Juillet

 

Mercredi 30 juillet
Après la maçonnerie, le placo, l’étanchéité et compagnie avec des ouvriers tous plus sympathiques les uns que les autres, l’équipe Rost est venue peindre et repeindre toutes les boiseries de la plus petite des fenêtres à la plus grande des portes chez Monsieur Loubet. C’était l’occasion pour faire connaissance avec Jean-Pierre, Albert et Mickaël qui, rouleau et pinceau en main, ont passé toutes les pièces en revue pour essayer de n’oublier le moindre ‘’finestrou’’ et quant à la 2ème couche, vue la chaleur avoisinante, il n’a pas fallu 30 heures pour la passer.

PS : Pour cause de vacances dans un petit village espagnol presque aussi beau que le nôtre, le site est en stand by jusqu’au 14 août où il sera alors temps de parler compétition tir à l’arc, mariage Céline-Bastien et les vendanges commenceront à pointer à l’horizon.

Mardi 29 juillet
Au jardin de Patrice et Monique, les travaux continuent. Après la mise en place, il y a peu, de deux portes par Alex, le temps est venu de poser le grillage. Aidé par René, originaire de Néfiach et ancien chauffeur routier comme lui, Patrice s’applique à clôturer et bien clôturer le jardin. Dans l’optique d’y mettre toujours des poules, les nombreux renards aperçus dans le secteur posent problème et il est question, dans un 1er temps, d’y laisser leur brave épagneul dans la journée, manière de voir venir.

Lundi 28 juillet
Les puits des jardins sont secs ou presque et les jardiniers vont faire le plein à la rivière, à coups de cuves de 10 hectos pour arroser leurs fruitiers qui pâtissent la ‘’sécade’’ et jaunissent sérieusement. Un arrosage qui leur permettra sûrement de passer l’été sans trop de dommages mais qu’un ‘’rouchat’’ au 15 août ou même avant serait le bienvenu.

Dimanche 27 juillet
Si le jardin de Monsieur Loubet a affiché complet 4 jours durant au moment du festival, c’était loin d’être le cas pour cette énième soirée de cinéma en plein air. Est-ce la faute au choix de la date, un samedi soir où beaucoup de Planézols étaient impliqués ailleurs par d’autres évènements ? Toujours, le film proposé était bien sympathique à regarder et les enfants se sont régalés. Merci à Luigi pour la projection du film et rendez vous l’été prochain dans ce même magnifique lieu, un jour de semaine sans doute.

Vendredi 25 juillet
Mardi dernier, à Tuchan, et plus précisément au Domaine de Rolland devenu cave particulière aux environs de 1850 et où six générations se succèdent depuis, de père en fils, le groupe Ostinata, dans le cadre d’une balade artistique de cave en cave organisée par l’Association CAVe I’ ARt, s’est produit. Le moins que l’on puisse dire c’est que le dernier de la lignée Rolland a été très agréablement surpris par le spectacle proposé. Nos six filles, devant un nombreux public, ont chanté en deux temps, une bonne dizaine de leurs morceaux, une pause étant prévue pour faire déguster, profession oblige, cinq vins de terroir. Toujours, les chants polyphoniques associés aux vins d’appellation Fitou ont fait passer une belle fin d’après-midi à tout ce beau monde. Merci aux Planézols Margarete, Monique et Joseph d’avoir fait le déplacement !

PS : Demain samedi 26 juillet, dans le jardin de Monsieur Loubet, comme depuis de nombreuses années maintenant, soirée Cinéma. Au programme, le film ‘’La personne aux deux personnes’’. Comédie avec Daniel Auteuil et Alain Chabat. Venez nombreux, d’autant plus que l’entrée est gratuite.

Jeudi 24 juillet
Le Gourd’En Coq, terre d’asile, paradis des Planézols et de presque tout le Fenouillèdes, affiche souvent complet et ce, même en semaine. Son gouffre résonne de cris d’enfants et sa belle rive accueille sous son ombre protectrice bon nombre d’adultes.
Il est très plaisant de voir sur son arête rocheuse une multitude d’enfants aux brassards multicolores se régaler d’y jouer et qui n’est pas sans rappeler les belles années 60.

