Mai

 

Samedi 31 mai
Lorsque l’on voit un gros camion faire marche arrière par la rue de la République, tout warning clignotant, on se dit que, par les temps qui courent, c’est une livraison éminente pour le futur Espace Loubet de Sceaury. Cette fois ci, il est question de la charpente. L’entreprise Esteban de Fitou a la responsabilité de la mettre en place, ce qui sera fait d’ici quelques jours par le sympathique trio Audois,  Alex, Eric et Pascale.

Vendredi 30 mai
Elle monte doucement mais sûrement la maison de Bastien et Céline. Après la dalle et avant la toiture, il parait essentiel de faire les murs. Malgré les pluies et orages de ces derniers jours, les maçons ne se découragent pas et gardent une bonne cadence. A cette allure, les nouveaux propriétaires sont sûrs d’aménager pour la Noël. 

Jeudi 29 mai
Cet été, le 15 août coïncidera avec le 20ème anniversaire du dernier tournoi gagné à Prats de Sournia par les anciens Pallagoustys. Le temps a passé depuis mais, dans un rayon de 30 km autour de chez nous, hormis bien sûr les Planézols de souche, ces vieux joueurs sont toujours là, faciles à retrouver à l’occasion d’un jubilé, d’une fête ou autre…
Seul, Didier le Paziolais, le moustachu dont les jambes étaient tellement velues qu’il pouvait tacler à tout va sans jamais se prendre une seule ‘’pélaille’’, avait disparu complètement de la circulation. Aujourd’hui, il refait surface grâce à la curiosité de son fils, tapant sur Google son nom et son prénom et le bombardant, du même coup, au beau milieu de notre site dans la rubrique ‘’Les Pallagoustys’’.
Il n’a pas perdu une seconde pour nous joindre au téléphone et c’est avec un grand plaisir que le contact s’est renoué. Il habite Sigean, il est plombier sur Narbonne (lieu de notre site) et il se porte à merveille. Il demandait déjà la date de la fête au village car à l’époque, avec Jean-Luc, Saïd et Jean-Louis, ils s’entendaient comme larrons en foire pour rigoler et mettre l’ambiance.
Mais, comme la fête n’existe plus depuis longtemps, il viendra nous rendre visite à la première occasion. En tout cas, merci au site pour nous réserver d’aussi belles surprises !

Mercredi 28 mai
La pluie qui asticotait les quatre coins du terme depuis le début du mois, à coups de 5 mm par ci et 6 par là, a fait fort hier à partir de 3h du matin en s’installant sur le village pour l’arroser d’orages violents ou de pluies fines. Les pluviomètres de Georges et Robert nous donneront bientôt les millimètres supplémentaires tombés susceptibles d’aider les nappes phréatiques mais une chose est sûre : sur le coup de 13h30, on n’est pas passé loin d’une grosse désillusion ; un orage plutôt dru et violent s’est amené sans crier gare et, avec lui, quelques grêlons de la taille d’une noisette qui ont ‘’resquité’’ sur le toit des véhicules avec un bruit de tôle à hérisser les poils…
Heureusement, rien de bien grave à noter, mais la grêle est peut être tombée ailleurs car déjà, ce matin, Benjamin et Gilles en signalaient sur Tautavel et Rivesaltes. Une visite express sur le Pla montrait des ruisseaux et une terre ayant beaucoup de mal à avaler l’eau. Espérons toujours, vu les traitements qui sont éminents, que les tracteurs n’auront aucune difficulté à s’engager dans les vignes.

Lundi 26 mai
En cette fin de mois, on se tâte pour savoir s’il faut soufrer, sulfater, relever les syrahs, ‘’desbroutigner’’, labourer ou rester au lit. Sous le Roc, Eric, lui, a choisi et après avoir attelé la soufreuse au tracteur, il se régale de la faire vrombir. Le soufre propulsé à plus de 6 llaques de chaque côté, laisse rêveurs et bras ballants ceux qui sont outillés simplement d’une petite soufreuse à dos et qui se demandent parfois s’ils ne feraient pas mieux de ‘’plier boutique’’.

