Avril

 

Jeudi 30 avril
Après le sympathique Joseph revenu relever les compteurs électriques il y a peu, voilà notre employé communal Hervé qui fait de même avec ceux de l’eau. Méthodique et sérieux, connaissant le nombre exact de compteurs et leur emplacement comme sa poche, il fait le tour du village, disponible et serviable comme toujours. Ça méritait bien, une fois la tournée terminée, de se voir offrir une bouteille de rosé Trémoine 2008, médaille d’Or à Paris.

Mercredi 29 avril
Retrouver le vieil Emile en train de se remplir au cellier Trémoine un petit bidon de 5 litres de muscat fait vraiment plaisir. En tant qu’ancien caviste dans ce même lieu (toute sa vie), il a rempli des jerricans et des jerricans par centaines à une époque où la fontaine n’existait pas. Aussi, il a gardé le geste juste, pas une goutte n’a été versée ; la seule chose qui a changé par contre, c’est qu’au lieu d’encaisser, en étant du mauvais côté du comptoir, il a payé…
PS : Un grand merci à lui pour, il y a ‘’fa temps’’, inventé le Rosé qui depuis, ne cesse de s’épanouir.

Lundi 27 avril
Le vendredi 24 dernier, pendant que Toupie, le lapin de la famille Andersen, s’évadait rue de la Rivière pour venir Place de l’Eglise se faire ‘’bourrer’’ par les chats du quartier, une réunion micro-région des Gîtes de France (Agly-Fenouillèdes) se tenait chez Monsieur Loubet. En présence de la Présidente, Madame Rière, de la Directrice, Madame Stredel Laurent Anahilia, les villages présents (Cassagnes, Estagel, Latour, Montner, Salses, St Laurent de la Salanque, Tautavel…) échangeaient leurs points de vue sur de nombreux sujets avec, en conclusion, un bilan Gîtes Agly en progression. L’apéritif aux petits oignons était servi aux participants dans ce qui sera la future salle de dégustation des vieux VDN.

 

Dimanche 26 avril
La porte de l’ancienne écurie de Sylvio, martyrisée par les années et qui laisse désormais passer par son dessous les chats de gouttière et les hirondelles, va être remplacée.
Les propriétaires de la bâtisse, que nous connaissons depuis longtemps, Marité et Jean-Louis (qui, par la force des choses, ont émigré sur Latour de France, mais que nous considérons toujours comme Planézols) pensent  toujours à la rénover pour revenir ‘’chez nous’’. Dans cette optique, le portail tout neuf qui prendra bientôt la relève de la vieille porte, peut être considéré comme la première pierre posée pour sa rénovation.

Samedi 25 avril
Notre village, qui ne serait pas ce qu’il est sans la vigne qui l’entoure de la tête aux pieds, voit arriver depuis peu un nouvel artisan en la personne de la Pelle Planézole.
La Pelle Planézole, c’est Benjamin, le ‘’petit Mégret’’, qui se lance dans la vie active avec, pour but, de vivre du fruit de son travail, au pays. Dans le monde agricole où nous vivons, gageons qu’il aura largement de quoi se faire une place au soleil tellement ce genre de travail fait cruellement défaut. Nettoyage des rigoles, curage des ruisseaux, arrachage des vieilles vignes et des arbres morts… le boulot ne devrait pas manquer. En tout cas, bonne chance à lui !!!

Vendredi 24 avril
Sur le bas du Pujol, le motoculteur qui pétarade d’une certaine façon et reconnaissable entre tous ne peut être que celui de Jo. En ce 24 avril, il est là, les pieds dans cette terre que son papa Antoine qui ferait 78 ans en ce jour, a foulée bien avant lui. Le puits, contrairement à 2007/2008, est plein à ras bord autorisant du coup la préparation d’un peu plus de terrain. Des aubergines, poivrons, tomates… sont déjà prévus au programme et en attendant les plantations, les coccinelles ‘’roundinègent’’ gaiement dans les plants de fèves en ‘’s’affartant’’ de pucerons, tandis que Jo se régale de croquer cru ces fèves qu’Antoine aimait tant.