Mercredi 23 juillet
Si Christophe, Didier et Jacques, que l’on ne présente plus, travaillent désormais à la fraîche, à l’ombre du toit de la maison Espace Loubet de Sceaury qu’ils ont eux-mêmes posé il y a peu, en s’y ‘’cramant’’ souvent la plante des pieds, c’est au tour des sympathiques Fouad et Jacky de l’entreprise JE.LU.PI de friser l’insolation en s’occupant de rendre étanche la petite terrasse séparant la maison de Jean de la future salle. Ils prennent leur travail à cœur et avec philosophie car, malgré la chaleur et les deux chalumeaux allumés à faire cuire un escargot à plus de 10 mètres, ils disent qu’en hiver, c’est bien pratique pour se réchauffer. Alors, avec le sourire, ils sont partis pour une journée non stop en plein ‘’cagnard’’ afin de ne pas avoir à revenir le lendemain pour peu de choses.

Mardi 22 juillet
Les lames des ciseaux à tailler sont à peine refroidies et remisées dans les placards, que déjà les grains de raisin changent de couleur annonçant, mieux que le plus doué des météorologistes, des vendanges à 6-7 semaines.
Si les carignans et grenaches noirs se font un peu tirer les oreilles pour commencer à rosir, les syrahs, elles, deviennent carrément noires par grappes entières. Il est conseillé aussi, à ceux qui veulent s’octroyer quelques jours de vacances, de ne pas trop traîner sous peine de louper l’ouverture de la Cave.

Lundi 21 juillet
En chaque fin d’après-midi, quand la fraîcheur s’installe dans nos ruelles, notre doyenne Jeanne, entourée de sa fille Dédé, de sa petite-fille Annie et de ses amis, fait la causette sur son devant de porte jusqu’à l’heure du souper.
C’est l’occasion aussi de trier haricots verts, petits pois, de peler quelques patates, de tricoter également.
Les enfants, joueurs, traversent parfois le cercle tout en n’oubliant pas de dire ‘’bonjour’’. Il est souvent question de la pluie, de la chaleur, du vent, de ce temps changeant, mais il y a une chose qui ne change pas : c’est bien la sérénité qui se dégage du visage de notre chère doyenne qu’il est toujours très agréable de retrouver dans la rue de l’Eglise.

Samedi 19 juillet
D’ici un petit mois, le 14 août exactement, le village et ses alentours, accueilleront bon nombre d’archers venus des quatre coins de la France pour participer à la compétition de tir à l’arc comptant pour le Championnat de France Vétérans. Petit à petit, les cibles se mettent en place, que ce soit côté Chapelle ou cimetière, autour du village ou en bord de rivière. L’occasion est donnée de faire un petit coucou à nos anciens, occupés dans le jardin, soit à arroser (René) soit à cueillir des haricots verts (Joseph).
Deux après-midi sont programmés (lundi et mercredi de 15 à 18 heures) pour débroussailler et mettre en place les piquets qui retiendront les cibles des parcours prévus.

Jeudi 17 juillet
Rue de l’Aire et sous la tonnelle de Sid et Brigitte, Ostinata a tenu à remercier Jérôme et Dominique pour l’enregistrement en studio de leur CD de démo et la réalisation de la pochette de ce même CD. En toute simplicité, chacun amenant un plat style ‘’Auberge Espagnole’’, derrière un petit rosé frais et un Château Planèzes 2001, la soirée passait comme une lettre à la poste. Le groupe, accompagné de Félix à la guitare, s’est fait plaisir à pousser une ou deux chansonnettes en attendant le concert du mardi 22 juillet à Tuchan (à 18 heures au 'domaine de Rolland').

Mercredi 16 juillet
Après avoir remplacé, il y a quelques jours, la pompe immergée du forage, Stéphane et David, de la boîte HRS (Hydro Roussillon Service), sont revenus pour nous changer le clapet de la pompe du puits qui, reconnaissons-le, en avait bien besoin et purger, dans la station de pompage, tout le système lié aux pompes afin que ces dernières ne se désamorcent plus et fonctionnent automatiquement. Devant le sérieux, l’expérience et la compétence de ce sympathique duo, on ne peut que les recommander aux villages du Fenouillèdes et d’ailleurs, qui pourraient avoir des problèmes d’eau à régler.
Hervé, toujours, avait un grand sourire en constatant que tout fonctionne désormais à merveille.

