Janvier

 

Jeudi 29 janvier

Samedi 24, sur le coup de 13 heures, la tempête Klaus a traversé notre beau département d’ouest en est à près de 200km/h sans oublier le moindre village, pour aller, en bout de soirée, s’essouffler au large de la Méditerranée. Sa furie dévastatrice a emporté ici ou là, au hasard sur son passage, toitures, cheminées, portails, panneaux, véhicules, hangars, sans oublier des milliers et des milliers d’arbres brisés, déracinés, parmi lesquels les conifères ont payé le plus lourd tribut.
Le monde changeant, peut être faut-il dès aujourd’hui, s’attendre à subir de temps à autre, les foudres de cette nature si généreuse mais que l’homme agace un peu trop souvent.
Toujours, un grand coup de chapeau à l’ensemble des agents EDF des P.O. et des départements voisins, pour avoir, malgré l’étendue du désastre et des conditions climatiques difficiles, réparé les dégâts en un temps record.
Merci, bien sûr, aux pompiers pour toutes leurs interventions et qui sont à louer quotidiennement tellement ils nous rendent service. Merci également à toutes celles et ceux qui ont œuvré après la tempête.
Klaus s’en est allé, rappelant sur son passage, si besoin était, combien Dame Nature reste aussi imprévisible qu’incontrôlable et c’est tant mieux ! Qu’adviendrait-il si demain l’homme se l’accaparait ?
PS : Merci aux deux agents EDF venus expressément d’Aubagne, pays de Pagnol, pour leur dévouement et leur gentillesse et merci à nous tous pour s’être serré les coudes.


Mercredi 28 janvier
Dans un petit village gaulois que nous connaissons bien (le nôtre) où ses habitants prennent parfois plaisir à se chamailler, une vie sans lumière s’est organisée autour d’une solidarité qui a joué à plein. Solidarité dont la palme du mérite (et même si sa grande modestie doit être ici égratignée) est décernée à l’unanimité à Alex qui, dès dimanche matin, a mis ses deux groupes électrogènes et ses multiples rallonges au service des villageois. A raison de deux fois par jour, ‘’les lignes’’ étaient déroulées de façon à alimenter en électricité tous les congélateurs. Au fil de ces quatre jours, quelques groupes supplémentaires rendront le travail de répartition beaucoup plus aisé. Durant cette brève période, les bénévoles se sont donc retrouvés dès 8 heures, dans le haut du village, puis autour de 13 heures, sur le bas, parfois sous les ramades, mais toujours avec complicité pour veiller au grain, les groupes électrogènes, eux, ronronnant ainsi jusqu’à tard le soir, attendant l’arrivée de l’EDF qui installera un groupe de 100KW à la sortie ouest du village, mercredi en milieu de journée, réglant d’un seul coup d’un seul presque tous les problèmes.
Et si, dans un premier temps, l’éclairage public, la Cave Coopérative et la Mairie, furent coupés afin de soulager les lignes, le branchement par l’EDF du vrai réseau au beau milieu de la nuit était synonyme de fin de galère.
PS : A qui profite le ‘’crime’’ ?
Incontestablement aux enfants qui ont loupé ainsi 2 jours d’école et qui, par économie d’eau, ont évité la douche une petite semaine.