Jeudi 23 avril
Sur les Counties, Georges et Yannick sont confrontés à un taux de mortalité élevé de syrahs, élevé d’ailleurs comme dans toutes les parcelles de notre cher terroir planté du même cépage. Après un premier passage en fin de taille à la tarière pour éliminer et remplacer par des greffés-soudés les souches mortes, ils repassent greffer les ceps mi-figue mi-raisin, complètement secs au-dessus de la greffe et pleins de sève en-dessous. Du coup, Georges semble retrouver une seconde jeunesse, se rappelant les années 60-70-80 où cette pratique était monnaie courante, où les cerisiers abondaient, où l’eudémis n’existait pas et où parfois, ‘’deux tours’’ de soufre sec suffisaient pour amener une récolte saine jusqu’aux vendanges. Epoque bénie qui revient souvent dans les conversations et, macarelle, si, d’un claquement de doigts, on pouvait grignoter à reculons 3 ou 4 décennies….
PS : Bonne fête Georges !

Mardi 21 avril
En franchissant la passerelle pour éviter les embouteillages dans le village de nos amis Tourils, quel plaisir de rencontrer Monsieur Foussat Ernest, à nouveau fidèle au poste dans sa vigne de Carignan, après une bien longue absence. Silhouette amincie par la perte de 14kg mais sourire identique, il est là, tranquille, la canne dans une main et le seau d’engrais dans l’autre, savourant des moments qu’il pensait ne plus revivre. Alors, tout en prenant et son temps et deux ‘’llaques’’, il vide un coup à droite, un coup à gauche et petit à petit, son seau, avant de retourner à la voiture le remplir. Bonne continuation Ernest et que nous puissions encore, pendant de belles années, vous retrouver de ce côté ci de la passerelle.

Lundi 20 avril
La semaine dernière, un drôle de camion garé devant la Cave avait tous les symptômes d’un véhicule venu entonner une de nos cuves. En s’approchant d’un peu plus près, il s’avérait que l’entreprise OENO-PREST de Coursan (Aude, 11), avec à la baguette Joseph et Rudy, s’était déplacée afin d’effectuer un traitement préventif sur les cuvées Château Planèzes et Moura Lympany, si chères à notre caviste Laurent. L’opération se révèle des plus simples ; retiré d’une cuve A, le vin passe dans une machine qui le chauffe à 80°, manière de décourager d’éventuelles molécules ayant l’idée sournoise de le taquiner et atterrit ensuite dans une cuve B, préparée avec soin, en attendant avec impatience (et cela ne saurait tarder) sa destination finale : l’élevage en fûts de chêne.

Samedi 18 avril
Début avril, coïncide généralement avec la formation des fruits allant de la pêche à l’abricot en passant par la cerise, poire, pomme, prune, patin et couffin. Du coup, immanquablement, revient le temps de l’éclaircissage qui peut parfois se révéler, lorsque la nature, comme cette année, se montre généreuse, interminable. Contrairement aux vendanges où, bon an mal an, une ‘’colle’’ finit toujours par se former chez les propriétaires, les ‘’éclaircisseurs’’ ne courent pas les rues, excepté les étourneaux lorsque le fruit est à point. Alors, le moins que l’on puisse faire, lorsqu’une équipe propose ses services bénévolement, est de lui offrir un bon coup de rosé Trémoine 2008, bien frais, qui plus est, Médaille d’Or 2009 à Paris.
PS : Merci pour le tronçonnage des arbres qui n’ont pas résisté à une trop longue période de sécheresse.