Dimanche 25 mai
Mauvaise surprise dernièrement pour Sid qui a trouvé le pare-brise de son scudo fiat, garé sous un balcon, bien amoché par un gros pavé laissé là au pied du véhicule. Après enquête et une bonne analyse de la situation, il s’est avéré que le responsable de ce forfait se cachait tout ‘’catimouche’’ parmi les nombreux et sympathiques chats de gouttière qui vivent au village. En effet, ces derniers ont le vice, lorsqu’un véhicule est garé sous un balcon, de s’en servir comme d’une échelle pour y grimper tel des Roméo, afin de séduire leur Juliette. Toujours, la pierre du coin du balcon, un peu effritée par les siècles, a lâché sous les griffes du coquin et s’est ‘’asboudraguée’’ sur le pare-brise avec les dégâts que l’on sait.
Depuis, les assurances aidant, le pare-brise a été remplacé et tout est rentré dans l’ordre.
Espérons juste pour le minou, que sa belle n’ait pas été aux premières loges pour écouter sa sérénade.

Jeudi 22 mai
Avant-hier à 18 heures, chez nos amis Rasiguérois, se tenait l’Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Locale Groupama regroupant les villages de Cassagnes, Estagel, Latour, Montner, Planèzes, Rasiguères et Tautavel.
René, ancien instituteur fraîchement à la retraite, souhaitait la bienvenue aux sociétaires au nom de Monsieur Roger Chebille, Maire, retenu ailleurs, et passait ensuite la parole à Louis notre Président.
Avec son charisme habituel, il présentait le rapport du CA et les comptes. Après le vote des résolutions, le renouvellement partiel du Bureau, l’élection de nouveaux administrateurs (dont Magalie la compagne d’Eric), s’ensuivait, diapos à l’appui, un thème d’information sur l’indépendance pour un avenir plein d’autonomie.
Avant que la réunion ne se termine par un superbe buffet dînatoire préparé magnifiquement par le Relais Loubet de Sceaury, Jean-Marie Giorgio, potier Rasiguérois bien connu, développait avec beaucoup de passion, un dernier thème : la poterie traditionnelle en Roussillon.

Jeudi 22 mai
Sur la place du village, à l’angle de ‘’l’ancienne estrade’’ pour musiciens, Margarete retournait la terre de la plate-bande pour y incorporer dans un premier temps du terreau afin de l’enrichir et de la rendre plus grassouillette et dans un deuxième temps, pour la filtrer et la débarrasser de tous les ‘’cagadous’’ placés là depuis belle lurette et discrètement par nos chats à la nuit tombée ou … en plein jour.
A la regarder faire, on se dit que même une belle équipe de sangliers ne ferait pas mieux et quand on connaît son énergie et sa minutie, on sait que très bientôt les lauriers roses, les lauriers tin (c’est bien ‘’tin’’) et Cie, vont se régaler de pousser dans une terre refaite de neuf, bien aérée et sentant bon le romarin.

Mardi 20 mai
A cette époque-ci par petite tramontane et en attendant l’accalmie qui permettra de continuer les traitements, les labours et les soins attentifs au relevage des syrah, sont au menu du jour. Alors, de l’Olivette aux Counties en passant par les Fontasses, la Peyrière et le Peyrelis, les tracteurs, qu’ils soient rouge, orange ou bleu, font la navette entre les rangs avec une régularité de métronome. La poussière qu’ils soulèvent montre combien la petite pluie fine tombée il y a quelques jours (35 mm) est oubliée mais ils montrent aussi, en labourant grosso modo un hectare à l’heure que Robert Rabasse, le dernier laboureur et son fidèle compagnon Ami, dernier représentant de ce que fut le quotidien de nos Anciens, font partie d’une époque révolue.

Dimanche 18 mai
Au milieu du triangle compris entre le Roc, la Chapelle et les quais de la Cave, se trouve notre terrain à tout faire : foot, feux de la St Jean, pétanque…
Si, les années passant, cette dernière est petit à petit tombée dans l’oubli, Yvon, Paul et un de leurs amis en vacances au village, Barry, ne se lassent pas d’y aller jouer régulièrement une petite partie au moment de l’apéro. Et tout en dégustant une bonne Empire, ils alignent mène sur mène le plus tranquillement du monde juste pour le plaisir de passer le temps dans ce cadre si magnifique.