Lundi 14 juillet
Après avoir, dans un premier temps, peint, noir sur jaune et jaune sur noir, les numéros des 48 cibles nécessaires aux deux parcours de la compétition organisée le 14 août par les Archers de la Tourèze, Gilles et Benjamin collent, dans un deuxième temps, sur des cartons (qu’il suffira ensuite, le moment venu, de fixer sur les cibles de paille), des macarons aux formats divers.
Dans un troisième temps, et c’est pour la semaine à venir, avec les volontaires, ils ‘’dématteront’’, les fins d’après-midi, les coins choisis pour accueillir les cibles et où la visibilité doit être parfaite.

Dimanche 13 juillet
Les vendanges ne sont pas pour tout de suite, bien sûr, mais il fait si bon vivre chez nous, qu’un de ces quatre matins, les viticulteurs ressortiront pinceaux et rouleaux pour recouvrir les bennes d’une peinture alimentaire rouge vif. Alors, il n’est jamais trop tôt pour penser à débroussailler les chemins de terre ou goudronnés sur lesquels tracteurs, bennes et camions ont bien souvent du mal à se croiser à cette époque là. Monsieur Christophe Albafouille de Montner, depuis peu, s’applique à sillonner le terme avec sa débroussailleuse à rendre jalouse Margarete, pour ratisser plus que large. S’il lui arrive parfois de grignoter un caillou dans un bruit à faire grincer les dents, il est certain qu’il fait de l’excellent travail dont profiteront d’ici deux petits mois les agriculteurs Planézols.

Samedi 12 juillet
C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé, sur la rive du Gourd’En Coq, la famille Pasquette qui avait disparu de la circulation depuis au moins les traitements de la 1ère génération Eudémis. Si la maman, Anne, est sagement restée à l’ombre après une petite tentative pour se mouiller les pieds, le papa, Gilles, n’y est pas allé par quatre chemins pour traverser le gouffre. Devant le matelas pneumatique dégonflé de son fiston Cédric, lui, qui a une pompe multi pression à la place des poumons, s’est chargé de le regonfler, sauf qu’il a fait ‘’péter’’ toutes les coutures, les enfants finissant par s’amuser avec un gros boudin. Un conseil : s’il se propose de vous regonfler un pneu, quel qu’il soit, faites plutôt confiance à Jean Mi, notre mécano moto.

Vendredi 11 juillet
Dernièrement, à la croisée du Tamarin et du Pont, avait lieu la mise en place de la nouvelle pompe immergée du forage (profondeur 35 mètres) qui, dorénavant, régulièrement, montera 1,2 mètre cube/heure vers le château d’eau, chaque fois que l’exigera la situation. Cela devrait faciliter la tâche d’Hervé, même si ce dernier a à cœur, deux fois par jour, d’actionner manuellement la vieille pompe du puits (capacité : 4 mètres cube), placé en contrebas, dans le but de soulager le forage et bien sûr, en attendant que les techniciens viennent réparer le clapet endommagé de cette même vieille pompe afin que tout fonctionne automatiquement.

Jeudi 10 juillet
Le chemin qui mène vers les Pachères, Roc Noir et Gourd’En Coq, commençait à se rétrécir sérieusement sous l’envahissement des hautes herbes, jusqu’à poser quelques problèmes lorsque deux véhicules avaient à s’y croiser. Margarete, armée de sa débroussailleuse, calmement, méthodiquement et sûrement, a fait le ménage de la D9 jusqu’au ‘’Parking’’ du Gourd’En Coq. Elle a eu la surprise, au milieu de toutes ces mattes de découvrir un micocoulier. Ecologiste dans l’âme, elle s’est bien gardée d’y toucher, tout en ratiboisant encore plus ras ce qui se trouvait aux alentours.