Vendredi 17 avril
Hélène et Pierre sont heureux de nous annoncer l’arrivée dans notre beau Fenouillèdes de leur petite fille Irina. Elle est née le 12 à la clinique St Pierre, mesure 48 cm pour 2,800kg. Le petit bout de chou qui se porte à merveille fait déjà ‘’gagatéger’’ parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Tout en souhaitant à la petite de bien s’amuser avant d’aller à l’école qui arrivera inéluctablement, recommandons aux parents beaucoup de patience. Nous nous réjouissons également pour Mimi, grand-mère Planézole comblée.
Une bonne nouvelle en entraînant une autre, à Riom (63), deux jours plus tard, le 14, Caroline mettait au monde une petite Lola, mesurant 49 cm pour 3,260kg. Son papa Julien est bien sûr aux anges de même que les familles Duport, Mégret et Torga. Nous sommes heureux pour Caroline, Julien, Geneviève, Annie, Gilles, Dédée et pour tous les membres de cette grande famille. Mais comment ne pas avoir une pensée spéciale pour notre sympathique doyenne Jeanne (99 ans), arrière-arrière-grand-mère à qui nous faisons un gros ‘’poutou’’ en nous excusant d’avoir oublié son anniversaire le 10 dernier et ce n’est pas faute pourtant d’y avoir pensé.

 

Jeudi 16 avril
De nos jours, les plantations se font plutôt rares chez les viticulteurs du coin au point que peut être certains ne savent plus se servir d’un ‘’pal’’. Ce n’est pas le cas de Sid qui déjà l’an passé, sur la Margoll, refaisait une parcelle en grenache noir et qui, en ce printemps pluvieux ‘’rebelote’’ juste à côté. Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui, c’est que la ‘’sécade’’ ne lui mangera pas les greffés soudés. Même mieux, les dernières précipitations donnaient un air légèrement folklorique à l’histoire car, par endroits, pour ne pas s’enfoncer jusqu’aux fesses, l’aide de plateaux devenait nécessaire, le côté intéressant de la chose étant que le greffé soudé s’enfonçait sans l’aide du moindre outil avec arrosage immédiat en prime. Les bénévoles, tout en se régalant de donner un coup de main à Sid, n’étaient pas fâchés de troquer les bottes pour les pantoufles.

Mercredi 15 avril
Aussi régulières, à peu de choses près, que le Père-Noël la nuit du 24 décembre, les abeilles du ‘’Boffy’’ reviennent à chaque Pâques visiter sa maison. Après avoir ‘’roundinégé’’ une bonne ½ heure au-dessus de la Place de l’Eglise à basse altitude, dans un bourdonnement devenu depuis familier, elles ont regagné, une à une, leur petite place bien abritée entre carreaux et volets, en attendant sagement que ‘’papa’’ vienne les récupérer. Comme d’habitude, dans ces cas là, la famille Puig, apicultrice depuis au moins Auguste, est appelée en renfort. Avec toujours le même rituel, Bastien et son père Robert, les descendants actuels de cette longue lignée, ont fait le nécessaire pour que ces belles travailleuses puissent passer, une fois l’obscurité venue, leur première nuit en pleine garrigue, au milieu du thym, du romarin et des étoiles, dans une ruche aménagée exprès pour elles, rendant ainsi à la maison la tranquillité qui était sienne avant l’arrivée de l’essaim.
PS : Ni vu ni connu et à l’année prochaine !

Lundi 13 avril
Après la neige et la pluie qui se sont invitées, pile poil, le lendemain de Noël, on pouvait s’attendre à passer, d’après le dicton, Pâques au balcon. Et bien, par Toutatis et Bélénos réunis, le ciel n’était pas loin de ‘’s’asboudraguer’’ sur nos têtes tellement il semblait bas. Toujours, si pour beaucoup le week-end de Pâques fut synonyme de ‘’tison’’, la pluviométrie de ces derniers jours, mise bout à bout (160 mm) a fini de remettre à niveau tout ce qui en avait bien besoin.