Lundi 26 janvier
Avant-hier samedi, une macarelle de tramontane de derrière les fagots, classée hors-norme, a traversé le département du haut vers le bas, à vitesse grand V. Et tout le monde, tout en ‘’accatant’’ bien les oreilles, a ‘’coubré’’. Le temps que le QG de Narbonne annonce que là-bas les tuiles foutaient le camp des toitures, que les nôtres ici faisaient de même. Niveau dégâts : sans vouloir fâcher les plus touchés du village et qui liront ces lignes, on peut dire que l’on s’en sort plutôt bien. Magalie et Eric ont vu une partie de leur toit décrocher sous les rafales et, malgré la facture qui ne manquera pas de venir, la rapidité des maçons à réagir fera que bientôt ce ne sera plus pour eux qu’un mauvais souvenir. Le toit du gîte Mika a suivi le même chemin que celui de la famille Roger et Jacques Sanchez (ancien maçon de l’entreprise Navarro que nous recommandons à tout le monde en cas de pépin) va s’atteler à le réparer bientôt. Après, bien sûr, des tuiles et encore des tuiles ‘’asboudraguées’’ dans les ruelles, une fenêtre du lavoir carrément arrachée, un rideau des quais de la Cave littéralement découpé en rondelles, de même qu’un volet électrique de la famille Walden et deux au jeune foyer de Franck, avec, en prime, un portail télécommandé qui ne tient plus qu’avec des ficelles. Des arbres, par dizaines, se sont couchés définitivement arrachés d’un sol rendu trop tendre par les dernières précipitations, comme le vieux cerisier de Sissi et René sur le Garouilla où les enfants, plus nombreux que des moineaux, leur ont chipé des cerises pendant près d’un demi-siècle. Mais, plus que le manque d’électricité, de téléphone, et sûrement bientôt d’eau potable, ce qui fait le plus de peine est la vision d’un des deux immenses pins du jardin de Monsieur Loubet étêté comme un simple sarment de vigne et déchiré à de multiples endroits sans espoir de cicatrisation. Bien sûr, comme dans les villages voisins, la vie suivra son cours, la lumière reviendra, les habitants retrousseront leurs manches et nettoieront, mais aujourd’hui, la tristesse domine.

Samedi 24 janvier
Peu de monde se bousculant aux portillons de Monsieur Loubet cette semaine. Certes, quelques petites incursions du plombier (Cyrille) ou de l’électricien (Jean-Michel) mais surtout, Mehdi et Nico (Menui-pro) qui ont profité d’avoir la grande salle rien que pour eux pour commencer et pratiquement terminer le plancher du 1er étage. Du travail bien fait, rythmé au son de la scie et du marteau en attendant d’ici peu la pose de l’escalier et du plancher du bas, une fois que José (Art et Nuance) aura, de peinture blanche, vêtu les murs et les plafonds.

Vendredi 23 janvier
Dernièrement à la Mairie, se tenait l’Assemblée Générale concernant l’exercice 2008 des Archers de la Tourèze. Au cours du rapport moral, Gilles, son Président, revenait largement sur le succès mi-août dernier de l’organisation de la compétition Championnat de France Vétérans et sur le rapport financier. Après une démission de l’ensemble du Comité Directeur, il était procédé à de nouvelles élections qui voyaient Benjamin succéder à son père Gilles en temps que Président des Archers de la Tourèze. Le Conseil d’Administration 2009 se compose dorénavant de la façon suivante :

  1. Président : Benjamin Mégret
  2. Vice-Président : Emmanuel Doppler
  3. Secrétaire : Annie Mégret
  4. Secrétaire-adjoint : Pascal Maris
  5. Trésorier : Gilles Mégret
  6. Trésorier-adjoint : John Andersen

Laurence et Vincent Arnold étant les autres membres du Conseil d’Administration.
Benjamin présentait ensuite les projets et budget prévisionnels 2009. Un apéritif suivi d’un repas clôturait dans la convivialité et bonne humeur l’Assemblée Générale 2008.

Jeudi 22 janvier
Le John, depuis qu’il a été affecté au secteur de St Paul, ne ‘’roundinège’’ plus beaucoup sur le village et ses alentours. Il se fait discret comme le loup blanc et pour le rencontrer, il vaut mieux le dimanche matin descendre à la déchetterie de Latour de France où il est de permanence depuis des lustres. Aussi, au hasard d’une tournée de tri sélectif, quand l’aube pointe son nez, que la marche arrière du camion poubelle réveille le village par petites tranches vous rappelant, s’il le faut, que vous avez oublié de sortir votre poubelle jaune, le plaisir est grand de tomber nez à nez sur lui qui est venu dépanner des collègues en manque d’effectifs.