Samedi 17 mai
Si vous avez la chance, dans votre jardin, sur votre devant de porte ou ailleurs de pouvoir contempler vos cerisiers tout au long de l’année, mais le moment de la cueillette venue, vous faire grappiller les cerises sans aucune honte par les moineaux, tourterelles, pies, merles et pire que tout, les étourneaux, il existe à ce jour un moyen sûr et radical de les décourager.
Mieux que les CD ou DVD pendus aux branches, qui tournent, brillent et qui finissent par faire rigoler tous ces oiseaux, mieux que le calibre 12 trop bruyant, dangereux pour les branches et de plus, interdit à cette époque de l’année, la petite sardine achetée sur le marché à bas prix, non seulement vous permet de conserver intacts vos fruits mais en plus, les oiseaux désertent carrément les lieux à un point tel que l’on se demande si l’on n’exagère pas un petit peu.
Mode d’emploi : bouteille en plastique 1 à 2 litres, deux trous de quelques cm² sur les côtés, une sardine attrapée par une ficelle à l’intérieur, tout cela pendu à l’arbre et laissez mijoter tant qu’il y a des fruits.

Vendredi 16 mai
Les travaux de la future maison à Céline et Bastien continuent sous ‘’Lou Sarrat’’. Les artisans ne chôment pas. Le timing est respecté et pas plus tard qu’avant-hier, la dalle était coulée. Sous le regard de pépé Fernand assis au soleil sur une petite murette et tenant son chien en laisse, sous celui de Christian couvant en même temps ses légumes des yeux, les bétonnières n’ont pas fait long feu pour ‘’ascampiller’’ tout le béton nécessaire à l’opération. Il est question de poser la charpente courant juin et si tout va bien, nos jeunes Planézols fêteront la venue au monde du petit Jésus tranquillement dans leur nouvelle maison.

Jeudi 15 mai
Près de l’Agly, côté village, à mi chemin entre le Gourd’En Coq et le pont, René et Joseph, nos anciens, y tiennent leur jardin.
René, qui doit s’approcher des 85 ans, s’il ne les a pas derrière lui, commençait à trouver risqué d’emprunter l’escalier en lloses pour se rendre au sien. Aussi, son neveu Sidney s’est fait un grand plaisir de lui construire une rampe sur mesure et régler ainsi le problème. Et René, tout content, d’apprécier à sa juste valeur ce joli geste à chacune de ses allées venues…

Mercredi 14 mai
Dans le jardin de Monsieur Loubet, l’emplacement où jadis se dressait fièrement une ‘’baraquette’’ contenant tout le bataclan pour l’entretien de ce dit jardin, est réservé de nos jours aux jeux pour les enfants.
Le petit toboggan mis en place il y a quelques années, bien astiqué par les fesses de nos enfants, a reçu dernièrement la visite d’un petit ver de terre, d’une souris et d’un chat. En effet, deux petits jeux supplémentaires ont été posés à ses côtés aussi discrètement que sûrement par notre ami Hervé et ce sont les petits bouts de chou Planézols qui vont se régaler. ‘’Macarelle’’, qu’est ce qu’on aimerait pouvoir claquer des doigts et se retrouver en culotte courte en train de se faire enguirlander par Madame Loubet sur ce même lieu tout occupés qu’on était à ‘’fousiguer’’ dans la ‘’baraquette’’.

Mardi 13 mai
Sous le regard de TZ, à l’abri des ramades dans le ‘’finestrou’’, une grosse poignée de motards qui, à l’approche des feux de la St Jean et donc du départ de la rando-moto, ont carte blanche pour dessiner le tracé 2008, se sont élancés tranquillement côté Rasiguères.
Il est question, cette année, d’aller tutoyer les sommets du Pech, dans l’Aude, mais avant cela, il y aura sûrement plus d’un virage, d’une matte, d’un petit passage de derrière les fagots à franchir, ce qui fait tous les ans, le charme de cette balade. Et comme les inscrits sont aussi nombreux à chaque édition, c’est qu’ils se régalent et qu’ils en redemandent. Pour les fans, rendez-vous devant le cellier La Chapelle, le samedi 21 juin, sur le coup de 10 heures, mais avec des retardataires comme Fabien le Cassagnol, disons plutôt 10h30.