Samedi 11 avril
Mercredi, en fin de matinée, avaient lieu à la Mairie, en présence de Sophie (architecte) et de Sid, les signatures de fin de travaux ‘’du chantier Loubet’’ par tous les chefs d’entreprise. Si un seul manquait à l’appel (Esteban, Bois et Charpentes), notre bon Alex (Ferronnerie) entré en clinique quelques jours plus tôt, laissait le soin à son épouse Conchi de signer toute la paperasse pour lui.
Après au moins quatre ou cinq tours de table de dossiers paraphés et tamponnés tout azimut, le petit groupe se dirigeait vers notre ancienne école communale où, une fois de plus, les indispensables Margarete et Monique aidées par Christian, avaient dressé une table comme on n’en voit même pas au cinéma. L’apéritif, tout de toasts Planézols vêtu, un repas à base de sanglier ‘’d’élevage’’ et un dessert de derrière les fagots, le tout couronné par nos vins de terroir, ont, comme quelques jours plus tôt, lors de la venue de Monsieur Bourquin, refait l’unanimité. Vivement que Margarete prenne la retraite pour ouvrir un restaurant ou tenir une table d’hôte !
Vers 16h, petit à petit, l’école se vidait de ses invités dont les regards se tournaient déjà vers d’autres échéances en laissant planer déjà comme un petit goût de nostalgie.
PS : Au cours du repas, les uns après les autres, tous les corps de métier sans exception, ont pris des nouvelles de la santé d’Alex car ce dernier, en 18 mois passés sur un chantier ‘’limitrophe’’ de son atelier,  a dépanné, à tire-larigot et sans compter son temps, carreleurs, maçons, menuisiers, plaquistes, plombiers et compagnie, s’attirant du même coup, la sympathie de tout le monde.
Dépêche toi de revenir Alex !

Vendredi 10 avril
La Bibliothèque Départementale des P.O. qui siège à Thuir, est en train de mettre en place, un nouveau service pour les biblios et point-lectures des P.O. En effet, il suffit à ces derniers de réserver par Internet (via le site de la B.D des P.O. où leur catalogue indique les produits disponibles) des livres ou des valises (arrangées par thèmes : polar italien, littérature scandinave… et bien d’autres…) pour que la commande soit mise de côté et livrée à domicile au cours d’une tournée. C’est Michel, le sympathique chauffeur que nous connaissons bien et Sophie, responsable des valises et du planning de réservation, qui ont gagné le gros lot en ayant la chance de visiter ainsi notre bel arrière pays. Cette initiative en est à ses balbutiements et devrait être bien rôdée d’ici les vendanges.

Jeudi 9 avril
Depuis peu, sur le coup des 9h, les lundis et jeudis matins, un petit camion vert descend la rue de l’Eglise en klaxonnant discrètement pour s’installer au coin de la place. Au volant, Monsieur Martinez Jean-Jacques, originaire de la Salanque, domicilié à Lansac où il a pris épouse, et qui a décidé de se reconvertir marchand ambulant. Dans son camion superbement aménagé, trônent en bonne place sur des étagères, produits d’entretien, conserves, petits-déjeuners ou bien encore des articles de base comme les pâtes ou le riz. Les amateurs de produits bios, eux, peuvent se régaler avec des légumes tels que carottes, salades, patates, poireaux blancs ou mandarines. Deux tournées sont pour l’instant au programme de ce nouvel épicier : Planèzes-Rasiguères-Lansac et Ansignan et ses alentours. Souhaitons-lui bonne chance dans son activité car, comme il le dit lui-même : « Je ne fais pas cela pour devenir millionnaire mais pour rendre service aux gens du pays et à ceux qui peuvent avoir des difficultés à se déplacer. »

Mercredi 8 avril
En ce lundi 6, les ‘’écureuils’’ Pascal et Régis, sont de retour dans notre petit poumon vert Planézol (jardin Loubet de Sceaury) afin de réparer, aidés en cela par toutes leurs collections de tronçonneuses, ce que Klaus, fin janvier, a ‘’asboudragué’’ en une seule après-midi. Le point le plus délicat, le plus sensible, le plus sentimental, le point qui aurait pu être vécu comme une déchirure par les ‘’enfants cinquantenaires’’ du village, était bien de savoir si oui ou non un des pins jumeaux étêté à mi-hauteur par la tempête devait disparaître. Le coup d’œil d’expert des deux associés, après un rapide tour d’horizon, notait que malgré le traumatisme, l’arbre touché continuait à faire des pousses. Du coup, au grand soulagement de tous les bénévoles (dont certains durant leur jeunesse, jouaient à Tarzan dans ces mêmes pins), le diagnostic aussi bref que magnifique annonçait la plus belle nouvelle de la journée : pas d’abattage, juste soigner ‘’la tête’’ par une belle coupe biseautée. Avec beaucoup de baume au cœur, les volontaires ont ramassé toute la journée les branchettes qui, une fois passées au ‘’mixeur’’ sont ressorties sous forme de confettis. Comme quelques jours plus tôt au cimetière, des tas de grosses bûches se sont formées ici et là et seront enlevées en temps voulu. Il ne reste plus à l’équipe qu’à élaguer la bordure de cyprès côté Christian tout en éliminant les plus couchés devenus dangereux.