Mercredi 9 juillet
Et voilà ! Les Musicales Planézoles 2008 se sont terminées hier soir et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles étaient réussies. Des dizaines et des dizaines de stagiaires ont fini de se balader dans le secteur dont le petit Léo qui faisait le stage de calligraphie chinoise l’après-midi à la Biblio en compagnie de grandes et belles dames mais, quelque part, il doit être un peu content, malgré tout, car cela le privait de baignades avec ses copains.
En fin de matinée à la salle Rasiguéroise, les enfants, entourés de leur professeur Davy, recevaient leurs parents pour, fièrement, leur faire découvrir le résultat de leurs 4 matinées de stage. Résultat qui entraînait une salve d’applaudissements mérités. Jacqueline de Souvignes, elle, était déjà passée depuis longtemps, collant ici et là, les affiches annonçant le programme de l’ultime journée.
Traditionnellement placé le dernier jour des Musicales, à l’heure de l’apéro, le spectacle offert par tous les stagiaires (qui, à tour de rôle, couvés des yeux par leurs professeurs taille XXXL, ont fait une petite démonstration de leurs apprentissages) était, tout simplement, à donner frissons et chair de poule.
Vraiment, un grand moment des Musicales et il est à souhaiter que tous ces Maîtres de stages reviennent l’an prochain.
Lilliput Orchestra et Dumbala Canalla, au son des trompettes, clarinettes, contrebasse, batterie, mandoline, accordéon et compagnie, ont clôturé ces Musicales 5 étoiles en présence de Monsieur Guy Ilary, Conseiller Général de notre Canton.
Un grand grand merci à l’Association Triangle de se décarcasser toute l’année pour permettre à chacun de pouvoir savourer de tels moments, une fois l’été venu.
PS : Nos immenses pins, fatigués par 4 longues nuits blanches, vont pouvoir enfin retrouver, avec grand plaisir, et leur tranquillité bercée de chants de cigales, et la compagnie des merles, moineaux et tout ce qui vole à tire-d’aile.

Mardi 8 juillet
Les matinées se suivent et se ressemblent ces derniers jours au village. Tandis que côté Chapelle, résonnent les ‘’tam tam’’ à Tito tels des indiens sur le sentier de la guerre, par les fenêtres de la Mairie, sous l’impulsion d’Emmanuel Djob (stage Gospel) s’envolent des chants magnifiques qui, toutes comparaisons gardées, ne sont pas sans rappeler le bon vieux temps où notre vieille église était plus fréquentée. En se promenant côté pont, aux abords de la station de pompage, on peut, sans faire de bruit, observer le stage Combat Médiéval. Monsieur Olivier Patrouix-Gracia enseigne ce type de combat à ses élèves qui peuvent ainsi s’initier à l’épée bâtarde, courte, dague à rouelle…
Une fois de plus, le soleil filant à l’horizon, le jardin de Monsieur Loubet ouvrait sa porte, qui n’est jamais fermée, au public. Soyons certains que de là où il est, Monsieur Paul Loubet de Sceaury, dernier descendant de la lignée, devait être fier qu’à l’occasion de la soirée Château Planèzes, son jardin, légué à la Commune, puisse être aussi vivant et bariolé. Après que notre Maire, Sid, ait invité le public à venir déguster le nouveau millésime 2006, en présence de notre Président Louis, le groupe Kõsk (accordéon, clarinette, chant) lançait, de manière idéale, la soirée au son de musiques populaires d’une Europe méditerranéenne.
Venait ensuite le temps d’un bon repas, toujours sur notre belle place, en compagnie de ‘’La petite vitesse’’ qui, aux quatre coins de cette même place, présentait son théâtre miniature qui a captivé, les petits bien sûr, mais aussi les grands.
Poumtchack, sur le coup de 22 heures, subjuguait la foule au son d’accordéon, guitares, violon et contrebasse avec un répertoire rempli à ras bord d’humour, de clins d’œil et d’airs familiers.
Le public en a tellement demandé et redemandé qu’avec beaucoup de modestie, l’orchestre s’est empressé d’y répondre.

PS : Cette nuit, les Musicales Planézoles 2008 brilleront une dernière fois sous les étoiles, en compagnie de Lilliput Orchestra et Dumbala Canala.
Surtout ne venez pas demain !!!!!!!!!!!!!!!!

Lundi 7 juillet
La canicule qui en a fait souffrir plus d’un hier, est tombée de plus de 10° sous l’influence de notre belle tramontane et, les inscrits au stage ‘’Chants du Monde’’, animé par Anne, à la sortie du village, chez les Walden, ont sûrement apprécié d’avoir les orteils un peu moins cuits.
Les enfants qui, sous la direction de Davy, font leur stage (création d’une bande-son à partir d’un support d’images, film muet ou dessin animé avec toute une palette d’instruments) à la Maison du Temps Libre à Rasiguères prêtée gracieusement par nos voisins et amis, ont plus de chance. Il faut noter que sur le midi, ceux qui veulent se restaurer, peuvent déguster les belles pizzas de Nadège et Matthieu qui sont installés près de la Mairie.
Pour les stagiaires et pour les autres, le concert de 19 heures présentait un groupe monté sur piles : Los Raskaï. Un mélange de rock, jazz, rythmes cubains qui, au fur et à mesure des morceaux joués, entraînait les spectateurs dans la danse jusqu’à décoiffer les mieux peignés au milieu d’une fine poussière en faisant ‘’astousséguer’’ plus d’un. Il faudra peut-être songer, une prochaine fois, à un petit arrosage…
Après l’heure du repas qu’il est toujours agréable de consommer sur la place du village, passé le péage de la caisse, en bas à droite du jardin, le public faisait connaissance avec 4 musiciens (Décapotable sur la Corniche accompagné de Philippe Deschepper) et à travers chaque solo (guitares, batterie, saxo), a pu apprécier le grand talent de chacun.
Et puis, à l’image d’une bonne glace qu’on se décarcasse à faire durer le plus longtemps possible tellement on se régale, la soirée a tout de même fini par se terminer sous les nombreux applaudissements.