Mercredi 21 janvier
Tout en se promenant, quel plaisir de longer notre chère Agly et de la sentir toute guillerette à dévaler à fond la caisse le petit barrage de la Pachère, de ratisser large le Roc Noir où Pierre Dedeus aime tant, l’été venu, y faire trempette de retour du Canada et surtout, d’apprécier qu’au Gourd’En Coq, le caillou placé au bord du gouffre et qui sert de base de plongeon depuis des millénaires aux gamins, soit littéralement sous l’eau. Cela promet de belles après-midis de baignade d’ici quelques mois, d’autant plus qu’en amont, tout là haut, au pied du Bugarach où elle prend sa source, la neige a eu la superbe idée de s’y poser sur plus d’un mètre.

Lundi 19 janvier
Ce vendredi 16, Sid, notre Maire, présentait ses vœux de bonne année à la population, et rien de tel que de se retrouver à nouveau tous ensemble à la Mairie pour se rendre compte combien l’an 2008 a filé à toute vitesse. Il a été question, bien sûr, du projet numéro 1 (la restauration de la Maison Loubet de Sceaury) mais aussi de l’aménagement de la rue de l’Eglise jusqu’au bas du village, du tri sélectif pour lequel il est demandé la plus grande attention possible et de bien d’autres sujets. Passées les questions diverses, il est vrai pas très nombreuses, un apéritif made in Margarete/Monique clôturait idéalement ce sympathique moment auquel nous prenons goût année après année.

Samedi 17 janvier
Chez Monsieur Loubet, les équipes petit à petit, arrivent au terme de leur contrat, tel les plaquistes qui, cette semaine, ont tiré leur révérence. L’entreprise Lopez Carrelages, elle, s’est décarcassée aux quatre coins du chantier ces derniers jours, par l’intermédiaire d’Erwan, Luc et Lucas et, hormis la salle de bain qui les fera revenir, tout le reste est ok. Alex, lui, est au four et au moulin. Un coup dans le jardin à prendre les mesures de la future grille concernant la climatisation, une autre fois dans la grande pièce à rendre service aux collègues, ou bien encore dans son atelier à souder et ressouder. Le mois de février verra sans doute arriver la fin des travaux. On sent d’ici, et l’inauguration et le parfum ultra plus de l’Ambré et Tuilé.


Jeudi 15 janvier
Un bon petit compost d’épluchures de fruits et légumes enrichi de quelques coquilles d’œufs et d’un zeste de ‘’couane’’ à poulet ou autre, ‘’ascampillé’’ proprement au bout milieu de quatre ceps de vignes, fait souvent l’affaire d’animaux tels le sanglier, le renard, le corbeau ou encore le petit passereau. La bergeronnette à longue queue est de loin la plus dégourdie pour être la première chaque matin à s’engraisser les ‘’cousteilles’’, manière de passer l’hiver sans trop pâtir du froid.

Mercredi 14 janvier
Ces derniers temps, côté Roc, sur le coup de midi ou 17 heures, il n’est pas rare de tomber sur Alain et sa petite chienne en train de se promener à travers vignes.
D’ailleurs, leurs balades bien sympathiques, sauf catastrophe, ont lieu tout au long de l’année. Et qu’il vente, gèle ou neige, ils ne se priveraient pour rien au monde de ce petit moment de complicité.

PS :
- Vendredi 16 janvier, 18 heures, les vœux du Maire à la Mairie. Exceptionnellement, la Biblio fermera à 18h.
- Samedi 17 janvier, 16 heures, à la Mairie, Assemblée Générale des Archers de la Tourèze.
- Gros poutous à Odile pour ses 50 ans.

Lundi 12 janvier
S’il y a un Planézol un peu plus soulagé que les autres, de la pluie et neige tombées cette dernière quinzaine, c’est bien Hervé qui ne s’inquiète plus ainsi des niveaux du forage et du puits situés en bord de rivière et qui alimentent le village.
‘’Son’’ château d’eau affiche ‘’à ras bord’’ et à priori, c’est parti pour durer. Alors, c’est d’un cœur léger qu’il entreprend la taille des nombreux arbres qui ornent notre village (mûriers platanes, pins, eucalyptus…).
Merci encore à lui pour le dévouement dont il a fait preuve tout au long de cette période de sécheresse afin que personne ne manque d’eau.