Mardi 7 avril
On sait l’affection toute particulière que porte Monique à notre vieille église Saint-Pierre. Aussi, elle ne manque jamais, le dimanche des Rameaux venu, tandis que les enfants s’amusent au football sur la place de cette même église, de déposer devant la sainte porte une pleine gerbe de ces rameaux, bénis une heure plus tôt par notre inusable abbé Duval à l’occasion de la messe célébrée chez nos voisins Rasiguérois. Une belle initiative réalisée toujours de bon cœur et avec un grand sourire en prime.


Lundi 6 avril
En cette époque ‘’astouffée’’ par l’informatique, à l’heure où beaucoup de personnes, munies d’un ordinateur ‘’tripatouillent’’ plus ou moins la souris, la Société Agly-Services (Estagel), en la personne de Monsieur Marmignon Nicolas, propose des stages ‘’à domicile’’. Notre Commune qui, avec grand plaisir, se retrouve jumelée, une nouvelle fois, avec Rasiguères, s’est inscrite, tout comme celle d’Estagel, Maury, Montner et Tautavel dans cette démarche. A raison d’une fois par mois, soit le 1er jeudi de 14 à 17h ou le 3ème mardi de 17 à 20h, deux groupes différents de dix personnes, se voient offrir ainsi la possibilité de découvrir l’informatique ou de mieux la cerner. Le stage a lieu d’avril à juin et d’octobre à mars à la Mairie. De plus, l’Europe et la Région Languedoc-Roussillon, subventionnant le projet pour moitié, les frais d’inscription en deviennent complètement symboliques. 

Dimanche 5 avril
La visite du Président du Conseil Général, Monsieur Christian Bourquin, a fait des heureux à la Biblio, autour de 18h30 vendredi. En effet, une fois la réception terminée, le haut de la Mairie nettoyé, rangé et les ‘’lampions’’ éteints, les petits gâteaux rescapés du buffet se sont invités côté Biblio où les lecteurs ont pu découvrir ou apprécier, une fois de plus, les talents culinaires de notre employée communale Margarete qui s’est vue demander illico presto les recettes de tout son attirail de petits gâteaux.
PS : En fin renard qu’il est, notre Joseph qui, il est vrai, est un assidu de la Biblio depuis des années, ne s’est pas fait prier pour ‘’souper’’ à la Biblio après avoir ‘’goûté’’ à la Mairie une heure plus tôt.