PS : Ce soir, soirée Château Planèzes avec au programme :
- 19h30 : Kõsk, clarinette et accordéon sonnant des musiques populaires d’une Europe méditerranéenne.
- 21h30 : Poumtchack, groupe de 6 virtuoses frénétiques qui feront danser jeunes et moins jeunes sous les immenses pins qui ont vu naître plus d’un Planézol.

Dimanche 6 juillet
Les Musicales de l’Agly 2008 ont démarré hier sur les chapeaux de roues et merci encore à Triangle pour le programme proposé du 5 au 8.
Les stages ont commencé aux quatre coins du village sous une canicule à décourager les couleuvres de se râper le ventre en rampant. Comme depuis de nombreuses années maintenant, on peut écouter les rythmes afro-brésiliens et cubains venant de notre vieille Chapelle, côté Roc et cela, du lever au coucher du soleil, tandis qu’au terrain de pétanque, les archers de Benjamin décochent des milliers de flèches. Les coins ombragés de notre rivière affichent complet mais il y règne un sentiment de paix diffusé par les stagiaires venus tout exprès pour l’occasion.
Anne de Broca, notre chère Anne, a lancé les Musicales lors de l’apéro concert de 19 heures avec des chants d’amour remplis de nostalgie (Chavela Vargas). Macarelle, qu’est-ce qu’elle chante bien en espagnol et quel plaisir d’apprécier, à travers toutes ces chansons, son talent et sa passion.
Sur notre place rouge (pour cause de travaux dans l’ancienne cave Loubet de Sceaury), tables et bancs étaient mis à disposition de ceux désirant se restaurer sur place. En fin de repas, Nina de Souvignes, la petite Nina, grand sourire, voix chaude, toute en spontanéité et fraîcheur nous a régalés en chantant Manu Chao, Camille, Louise Attaque, Téléphone, sans oublier des morceaux de sa composition.
La soirée se poursuivait avec Bonbon à 22h et Traio Romano à minuit.
Bonbon, un vrai régal pour tout le monde, à mourir de rire (n’est-ce pas Joseph et Monique ?), un humour de derrière les fagots accompagnée par l’accordéoniste Léon, excellent à tous points de vue. Le groupe Traio Romano prenait le relais pour, à travers une musique tsigane faite d’énergie, d’émotion et de blues, amener les présents au bout de la nuit jusqu’à décourager nos vaillants viticulteurs d’aller travailler le lendemain.
Aujourd’hui, au programme : à 19h, Los Raskaï, suivi de Décapotable sur la corniche et Philippe Deschepper à 21h30.
Venez nombreux !!!!

Samedi 5 juillet
Il existe, arrivées les grandes vacances, à peine descendus du bus, et afin de se débarrasser définitivement de toutes les tracasseries emmagasinées tout au long de l’année scolaire, un remède Planézol radical qui consiste à aller directement au Gourd’En Coq. Les gamins ne s’y sont pas trompés et Denis, le chauffeur de car, passait tout juste le virage menant à Rasiguères qu’ils faisaient déjà trempette. Ils ont fait connaissance avec trois petits canards qui étaient peut être là pour les mêmes raisons qu’eux et tous les six se sont amusés au milieu de ce gouffre béni. Les enfants, toujours, paraissaient bien heureux, rêvant déjà à la belle période s’étalant devant eux.
PS : Aujourd’hui et jusqu’à mardi, les Musicales de l’Agly s’invitent dans notre village et ses alentours.

