté les nouvelles règles et sont allés fumer leur cigarette sur le balcon, Monsieur le Maire en tête.

Samedi 12 janvier
La brume qui s’est étalée hier sur le terme, est une de ces brumes que l’on voit plutôt du côté de Londres et de chez les Walden. Il est certain que ‘’nos amis Anglais-Planézols’’ auront ressenti une petite nostalgie pour leur belle Angleterre. Le soleil a même dû faire le forcing à plusieurs reprises pour envoyer balader toute cette brumasse, brumasse ma foi bien agréable à contempler car tellement rare par chez nous.

Vendredi 11 janvier

Le Jean-Michel, il a pris quelques jours de congé en fin d’année, amplement mérités parce que les 35 heures, arrivé le jeudi soir, il n’en reste plus que des miettes, et encore, il est fermé le lundi. Mais, mon vieux, il attaque la nouvelle année à fond la caisse. Devant sa porte, mardi, il y avait une drôle de machine que le modèle au-dessus, c’est le minibus. Sur cette moto, de marque SIDE BIKE, équipée d’un moteur PEUGEOT 2 litres 16 soupapes, avec 2 roues motrices et directrices, il y a en plus, le chauffage et la radio. Il n’y manque plus qu’un petit frigo pour le Rosé Trémoine et une télé pour les matchs de foot. Ce client de longue date, d’avant Planèzes, lui a demandé de modifier la position des cale-pieds dans le but d’améliorer le confort surtout sur les longues distances  qu’il semble affectionner. Et bien, ce client, il peut lui être reconnaissant de cette modification car, il aurait pu chercher longtemps quelqu’un pour le lui faire sur mesure. Le Jean-Mi, il y a passé la journée à limer, souder, ajuster, régler, essayer… Le soir, en tout cas, ce monsieur avait l’air super ravi et si d’aventure, il lui arrivait d’avoir des crampes sur les longs trajets, elles ne sont sûrement pas prêtes de revenir. Si on s’écoutait, le Jean-Mi, on le classerait Monument Historique, comme la Chapelle St Pierre !

P.S. Ce soir, à 18 heures, à la Mairie, n’oubliez pas les vœux de Monsieur le Maire.

Mercredi 9 janvier

Bien avant la barrière fatidique des 6 ans qui oblige les enfants à emprunter le chemin de l’école qui leur tend et leur allonge ses longs longs bras, il y a un chemin que toutes les générations ont suivi sans stress, sans inquiétude et sans souci : le tour du Pla. En poussette, en berceau, à ‘’coco’’, à pied… accompagnés de leurs papas et mamans, on ne sait pas encore à ce moment là mais, macarelle, que la vie est belle !
Aujourd’hui, le tour est venu pour la génération des Eva, Alexis, Mattéo, Romain… Alors, les petits, profitez-en bien et ne grandissez pas trop vite !

Mardi 8 janvier

La route était barrée hier, une partie de la journée, à proximité du Monuments aux Morts avec, en prime par moments, une coupure d’eau dans les maisons. La raison en est bien simple : réfection de l’arrivée de l’eau à la Cave Coopérative. Déjà, du temps de Jeannot, le problème existait et il fallait nettoyer les cuves au tuyau d’arrosage et avec un petit jet. Le souvenir de Jojo Aguilar, avec ses cuissardes, s’impose d’office. On l’entendra encore longtemps siffloter des airs de la marine dans les couloirs de la Cave. Le passage aux outils à pression gommera un peu ce problème d’eau mais il est certain que l’équipe travaillant à la Cave s’y retrouvera lorsque les travaux seront terminés.

Lundi 7 janvier
Rentrée des classes aujourd’hui pour nos enfants. Il y a peu, ils ne juraient que par l’école et les retrouvailles avec les copains. Mais les trimestres aidant, il semble bien qu’aux vacances de Noël, à la descente du bus, il était question de mettre au feu cartables, maîtres et maîtresses. S’ils redeviennent un peu logiques avec l’amour de l’Education Nationale, ils doivent quand même rester un soupçon motivés sous peine pour certains de se retrouver avec des ciseaux ‘’à pouder’’ et des hernies discales en devenir.

Samedi 5 janvier

Passées les fêtes, il faut bien se remettre à tailler ces sarments que l’on aime bien avec, quand même, une préférence pour quand ils sont taillés, ramassés, broyés, brûlés.
Jo et Pierre sont installés, en ce moment, dans le grenache à la sortie du village près du virage qui mène au Gourd’En Coq. L’an passé, le 5, on y surprenait déjà Jo en train d’y tailler tout seul le jour de son anniversaire, donc aujourd’hui, ça tient toujours. Bon anniversaire Jo et sûrement à l’année prochaine, au même endroit.

Vendredi 4 janvier
Petite surprise hier où 20 mm de pluie sont venus se rajouter aux 35 tombés avant les fêtes. La pluie nous a laissés tranquillement finir la journée pour tomber ensuite sans s’arrêter et même en s’épaississant un peu jusque autour des 22h. Dommage qu’elle n’ai pas fait au moins le tour du cadran mais pour les couche-tôt, c’était mieux que le marchand de sable dans le feuilleton de notre enfance : ‘’Bonne nuit les petits.’’

Mercredi 2 janvier
En voyant de loin la machine Pellenc se diriger sur Lou Sarrat, on aurait pu penser qu’elle s’en allait grappillonner manière de récupérer un peu de la récolte déficiente en syrah. De plus près, il s’est avéré qu’elle avait changé de look, laissant la place à sa petite sœur autrement bricolée (avec notamment, placée en son milieu une drôle de machine), qui s’occupait de débiter les longs sarments en bâtons d’allumettes. C’est l’ami Michel, habitué à conduire ces engins hauts sur pattes, qui s’est fait un plaisir de ratiboiser et de hacher menu avec précaution et précision, la vigne de syrah de son beau-frère.

Mardi 1er janvier
C’est du sommet de notre beau clocher, par un ciel sans nuages, que nous entamons entre autre, notre 5ème année de ‘’Au jour le jour’’, avec parfois, c’est vrai, un peu de retard sur l’horaire, mais après tout, il n’y a pas de train à prendre et nous faisons avec les moyens de la maison. Nous souhaitons à toutes et à tous une bonne année 2008 en espérant qu’elle sera remplie de tout ce qui se fait de mieux.