Samedi 10 janvier
Hier, sur le coup de 9 heures, rangeant soigneusement leurs ciseaux, les viticulteurs postés aux quatre coins du terme, ont plié boutique, les uns après les autres, sous une pluie annonçant la neige.
Si cette dernière a fait illusion le temps d’une petite heure, donnant grand espoir aux écoliers d’échapper ainsi à un contrôle tardif d’histoire, math ou français, la pluie a fini par prendre le dessus pour, sans se presser, mais régulièrement, arroser toute la région.
Il faut se souvenir de cette galère de sécheresse que traverse notre Fenouillèdes depuis 2 ans ; alors, si les pluie et neige tombées abondamment à la Noël ont contribué à faire remonter certains puits mal en point et chanter certaines sources taries, ce qui dégringole en ce moment c’est un peu comme la cerise sur le gâteau et, plus la cerise sera belle et grassouillette,  et plus notre arrière-beau-pays aura le sourire !

Jeudi 8 janvier
A 21 heures, hier, à la Biblio, l’association Triangle tenait sa 1ère réunion 2009.
Après une mise au point sur les subventions, l’ordre du jour voyait se concrétiser la liste des stages : percussions, chant, calligraphie arabe, clown, cerf-volant et sûrement, guitare, tango argentin  et tir à l’arc.
La prochaine réunion qui aura lieu début février permettra aux responsables de l’organisation de se pencher sur le choix des groupes après avoir ‘’visionné’’ de nombreux CD.
L’occasion était belle de fêter l’arrivée de Marceau, petit frère de Titouan (54 cm et 4,3 kg) chez Marie et Loïc, membres de l’équipe Triangle et domiciliés à Lansac.
Il va sans dire que le vin dégusté provenait de leur cave particulière.

Mardi 6 janvier
Sans se préoccuper le moins du monde des fêtes qui sont désormais derrière nous, notre village continue tranquillement son rythme pépère, comme si de rien n’était.
En rouvrant son portail, le chantier de Monsieur Loubet repart exactement de l’endroit où il s’était arrêté en 2008.
Jérôme, de l’entreprise Navarro, s’applique à remettre en état les murettes et les trottoirs mis à mal, tout au long des travaux commencés fin 2007, par des engins d’une autre dimension.
L’entreprise Lopez, elle, est présente sur le terrain en la personne de Luc qui finit la pose du carrelage dans la future salle de dégustation (qu’est-ce qu’il se régale avec les coupes et les murs aussi droits qu’une corde dans un sac !).
La réunion de chantier orchestrée prochainement par notre architecte Sophie, va sûrement permettre la mise en place des dernières grandes lignes de l’histoire.

Samedi 3 janvier
La pluie qui s’est enfin décidée à tomber au bout de la nuit de Noël, tout en faisant un peu de place, l’espace de quelques heures, à de la bonne neige, a lentement mais sûrement, 48 heures durant, remis un peu les pendules à l’heure. Les puits asséchés, comme après une longue traversée du désert, retrouvent un bon niveau qu’une deuxième pluie d’ici quelques jours, finirait de remplir.
L’Agly chante, les ruisseaux murmurent et le barrage de Cassagnes-Caramany ne se plaint pas. Le pluviomètre annonce 170 mm pour les uns, et 190 à 200 pour les autres. Une chose est sûre : les Fenouillèdes ainsi, ont eu droit à un superbe cadeau de Noël.

Jeudi 1er janvier
On ne peut pas dire que la neige s’amuse à recouvrir toutes les cinq minutes de son blanc manteau notre chère terre Planézole, alors en ce 1er de l’an 2009, le plaisir est grand de souhaiter une bonne année à tout le monde avec ces quelques clichés qui font chaud au cœur même s’ils sont vieux de 5 ou 6 jours.
PS : Grand grand merci pour les photos à un précieux ‘’abonné’’ du site.