Vendredi 4 juillet
Semés en février, mars ou, pour les retardataires, début avril, les pommes de terre sont en fin de cycle et la ‘’rame’’, par endroits, est complètement desséchée.
Entre le pont et le vieux moulin à huile, depuis déjà quelques années, les deux Georges (Monsieur Feuerstein de Rasiguères et le nôtre de Planèzes) sèment, arrosent et récoltent les patates ensemble.
Hier, c’était le temps idéal : tramontane, ciel couvert, température en baisse. Quelques étoiles brillaient encore dans le ciel que le motoculteur s’affairait à mettre au grand jour les tubercules camouflés. Les deux Georges, donc, et Yannick s’en sont donnés à cœur joie en remplissant de nombreuses comportes Alibert avec, en prime, la satisfaction de contempler une récolte de belle facture.

Jeudi 3 juillet
Il suffit de se promener dans le village pour humer le parfum des douzièmes Musicales de l’Agly qui se pointent à l’horizon (5 au 8 juillet). Et, s’il y a un signe annonciateur de l’évènement, c’est bien la banderole traditionnellement, maintenant, placée à l’entrée du village sur l’ancienne maison de Madame Jean où habitent aujourd’hui Sandrine et Patrice. L’estrade au coin du jardin de Monsieur Loubet est en place depuis longtemps, les chaises ne demandent qu’à être dépliées et le bar ne tardera pas à sentir bon la bière et le rosé frais. Quatre journées bien sympathiques nous attendent et merci encore à l’équipe Triangle pour nous faire un aussi joli cadeau.

Mercredi 2 juillet
Les traitements eudémis ont commencé. Pour éviter les grosses chaleurs qui ne manquent pas, à partir de 10 heures, de décourager bon nombre de nos viticulteurs, il est conseillé de commencer le plus tôt possible. Alors, il n’est pas rare de se retrouver à la pompe tout près de l’Agly, un peu en aval du pont, sur le coup de 4h30. Et ma foi, il est bien agréable, l’espace d’un petit ¼ heure, de parler de tout et de rien entre amis, avant de se mettre gants et masque et filer dans les vignes traiter les vers et papillons.

Mardi 1er juillet
Il y a des jours où on est bien content de se lever. Ce 29 juin 2008, jour de la St Pierre, patron de notre village (synonyme dans le temps de trois jours de fête avec orchestre, forains, bal de confettis, apéro au café Parès et bien sûr, messe dans une église pleine à craquer), fait partie de ces jours là, tout simplement parce que notre chère église a résonné, l’espace d’une heure, de cantiques à la gloire de notre saint, cantiques chantés mille fois dans un passé pas si lointain par nos mamans et grands-mamans (pendant que nos papas et grands-papas jouaient à la pétanque devant chez Monsieur Loubet) et qu’encore aujourd’hui nous connaissons pas cœur. Bien sûr, il y avait beaucoup de bancs vides et les noms des disparus qui sont encore inscrits dessus, expliquent à eux seuls le pourquoi. Les cloches ont sonné pour annoncer l’heure de la messe et une petite vingtaine de personnes était présente. Madame Gazeu de Rasiguères a donné le tempo avec une voix à faire ‘’péter’’ les vitraux de toute l’église, reléguant du même coup la Castafiore d’Hergé au rang d’aphone.
Communiant depuis peu, Pierre s’est vu demander par notre bon vieil abbé Duval d’être son enfant de chœur. Bien sûr ‘’l’aube’’ de Pierre semblait à des années-lumière de nos aubes toutes blanches et bien repassées de nos jeunes années mais il serait étonnant que le Bon Dieu s’en soit offusqué devant autant de fraîcheur et de jeunesse. Quant à Léo, il n’était pas peu fier de se voir confier la quête. Un apéritif, à la fin de la messe, réunissait tout le monde à l’ombre des acacias de la Place de l’Eglise. Un grand merci à Monique (on devine combien cette messe du 29 juin célébré dans notre petite église lui tient à cœur) pour avoir eu cette délicate attention afin de clôturer d’aussi belle manière cette matinée.
Monsieur l’abbé Duval est arrivé chez nous en 52 et 56 ans plus tard, il est toujours là, fidèle au poste.
Il a, tel Don Camillo, baptisé, communié, marié, accompagné à leur dernière demeure beaucoup de nos Planézols. Alors, l’espace d’une petite heure, il était bien agréable, dans ce lieu sacré, de s’imaginer, avec un peu de nostalgie, être à la place de Léo et Pierre. Rien que pour cela, c’était super d’être là !!!!!!!!!!!!!!!