Dimanche 11 mai
Les travaux chez Monsieur Loubet avancent comme prévu au gré des réunions tous les mercredis après-midi, entre Madame Sophie d’Arthuys et les artisans maçon, électricien, plaquiste…
Les rails qui soutiendront bientôt le placo brillent de mille feux. Les gaines électriques serpentent le long des murs ou ‘’pendgent’’ au plafond, et l’équipe Navarro, sans faiblir une seule seconde, continue de mettre en place portes, murettes, ouvertures…
Côté rue, côté jardin, les anciennes petites caves où étaient stockés pêle-mêle il y a peu, bibliothèques, charrettes, outils de vigne, commencent vraiment à prendre tournure donnant une petite idée de ce que sera le projet une fois celui-ci terminé.

Vendredi 9 mai
Les concerts de Narbonne, Cosprons et Ballestavy derrière lui, le groupe Ostinata, tout en préparant celui de Rasiguères courant Juin, prend le temps de souffler en regardant les vidéos de ces derniers dans le but premier de corriger et d’améliorer tout ce qui peut l’être. En laissant traîner une oreille, sans les espionner une seule seconde ou jouer à ‘’l’escoute-llouffe’’, rien qu’à les entendre rigoler comme des ‘’banastes’’ une heure et demie durant, on se surprend à penser que, macarelle, tout compte fait, tout n’a pas été parfait dans ces concerts. Une fois, elles se trouvent ‘’raides comme la justice ou telles un piquet’’, une autre fois, c’est le jeu de mains qui n’est pas terrible, sans parler des mimiques à la Laurel et Hardy et patati et patata…
Peut être aussi, les filles font-elles preuve de trop de professionnalisme et de rigueur en allant chercher la petite bête.
PS : Prochain concert, lundi 16 juin, Poterie du Carbassou, Rasiguères.

Jeudi 8 mai
Hier, exceptionnellement, les gamins prenaient le chemin de l’école pour cause de jour férié, aujourd’hui 8 mai.
Enzo était accompagné par son papa Alex, bien sûr, mais aussi par son nouveau compagnon Trotro, un petit chien dont chacune de ses pattes semblait monter sur des ressorts. L’affection que les enfants portent aux petits chiens est bien connue et c’est souvent réciproque. En tout cas, le Trotro, il a fait le tour des gamins et il leur a tellement léché la figure que certains qui avaient encore un peu de chocolat du petit-déjeuner aux coins des lèvres, sont arrivés à l’école tout clean et nickel chrome.

Mercredi 7 mai
Les Archers de la Tourèze, après s’être repliés quelques mois sur Estagel dans le garage de l’ancienne entreprise de maçonnerie Domps, pour passer l’hiver au chaud, reviennent avec les beaux jours au grand air, sur l’ancien terrain de pétanque situé légèrement au-dessus des quais de la Cave. Les entraînements s’y déroulent à partir de 18 heures, deux fois par semaine, les mardis et vendredis et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a foule. Les nombreuses cibles sont placées par catégorie à 3 distances différentes, tranchant forcément avec l’époque où nos petits Poussins défendaient seuls les couleurs Planézols.
De plus, les licenciés sont tellement nombreux (plus de 20) que 2 ou 3 absences ne se remarquent même plus au moment des entraînements. En prêtant l’oreille, en écoutant blagues et rires qui font le quotidien de ces 18 heures, on devine une super ambiance au sein de l’Association.

Mardi 6 mai
Ses parents Joanna et John repartis vers l’Angleterre (mais ils reviendront le mois prochain re-goûter au soleil Planézol), Ruppert, à son tour, vient faire le plein de ce même soleil qui a tendance à jouer à cache-cache avec les nuages sur Manchester.
Et, même si le jour de son arrivée, le ciel était bas et nuageux avec quatre petites ‘’gouttignes’’, il était tout sourire sur le devant de sa terrasse pour la bonne raison qu’il fête aujourd’hui ses 33 ans !!!
Happy birthday Ruppert OU Joyeux anniversaire !