Samedi 4 avril
Petite effervescence hier dans notre village où Sid recevait à la Mairie, vers 16h, le Président du Conseil Général, Monsieur Christian Bourquin, à l’occasion de la signature des conventions ‘’Aide aux projets structurants de la Commune de Planèzes’’. En présence, bien sûr, d’un nombreux public attentif aux paroles du Président, ce dernier insistait notamment sur l’importance pour nos petites communes de l’existence du Conseil Général sans qui, bon nombre de projets ne verrait jamais le jour, n’hésitant pas à égratigner au passage les personnes en haut lieu qui émettent l’idée pure et simple de supprimer cet organisme. Ensuite, félicitant notre Maire pour avoir ficelé de la meilleure des façons le ‘’Projet Loubet de Sceaury’’, il signait en sa compagnie les ‘’trois cahiers’’ synonymes pour nous d’une aide financière bienvenue au projet Planézol qui arrive à son terme. A la sortie de la Mairie, une petite surprise l’attendait sous forme d’une ‘’mini-manif’’ toute en douceur des responsables de l’Association Triangle, inquiets de la quasi suppression (80%) de la subvention allouée à notre festival Les Musicales de l’Agly, signifiant à très brève échéance, sa disparition. Après avoir pris en compte cette déception légitime, Monsieur Bourquin, suivi d’un petit cortège,  se rendait Rue des Mimosas où l’ancienne Cave de Monsieur Loubet, sentant bon jadis le vieux Carignan, s’est transformée doucement mais sûrement, au cours de ces 18 derniers mois et ce, par la grâce de dizaines d’artisans, en une superbe réalisation. La visite de ‘’la maison de Paul’’ a manifestement impressionné plus d’une personne, faisant ressortir du même coup tout le talent de notre architecte ‘’attitrée’’ Sophie. Pour finir en beauté une aussi belle après-midi, notre cordon-bleu Planézol, Margarete, s’est coupée en quatre, bien aidée par Monique, pour régaler, à l’heure du goûter, tous les présents avec des gâteaux faits maison venus ‘’d’ailleurs’’ et qui ont fait tellement l’unanimité que Monsieur Bourquin lui-même était tout heureux de se voir proposer, et d’accepter, une assiette d’assortiments de gâteaux pour le déjeuner du lendemain.
Merci enfin à l’Etat, au Département, à la Région, au CCAF pour leurs aides financières sans lesquelles nos Maires se décourageraient même d’avoir des idées.

Vendredi 3 avril
Ce mercredi 1er avril, à 18h, le Conseil Municipal se retrouvait à la Mairie pour, entre autres, voter les budgets 2009. Lorsque l’on se retrouve assis devant celui de ‘’Eau-Assainissement’’, on se rend compte, chiffres à l’appui, combien le coût des analyses obligatoires effectuées régulièrement sur l’eau, les réparations (quand ce n’est pas le remplacement) des pompes, l’aménagement du forage et les divers petits imprévus, plombent notre petit budget. Alors, comme beaucoup de villages voisins de notre beau Fenouillèdes, une petite augmentation de l’eau du robinet et un emprunt se dessinent à l’horizon.
PS : Après les budgets votés à l’unanimité, les questions diverses et un petit apéro, il était temps de penser au coup d’envoi du match sur TF1 des copains à Ribéry.

Jeudi 2 avril
Avant Pâques qui arrive au galop, les enfants font face, avec courage, aux évaluations d’histoire, géo, math ou français, qui ne manquent jamais de les accompagner jusqu’aux portes des vacances. De la même façon, notre sympathique électricien Jean-Michel (Elec-Fenouillèdes), qui depuis 18 mois arpente le moindre pouce de terrain de l’ancienne cave Loubet de Sceaury, passait hier son examen de contrôle devant un responsable de l’APAVE, Adrien, tout aussi sympathique. Jean-Michel, plus minutieux qu’une fourmi et une abeille réunies, malgré les kilomètres de fil engagé dans les gaines, sans compter les dizaines d’interrupteurs et luminaires placés de ci de là et deux énormes compteurs pour le sous-sol et la grande pièce, a rendu une copie nickel qui lui a valu un 20/20. On aurait préféré qu’il ait un point de moins et que l’alarme ne s’enclenche pas, car une fois en marche, on en prend plein les oreilles 5 minutes, chrono en main.

Mercredi 1er avril
Sur les Peyrières, les Huillet Père et Fils (Sid et Jo) remplacent le palissage de syrah qui, les années passant, a pris un bon coup de vieux et de rouille. Le tracteur, équipé d’un outillage spécial, enfonce les piquets aussi facilement que le couteau découpant un gâteau d’anniversaire, avec un bruit qui n’est pas sans rappeler (toutes proportions gardées) le bec d’un pic-vert en train de se fignoler dans un tronc d’arbre un nid sur mesure pour y passer l’hiver. Il semble loin, le temps où les piquets se plantaient au ‘’mall’’ avec des mains couvertes de ‘’pélailles’’, des poignets ‘’asboudragués’’ et des tendons de coude qui finissaient toujours par s’étirer comme du chewing-gum ‘’mastégué’’ depuis une semaine.
PS : Aujourd’hui, attention aux blagues des enfants et des autres !