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Jeudi 31 janvierUne réunion publique se déroulant à la salle de la Mairie pour cause d’élections cantonales (9 et 16 mars), les Archers de la Tourèze qui devaient y tenir leur Assemblée Générale, se sont sportivement effacés pour la faire tout simplement dans le garage d’Annie et Gilles. Beaucoup de nouveaux licenciés étaient présents, participant ainsi à leur première A.G. Mercredi 30 janvierNous avions laissé le groupe Ostinata du côté de Canohès en train de travailler sur son CD de démo et nous le retrouvons du côté de Rasiguères autour d’une belle table à fêter les 50 ans de l’un de ses membres. Au menu de la soirée, un bel apéritif dans un cadre magnifique, suivi d’un repas indien aux épices de derrière les fagots accompagné bien sûr de vins de terroir. Quant au pain fait maison, il était aussi bon que celui de Raimu dans ‘’La femme du boulanger’’. Une soirée sympathique, blagueuse et chaleureuse où le groupe n’a pas pu s’empêcher d’en pousser quelques unes avec Félix à la guitare. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre de la prochaine cinquantenaire du groupe de remettre cela Mardi 29 janvierLes barriques de bois en fût de chêne bien alignées dans un des couloirs de la Cave Coopérative, attendent sagement leur tour pour passer au nettoyage. Vidées de leur dernier Château Planèzes et Moura Lympany, elles refont peau neuve avant de recevoir bientôt le prochain millésime. Alain et Laurent les passent soigneusement à l’eau chaude et les surveillent comme le lait sur le feu. Ne doutons pas un seul instant de la qualité de ce futur nectar qui va faire un long séjour à l’intérieur de ces barriques avant de passer à la mise en bouteilles. Samedi 26 janvierPrès de notre cave coopérative, sur la droite et derrière les deux immenses cyprès, Margarete refait les marches qui partent du dépôt de pain de notre sympathique Marité jusqu’au niveau de conservatoire de cépages situé tout au dessus. Ce n’est plus un escalier dont il sera question mais d’une autoroute. Elle a carrément doublé la largeur de ces marches. Elle y travaille depuis déjà un petit moment et du coup, cela fait un peu de distraction à ses poules qui paraissent s’ennuyer, isolées comme elles sont. Vendredi 25 janvier Jeudi 24 janvierCombien d’années le petit Vincent Aymeric passa-t-il à courir et s’amuser dans les rues du village ? Deux, si l’on se réfère aux photos de classe. Plus, peut être, si, pour des raisons de grippe, rougeole, oreillons ou varicelle, il loupa l’une ou l’autre de ces traditionnelles séances de photo de classe de début d’année. Les années soixante, c’était l’époque d’un monde ouvrier, où les familles allaient et venaient au gré du travail à accomplir, le plus souvent dans le vignoble. On pense aux familles Lopez, Mounier, Prunac, Rodriguez, Sahnine, Sounier et tant d’autres… Les camarades de jeux s’en allaient par un triste jour et, même si certaines familles ‘’rebondissaient’’ dans les villages voisins, ces départs étaient vécus par nous enfants, comme de douloureuses séparations. Alors aujourd’hui, pour Vincent comme pour tous les autres, l’important n’est pas de savoir quand ils sont arrivés ou quand ils sont partis, mais de ressentir très fortement qu’en fait, ils ont toujours été là. Mercredi 23 janvierSamedi dernier, Marie-Christine fêtait à la salle du foyer de Cassagnes, ses 50 ans. Merci pour cette belle soirée en tous points remarquableet rendez-vous pour tes soixante !!!! Lundi 21 janvierLorsque rien ne retarde le matin, pour se rendre à la vigne (paperasses, bus des enfants, voiture en panne…), il arrive de surprendre Yvan dans son footing matinal, sur un territoire qu’il connaît maintenant comme sa poche, à force de le parcourir dans tous les sens depuis belle lurette. Cette fois, c’est du côté du ‘’cimenté’’. Quelque soit le temps, en short, tee-shirt et genouillères, il se régale de partir nuit noire juste pour le plaisir de courir. En plus, il n’oublie pas de s’arrêter en ce début janvier pour souhaiter la bonne année, pour repartir ensuite dans ses foulées le plus sereinement du monde. Dimanche 20 janvier Samedi 19 janvierPas plus tard qu’hier, Juliette s’inquiétait de la chute possible de ses mimosas sur notre vieille départementale D9, dans son virage en bout de village. Et bien, au terrain de foot, un des trois eucalyptus qui nous font de l’ombre depuis des années au moment des feux de la St Jean, s’est couché au sol, sûrement sur les coups répétés de la dernière tramontane. Et pourtant, elle n’était pas vraiment violente. Mais à force de se pencher, l’arbre a fini par lâcher prise et se déraciner. Dans ces cas là, la tronçonneuse d’Hervé, encore tiède la veille, s’est dévouée pour la cause communale. Et le pauvre eucalyptus a fini en petites bûchettes. Il faut espérer que ses petits voisins qui se penchent également ne connaissent pas le même sort. Vendredi 18 janvierA la sortie du village, côté Latour de France, la dernière maison à gauche est celle de Juliette. Ces derniers jours, elle avait quelques soucis avec ses mimosas, se penchant de plus en plus du côté de la route, tout en soulevant pierres et béton dans leurs environs. Elle s’inquiétait également de l’éventualité de la chute de l’un d’entre eux en pleine nuit dans le virage, sous les bourrasques de tramontane. Le premier adjoint de Sid, Christian, toujours souriant et disponible, avec Hervé, se sont occupés d’ ‘’élaguer’’ les deux mimosas… jusqu’à ras du sol. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas de la gnognotte. Il fallait du métier, une échelle, une bonne corde, une tronçonneuse aiguisée et… de bonnes jambes quand les mimosas ‘’s’asboudraguaient’’. La matinée a à peine suffie pour régler jusqu’au moindre détail, surtout celui de tout débarrasser du milieu du chemin jusque de l’autre côté de la route, dans le jardin de Monsieur Loubet où tout sera brûlé le moment venu. Juliette est venue aux nouvelles pendant le tronçonnage et tout le monde lui a fait la bise pour la nouvelle année. Elle en est restée très émue. S’inquiétant de savoir si le mimosa était fleuri, Christian, joli cœur, lui en a offert tout un bouquet fraîchement coupé. Une fois de plus, dans ce petit village où il fait si bon vivre et où chacun a ses idées, ceux qui peuvent rendre service à ceux qui en ont bien besoin, le font le plus naturellement du monde et pour pas un sou. Mercredi 16 janvierLes fêtes sont passées. Sur le chantier de la Cave à Monsieur Loubet, l’entreprise Navarro a pris le relais de l’équipe Camar qui, en ce moment même, doit ailleurs, avec ses machines du diable vauvert, ‘’asboudraguer’’ tout ce qui lui tombe sous la main. En tout cas, merci à elle pour son superbe boulot de démolition. La reconstruction au menu des mois à venir, l’équipe Navarro, dans un premier temps, se concentre sur les ouvertures. Au premier coup d’œil, on peut noter le même sérieux et le même professionnalisme que leurs prédécesseurs sur le chantier. Le travail se passe, pour le moment, dans les ‘’sous-sols’’ de la Maison Loubet. Sa grande cave est, elle, toujours ouverte aux quatre vents, mais un de ces jours, on ne manquera pas de voir arriver la charpente et tout son fourbi. Mardi 15 janvier Dimanche 13 janvier Samedi 12 janvier Vendredi 11 janvierLe Jean-Michel, il a pris quelques jours de congé en fin d’année, amplement mérités parce que les 35 heures, arrivé le jeudi soir, il n’en reste plus que des miettes, et encore, il est fermé le lundi. Mais, mon vieux, il attaque la nouvelle année à fond la caisse. Devant sa porte, mardi, il y avait une drôle de machine que le modèle au-dessus, c’est le minibus. Sur cette moto, de marque SIDE BIKE, équipée d’un moteur PEUGEOT 2 litres 16 soupapes, avec 2 roues motrices et directrices, il y a en plus, le chauffage et la radio. Il n’y manque plus qu’un petit frigo pour le Rosé Trémoine et une télé pour les matchs de foot. Ce client de longue date, d’avant Planèzes, lui a demandé de modifier la position des cale-pieds dans le but d’améliorer le confort surtout sur les longues distances qu’il semble affectionner. Et bien, ce client, il peut lui être reconnaissant de cette modification car, il aurait pu chercher longtemps quelqu’un pour le lui faire sur mesure. Le Jean-Mi, il y a passé la journée à limer, souder, ajuster, régler, essayer… Le soir, en tout cas, ce monsieur avait l’air super ravi et si d’aventure, il lui arrivait d’avoir des crampes sur les longs trajets, elles ne sont sûrement pas prêtes de revenir. Si on s’écoutait, le Jean-Mi, on le classerait Monument Historique, comme la Chapelle St Pierre !P.S. Ce soir, à 18 heures, à la Mairie, n’oubliez pas les vœux de Monsieur le Maire.Mercredi 9 janvierBien avant la barrière fatidique des 6 ans qui oblige les enfants à emprunter le chemin de l’école qui leur tend et leur allonge ses longs longs bras, il y a un chemin que toutes les générations ont suivi sans stress, sans inquiétude et sans souci : le tour du Pla. En poussette, en berceau, à ‘’coco’’, à pied… accompagnés de leurs papas et mamans, on ne sait pas encore à ce moment là mais, macarelle, que la vie est belle ! Mardi 8 janvierLa route était barrée hier, une partie de la journée, à proximité du Monuments aux Morts avec, en prime par moments, une coupure d’eau dans les maisons. La raison en est bien simple : réfection de l’arrivée de l’eau à la Cave Coopérative. Déjà, du temps de Jeannot, le problème existait et il fallait nettoyer les cuves au tuyau d’arrosage et avec un petit jet. Le souvenir de Jojo Aguilar, avec ses cuissardes, s’impose d’office. On l’entendra encore longtemps siffloter des airs de la marine dans les couloirs de la Cave. Le passage aux outils à pression gommera un peu ce problème d’eau mais il est certain que l’équipe travaillant à la Cave s’y retrouvera lorsque les travaux seront terminés. Lundi 7 janvier Samedi 5 janvierPassées les fêtes, il faut bien se remettre à tailler ces sarments que l’on aime bien avec, quand même, une préférence pour quand ils sont taillés, ramassés, broyés, brûlés. Vendredi 4 janvier Mercredi 2 janvier Mardi 1er janvier
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