 

 

"Festival Des Musicales de L'Agly 2008"

 

Lundi 5 mai
Dans leur petite cour intérieure qui donne sur l’avenue de l’Agly, en prévision d’une ombre protectrice pour de futures grillades, Sissi et René ont demandé à leurs enfants en vacance au village, de planter un mûrier platane au coin du portail, tout près d’un bon puits. Puits, qui, malgré la sécheresse, contient au moins deux bons mètres d’eau de source et où Claude, en bon bricoleur confirmé, a installé une pompe.
Maintenant, orangers, citronniers, géraniums et compagnie, sans oublier le mûrier platane vont se régaler d’arrosages frisquets et réguliers.

Dimanche 4 mai
A quatre pas du pont de nos voisins et amis Tourils, il fallait prendre le temps de s’arrêter en bordure de la D9 pour apprécier nostalgiquement le spectacle d’un cheval traînant la charrue et guidé par la main de l’homme. Robert Rabasse étant le dernier laboureur du secteur, il ne pouvait s’agir que de lui et de son fidèle compagnon Ami.
Une petite vigne de 3 à 400 pieds, 4 à 5 passages par rangée, une charrue qui se plante profondément en retournant terre et herbe, un cheval qui obéit mieux qu’un gamin à ses parents, on avait l’impression d’assister à un ballet super synchronisé. Même si la marche arrière est impossible et impensable, comment ne pas regretter la disparition dans les années 70 de dizaines de chevaux qui, inlassablement, traçaient des sillons en emmenant dans leur sillage nos pères et grands-pères ?

Samedi 3 mai
La maison vieille, ‘’rue du Boffy’’, appartenant dans le temps à Rosa et Edmond et où toute une génération dorée de gamins joua des étés durant, le plus souvent au bouchon et 1000 bornes, avant d’aller se baigner au Tamarin, Roc Noir ou Gourd’En Coq, et bien, cette maison vieille qui a encore vieilli, pardi, a une de ses poutres qui arrive en fin de carrière.
Et avant qu’elle ne ‘’s’asboudrague’’ comme une vieille chaussette en faisant tout descendre, Claude, en vacances au village, s’est vu proposer par son cousin Sidney, d’étayer cette bonne poutre pour la soulager, ce qui a été fait illico presto.

Vendredi 2 mai
Passé le temps du nettoyage et du bichonnage de cette terre que tout jardinier porte au fond de son cœur, arrive en cette fin avril, le temps des plantations.
On avait laissé, il y a peu, Pierre et Jo dans leur jardin, à moitié recouverts du ‘’pouls’’ du motoculteur et on les retrouve s’appliquant à mettre en terre poivrons, tomates, aubergines et melons. Mais, sans trop forcer sur la quantité, car avec la chaleur qui arrive, la tramontane qui garde la cadence et les pluies et orages qui désertent la région, il leur faudra sans doute, comme l’an passé, faire le plein du bassin avec l’eau de la rivière amenée par camion.

Jeudi 1er mai
On connaît les talents d’Alex, notre bon ferronnier, et tous autant que nous sommes, nous savons qu’ils sont nombreux. Et bien, on peut rajouter, sans se tromper, une corde de plus à son arc. Pas plus tard qu’hier, il a sorti d’un mauvais pas un petit imprudent qui, avec son J7, pour cause de puits asséchés, de cerisiers pâtissant la ‘’sécade’’, et afin de les abreuver, s’est approché un peu trop près de notre chère Agly pour y remplir sa cuve de 10 hectos. Résultat des courses : il a ‘’enfouraté’’ le train avant du camion dans le sable et plus moyen de ressortir. Tout cela, à moins de 30 mètres, à vol d’oiseau, du jardin d’Alex où ce dernier avait la bonne idée de se trouver. Son Toyota multi-compétitions, les doigts dans le nez et toutes roues motrices sorties, a rendu, en moins de 10 secondes, le sourire à l’imprudent qui a juré qu’on ne l’y reprendrait plus.
Merci, une fois de plus, Alex !!!